Critiques Séries : Nashville. Saison 2. Episode 13. It's All Wrong But It's All Right.

Publié le 30 janvier 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Nashville // Saison 2. Episode 13. It’s All Wrong But It’s All Right.


Encore une fois, Juliette Barnes prouve à quel point elle est un personnage fort de cette série. Ce n’est pas une femme du genre à se rabaisser auprès de son label en faisant des excuses en lesquelles elle ne croit pas. Je dois avouer que je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre de ce point de vue là mais c’était plutôt réussi. En tout cas, je n’ai rien à redire car le tout fonctionne terriblement bien. Par ailleurs, je dois avouer que je ne m’attendais pas non plus à ce que l’on aille aussi vite avec Will. Pour ce qui est de ce dernier, la scène finale de l’épisode laisse présager le début de la prise de conscience. Il ne faut pas continuer de faire du mal à des femmes qu’il n’aime pas. En tout cas, il n’a pas de sentiments comme il a pu en avoir pour son petit ami caché par exemple. C’est terrible mais j’aimerais bien que son coming out (je ne vois pas comment cela ne se ferait pas) se fasse dans les meilleures conditions possibles donc pas dans le prochain épisode dans dans deux ou trois épisodes histoire de préparer le terrain encore un peu mieux auparavant. Chris Carmack, qui était sympathique dans Newport Beach a tout de même beaucoup changé.
Par ailleurs, Juliette se prépare donc à faire ses excuses… jusqu’à ce qu’au moment venu elle n’en fasse qu’à sa tête. Ce n’est pas une fille qui va se rabaisser et mentir au public. J’ai trouvé ça courageux et cela prouve encore une fois à quel point c’est une femme forte. Sa chanson était brillante et même touchante. Car derrière ce côté fort, se cache aussi une femme un peu plus fragile. Le truc c’est que Edgill vient maintenant de perdre Juliette (puisque son boss vient de la laisser tomber) et puis plus tôt cette année ils ont perdu Rayna qui avait voulu racheter tout son catalogue pour faire ce qu’elle veut avec Highway 65, son propre label. Je ne serais pas surpris que Rayna signe Juliette, surtout que les deux, bien que différentes, ont trouvé un moyen de se lier au fil des épisodes comme une mère avec sa fille. Juliette, qui n’a pas eu de présente maternelle pendant un bout de temps, avait plus ou moins remis ça sur le dos de Rayna l’an dernier et encore aujourd’hui. C’est touchant et je ne peux pas rêver mieux de la part d’une telle série. Surtout que celle-ci fonctionne encore une fois très bien. Le message, très court, de Rayna à Juliette à la fin était même adorable.
Nashville continue donc d’explorer le monde de la musique et l’histoire de Juliette est sans équivoque l’une des choses les plus réussies de toute l’histoire de la série. Surtout quand pendant ce temps l’épisode se concentre encore une fois sur la personne qui a tué la femme de Teddy. Qu’est-ce que l’on s’en moque. Le pire c’est tout de même de voir que cela va durer encore un bout de temps étant donné que le cliffangher donne cette impression. Cela veut donc dire encore un peu plus de Teddy et je dois avouer que je commence à en avoir ras le bol. Enfin, je ne commence pas mais je sature plutôt. Il faut donc alors chercher du bout chez Scarlett. Elle est devenue au fil des épisodes une vraie tête à claque et fort heureusement que cette semaine son producteur se décide à lui donner un vrai coup de fouet. Du coup, on passe de la fille en mini jupe dans un bar servant du whisky à une fille plus fragile et touchante. Je parle en chanson et je préfère largement la Scarlett de la fin de l’épisode à celle du début de l’épisode. Sommes-nous sur la bonne voie ? Je l’espère en tout cas. Ce serait tout de même bête de voir le contraire vous ne pensez pas ?
Quant à Gunnar, je dois avouer que j’ai du mal à me sentir concerné par ce qu’il nous raconte. Ses meilleurs passages dans l’épisode sont ceux qu’il échange avec Will au sujet du fait qu’il ne doit pas continuer comme ça car il n’aime pas cette fille comme il aime les garçons. Sans parler d’Avery qui retombe dans les bras de Juliette (tout cela me fait plaisir car Juliette le mérite amplement, même si cela veut dire encore un peu plus de misère façon Taylor Swift pour la pauvre Scarlett O’Connor). Je n’oublie pas Deacon qui est sur le point de faire un album sur lequel apparaitra un duo avec… Juliette. Comment ne pas être tout de suite séduit par l’idée. Bref, Nashville fait évoluer le monde de la musique en nous raconter des choses assez passionnantes dans leur ensemble. Rien à redire en tout cas étant donné que Nashville fonctionne toujours aussi bien. Maintenant la grande question est de savoir comment ils comptent faire pour ce qui est du reste…
Note : 7.5/10. En bref, on évolue toujours dans le bon sens, dommage que Teddy soit encore là…