I, Frankenstein

Par Elodie11 @EloFreddy

Réalisé par: Stuart Beattie

Avec: Aaron Eckhart, Bill Nighy…

Durée: 1h33

Genre: Thriller/Action

Date de sortie cinéma: 29 Janvier 2014

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Speech

Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu’à aujourd’hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l’a mené jusqu’à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d’immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s’engager dans un combat aux proportions épiques.

Critique

Ressusciter la créature mythique de ce bon vieux docteur Frankenstein relève du pari fou et c’est  le réalisateur Stuart Beattie ( Demain, quand la guerre a commencé) qui s’y colle.

On ne va pas se mentir, I, Frankenstein est visuellement sublime. On plonge dans ces décors sombres où gothique et surnaturel font la loi. Les maquillages des gargouilles et de la créature en elle-même sont plutôt bien faits même si ceux des démons font penser à un mauvais épisode de Buffy contre les vampires.

Vient ensuite le scénario et là, ça se corse. Prévisible et sans grande originalité, I, Frankenstein tente de sa la jouer moralité à la sauce rédemption et dans le genre, on aura vu mieux. Aaron Eckhart essaye par tous les moyens de donner de l’humanité et une certaine profondeur à son personnage damné. La coupe est à moitié pleine mais on ressent un potentiel gâché qui aurait pu être d’avantage exploité.

Comme le fut Van Helsing en 2004, I, Frankenstein fait partie de ces bons divertissements qu’on ne peut s’empêcher d’aimer malgré ses défauts et ses absurdités. Oui parce qu’une bataille entre démons et gargouilles ça fait du bruit quand même non ? Et bien non, pas un seul humain à l’horizon qui déambule en se disant "oh une gargouille volante faudrait que j’arrête la bibine ", bien dommage quand on sait qu’Adam Frankenstein se bat pour sauver l’humanité…

Pour le reste, on est quand même aspiré par cet univers fantastique qui nous réserve son lot d’action. L’ennui reste à la maison tout comme nos neurones mais I, Frankenstein remplit à merveille son rôle de divertissement version what the fuck.

A mi-chemin entre Underworld et Van helsing, I, Frankenstein réussit à trouver sa propre identité à l’instar de ce héros hors norme en quête de son âme. Une aventure musclée et divertissante qui reste tout de même inachevée. On apprécie sans pour autant le conserver en mémoire.

Marie shelley peut dormir en paix.

Votre dévoué Freddy

Note: