Critiques Séries : The Fosters. Saison 1. Episode 12. House and Home.

Publié le 28 janvier 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Fosters // Saison 1. Episode 12. House and Home.


Avec ce tout nouvel épisode, The Fosters tente d’envoyer la série en partie dans une toute nouvelle direction. Je parle bien entendu du personnage de Callie qui, au lieu de retourner chez Stef et Lena va préférer aller dans une maison avec des enfants difficiles. En effet, elle va côtoyer des filles qui ont volé, qui se sont prostituées, qui ont fait partie d’un gang, etc. On est loin de ce qu’elle pouvait vivre chez Stef et Lena qui, au fond, était un vrai rêve. La série s’amuse donc avec Callie en tentant plus ou moins efficacement de l’envoyer dans un nouvel environnement. Si pour le moment la série ne fait pas grand chose et force un peu trop les traits, globalement cela pourrait bien devenir une vraie petite histoire sur une belle leçon de courage et surtout d’humilité. Je pense que The Fosters a pour but de faire comprendre à Callie que sa décision de partir était bête car elle avait tout ce qu’elle voulait, une famille qui l’aime et son frère près d’elle. Là maintenant elle n’a plus rien de tout ça, dans un confort plus que sommaire puisqu’elle doit tout partager avec des filles qui ne semblent pas très commodes au premier abord.
C’est d’ailleurs un cliché que j’ai trouvé légèrement décevant que, dans le même registre, Life UneXpected n’avait pas exploité de la sorte. Mais bon, il y a pas mal de différences entre l’ancienne (et très bonne) série de The CW et The Fosters. D’ailleurs, il y a aussi pas mal de différences entre Lux et Callie bien que toutes les deux aient tenté de s’enfuir à un moment donné. L’épisode tente également de prendre la température chez Stef et Lena alors que Brandon avoue qu’il a embrassé Callie et pour lui c’est la raison pour laquelle Callie est partie. J’ai trouvé ça assez bien fichu et en plus de ça les scénaristes s’emploient à conserver une certaine once d’émotion. Le but n’est pas de nous balancer quelque chose de réchauffé et d’ennuyeux, non, le but est clairement de nous raconter quelque chose de réaliste dans un environnement où les bons sentiments font plus ou moins légion. Contrairement à la première partie de la saison, je pense que The Fosters tente maintenant de prendre son temps pour placer toutes les histoires, notamment au travers de Mariana qui découvre toute l’histoire derrière le voyage de Lexi au Honduras.
Ce n’est pas ce genre de choses qui donnent vraiment d’envergure à la série. Je préfère donc largement ce qui se passe chez Stef et Lena ou encore avec Callie bien que pour le moment je puisse trouver ça légèrement trop cliché. Ce n’est que le début de la seconde partie de la saison, je pense simplement qu’il faut que tout commence à se réajuster mais comme avec toutes les séries de ABC Family j’ai peur du syndrome qu’elles peuvent avoir après dix bons épisodes et puis s’en va. Il y avait déjà eu ce problème avec Switched at Birth comme j’en parlais la semaine dernière (bien que cette dernière reste agréable à suivre encore après 3 saisons). J’ai bien aimé l’histoire de Jesus également alors que ses médicaments commencent à avoir des effets de secondaires non voulu et tente ainsi une nouvelle alternative de pendre ses pilules, ce qui va amener Mike à le motiver à participer à des sports de contacts afin de maitriser son agressivité. Finalement, cela reste plutôt correct comme épisode, même parfois assez mignon.
Note : 5/10. En bref, The Fosters reste sur une bonne pente bien que parfois je puisse trouver cela un peu cliché sur les bords.