Jean-Louis MONNERET (Arras) : "Je veux essayer de comprendre"

Publié le 03 février 2014 par Laurent Jeannas

Le président arrageois va rencontrer ses joueuses cette semaine © arraspaniergarni.over-blog.com

Ce samedi sur le parquet du Hainaut, l'équipe d'Arras a enregistré sa neuvième défaite consécutive, un triste record que le club du Pas de Calais n'avait pas connu depuis la saison 2007-2008. Présent lors du match, le président arrageois Jean-Louis MONNERET donne son avis à nos confrères de La Voix du Nord : 
« L’équipe n’avait plus de jus dans le quatrième et les filles ont commencé à douter. Il y a un énorme malaise, un énorme doute qui s’est installé chez une équipe qui a été capable de bien jouer pendant quinze minutes. »

Bien qu'inquiet, le dirigeant a tout de même vu des choses positives : « J’ai senti du mieux et plus d’envie chez une équipe qui jouait au complet pour la première fois de la saison et où Pauline Krawczyk a évolué au niveau qu’on est en droit d’attendre d’elle. À mes yeux, la solution est de tous prendre conscience de la situation et aussi du potentiel du groupe. »

Interrogé sur l'éventualité de se séparer de Marc SILVERT, sa réponse est sans équivoque :
« Il faut raison garder et ne pas précipiter nos décisions. En 2008 aussi, il fallait changer Bruno Blier et deux ans plus tard, il était troisième du championnat. Comme Marc Silvert aujourd’hui, il n’avait sans doute pas fait les meilleurs choix à un moment donné. Mais aujourd’hui, aucune décision n’est prise sur un changement d’entraîneur. On a simplement des échanges pour faire en sorte que les choses s’inversent. Marc Silvert n’est pas plus mauvais que quand il est arrivé en janvier-février de l’année dernière. »

De son côté, le coach atrébate fait un état des lieux : « Il était convenu avec le président que si ça allait mal, s’il y avait un souci, on irait chercher une Bosman. En tout cas, il n’est pas vrai que je voulais garder Irina (Mihailova, NDLR). Maintenant, je fais mon boulot avec un effectif extrêmement limité. Je ne suis pas un sorcier, mais un gars qui connaît bien le basket. Je n’abandonne pas le navire. Si le groupe reste comme ça, je vais faire avec. Aujourd’hui, je considère que si j’avais eu suffisamment de soldats valides, j’aurais eu cinq ou six victoires en plus. On a le couteau sous la gorge, mais ce serait tellement facile de faire endosser la situation actuelle au coach. On avait dit, avant Saint-Amand, qu’il faudrait réussir trois victoires sur les quatre matches à venir. Il faut donc qu’on gagne les trois qui restent »

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