REVIEW : Pontiak – Innocence

Publié le 23 janvier 2014 par Vargasama

PONTIAK

Innocence

Thrill Jockey (2014)

Chez les Cameys, la musique est une affaire de famille. Alors, quand les trois frères se réunissent pour composer, ils le font bien. Ils pondent, avec une régularité exemplaire, à peu près un album par an depuis 2008 (si ce n’est pas 2 albums par an). On comprend donc aisément que la musique n’est pas juste un passe temps mais une véritable vocation pour cette famille. « Innocence » est donc le septième album de ce trio qui ne recul devant rien et nous offre donc un disque qui risque de marquer les esprits. Il suffit d’écouter « Innocence », le titre ouvrant l’album, pour rapidement comprendre qu’on a affaire à du sérieux. Un énorme titre space rock aux envolées vocales et au riffs simples et efficaces.

Dans ce nouvel album, Pontiak déverse une énergie très 70′s, très rock, le tout baigné dans un son fuzz omniprésent. Si le titre « Ghosts » nous fera aisément penser à du Queens Of The Stone Age, il faudra également s’arrêter sur « It’s The Greatest », sublime titre frisant le rock progressif, mélancolique et captivant tel un titre de Ancestors. Le groupe décide même de nous offrir une « mini » entracte dans cette profusion de sons avec les titres « Noble Heads » et « Woldfires », mais ne vous détrompez pas, on en reprend tout de suite plein les oreilles avec le titre « Surrounded by Diamonds », un titre bien gras, bien stoner, de quoi nous mettre sur la bonne voix et nous échauffer pour finir en beauté avec les titres « We’ve Got It Wrong » ou « Beings The Rarest », qui sonnent comme un bon vieux Lion, puissant, entrainant, bref du rock dans toute sa splendeur.

Dur de rester de marbre en écoutant « Innocence », son énergie rock 70′s prend aux tripes, ses titres space rock envoûtent, bref, « Innocence » est (encore) une véritable réussite des frères Camey, qui s’écoutent sans fin. Tellement bon, que le disque en semble même trop court, 33 minutes de pur bonheur ça passe forcément très vite… On dirait presque que Pontiak s’est ré-approprié l’énergie rock des Stooges ou des Mc5.

Rendez-vous l’année prochaine ?

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