Quand souffle le vent du nord, Daniel Glattauer

Par Maliae

Résumé : Un homme et une femme.
Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros.
Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant…
Savoureuse et captivante, cette comédie de moeurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.

Avis : Je vais aller à contre-courant, puisque beaucoup d’avis sur ce livre sont hyper positifs, mais moi je n’ai vraiment pas aimé. Je me suis ennuyée à peu près dès les premières pages, je m’attendais tout de même à quelques rebondissements mais rien, le vide. J’ai donc passé mon temps à soupirer, à lever les yeux au ciel, et à me dire « heureusement ça se lit vite, ça sera vite fini ». J’ai non seulement trouvé qu’il ne se passait rien, mais qu’en plus les personnages tournaient en rond, se répétaient, et devenaient de plus en plus chiant au fur à mesure. Quand un faisait un pas en avant, l’autre en faisait deux en arrière. C’était absolument inintéressant, et je ne voyais pas du tout les sentiments se mettre en place, je ne croyais pas du tout en histoire d’amour, c’était juste deux personnes qui se balançaient des mails et comme par écrit on peut dire tout ce qu’on veut et bien ça les libérait en quelques sortes.
Et s’il n’y avait que ça, j’ai trouvé Emmi ultra chiante, égocentrique au possible « moi moi moi » ou toujours pleines de préjugés « les hommes font comme ça ou comme ci » et blablabla, quand j’avais pas envie de la baffer, j’avais envie de lui mettre la tête dans un seau. Elle était gonflante, pas du tout attachante, elle croyait tout savoir sur tout en plus, je l’ai totalement détesté, sans parler du fait évidemment que quand le monde ne tourne pas autour d’elle elle se montre malheureuse et encore plus chiante, pauvre petite. Léo était plus humble et plus mignon, mais plus ça va plus il s’écrase, c’est genre le paillasson d’Emmi, et il adore ça. Et franchement par moment on aurait dit des gamins de primaire « ben puisque c’est comme ça je t’écris plus » « eeen c’est toi qu’a commencé » « ouhou pourquoi tu me réponds pas je suis là, et toi tu n’as pas le droit d’avoir de vie à côté okay ? ». J’exagère évidemment, ce n’était pas écrit comme ça (encore heureux) mais c’est l’effet que ça m’a fait et franchement… C’était lourd, très lourd.
Et quand je n’y croyais plus, la fin arrive enfin. J’avais envie de crier des hourras. D’autant plus que par je ne sais quel miracle, la fin bien que brusque est plutôt pas mal. Bon Emmi se plaint encore et fait sa malheureuse pour chercher à se faire plaindre, mais passons. Les dernières lignes m’ont limite fait jubiler. Je ne sais pas s’il y a besoin d’une suite, surtout si c’est pour ENCORE tourner en rond de cette manière, et de toute façon je ne lirai pas La septième vague. Par contre si vous pouviez me spoiler toute l’histoire, je suis preneuse, ça m’évitera de perdre du temps tout en sachant ce qui s’est finalement passé.

Mon ressenti : 

Annecdote : j’ai reçu ce livre pour un SWAP il ya déjà  deux ans, honte à moi de l’avoir lu si tard. C’est dommage que je ne l’ai pas aimé, mais bon tant pis, ce sera pour une prochaine fois.

Ce qui m’a le plus gonflé dans ce livre (attention spoil) :
- Emmi est persuadée d’être parfaite
- Emmi case Léo avec sa meilleure amie Mia, puis pleure parce que non mais c’est pas possible vous êtes vraiment ensemble ?
- Emmi est possessive envers Léo, l’empêche d’avoir une vie à part elle, mais elle est mariée et a deux enfants
- Léo est bien mignon, bien gentil et tout, mais à mon avis il se laisse un peu trop mener par le bout du nez. Heureusement à la fin il prend une bonne décision selon moi. Mais ce qu’il dit au mari d’Emmi, comme quoi il la trahi en lisant ses mails et nyanyanya ? Tu te fous de moi gars, c’est Emmi la première qui a trahi son mari. Faut arrêter quoi.
- A la fin Emmi ne va pas chez Léo pour une raison plus que débile. C’est bien fait pour sa tronche ce qu’il se passe ! Je suis bien contente que Léo se soit cassé et ne lui ait pas laissé le temps de se justifier, encore.
- J’aurais voulu que Léo soit vraiment en train d’étudier le langage d’Emmi, ça aurait été terriblement sadique et l’histoire aurait enfin pris un tour intéressant. Mais non, ce n’est qu’une agaçante histoire de non-amour virtuel (car non ce n’est pas de l’amour, juste des pleurnicheries continuelles).

Challenges :