360 jeux sur Xbox 360, ça méritait bien un article !

Publié le 05 février 2014 par Be-Games @be_games

Il y a environ six ans, le 29 février 2008 pour être exact, je me suis offert la Xbox 360. Le bundle avec Forza Motorsport 2 et Viva Pinata, ainsi que le pack Guitar Hero 3 avec la guitare Les Paul sans fil. Après m’être rué sur la Wii dès sa sortie et y avoir joué quelques mois, je m’ennuyais ferme sur la console de Nintendo et je squattais quasiment tous les soirs chez mon ami Amateur-Nul-Croûte-Patate dont je vous ai déjà parlé dans mon test de Max : The Curse Of Brotherhood il y a quelques jours. Finalement, j’ai craqué, j’ai profité d’une action-promo au MediaMarkt et je me suis offert « la bête ». À moi désormais les Perfect Dark Zero, Gears Of War, Halo, Guitar Hero, Kameo, Assassin’s Creed, Burnout Revenge, Mass Effect, The Elder Scrolls : Oblivion, les jeux Tom Clancy et tous les innombrables hits déjà disponibles au début 2008 sur la console de Microsoft que l’on ne verrait pour la plupart jamais sur une Wii. Tous ces titres et beaucoup d’autres que je n’ai pas mentionnés sont la première raison qui m’a fait acheter la Xbox 360.

Déjà six ans sur le Xbox Live… le temps passe vite!

Dès le premier jour, je me prends un abonnement Xbox Live Gold d’un an, histoire de pouvoir aussi profiter du jeu en ligne de qualité offert sur la machine, là où on doit se limiter à de vulgaires « codes ami » sur Wii, sans la moindre possibilité d’interagir directement avec ses adversaires pendant une partie. Voilà la deuxième raison qui m’a poussé vers la Xbox 360. La troisième, ce sont les succès et le gamerscore, un système que je trouve absolument génial et grisant. Fini les neuneus qui se vantent de terminer Halo en Légendaire sans preuve, maintenant on peut voir que ce sont des gros mythos et qu’ils n’ont même pas débloqué le succès « Finir le jeu en Normal » ^^ Je suis devenu avec le temps un véritable « fou de succès », ou « Achievement whore » comme le disent si poétiquement nos amis américains. Les sessions de boosting en multi-joueurs n’ont plus de secret pour moi mais c’est quelque chose dont je vous parlerai certainement dans un prochain article

Rapidement, je me constitue une ludothèque avec les indispensables de la console et quelques RPG de bonne facture : Gears of War, Halo 3, Burnout Revenge, Blue Dragon, Call of Duty 3 (le dernier qui était bien), Perfect Dark Zero (à l’époque, c’était génial à jouer), de préférence en édition collector quand elle existe et est encore facilement trouvable. Quand on est collectionneur et que l’on se laisse volontiers avoir par le marketing, on ne se refait pas ^^ Oui, une petite figurine, un artbook, un CD de l’OST, ça justifie que je mette 10€ de plus dans un jeu. À l’inverse, trois armes et un skin en plus pour le multi, non, définitivement non, ça ne justifie même pas 1 demi-centime de supplément…

L’Epic Edition de Gears of War 3 avec la statue de Marcus Fenix, le plus beau goodie offert avec un jeu!

À côté de tous ces hits, je m’aventure à la découverte de quelques titres moins mainstream qui attirent mon attention, parfois avec bonheur (Prey, Stranglehold, The Club, Two Worlds), parfois dans la douleur (Jericho, Kane & Lynch, Turning Point, The Outfit). Au final, je me retrouve déjà en fin d’année avec une bonne cinquantaine de jeux sur Xbox 360, largement au-dessus de la quinzaine que j’avais à l’époque sur Wii. Depuis 1989, je n’avais jamais acheté autant de jeux aussi vite sur une seule console pendant sa « période de vie », et j’étais encore loin d’avoir tous les titres importants disponibles.

Les « Promotional Copy » sont beaucoup plus faciles à trouver sur Xbox 360 qu’auparavant.

Après les grands hits indispensables et les jeux attirants bons ou mauvais, je me suis mis à m’acheter une troisième catégorie de titres, sobrement baptisée « les bousins à succès ». Comme le nom l’indique, il s’agit pour la plupart de softs assez mauvais, certaines exceptions atteignant la limite du passable, dont le seul intérêt est d’avoir des succès faciles à faire en une dizaine d’heures maximum. C’est ainsi que je me retrouve avec les daubes que sont Les Rebelles de la Forêt (quand même amusant pour des gosses), Eragon, King Kong, Alone in the Dark et autre Fuzion Frenzy 2. La palme de la nullité revient à Jumper : Griffin’s Story, assurément le plus mauvais jeu sur Xbox 360 et certainement un des plus pourris de ma collection, toutes consoles confondues. Mais bon, 1000G en quatre heures et un jeu qui se torche en 45 minutes quand on le recommence (oui, car il faut le faire deux fois pour avoir le dernier succès), le supplice n’est heureusement pas bien long et la récompense à la clé.

Après un an et demi à jouer en ligne de temps en temps avec les mêmes joueurs, on a commencé à acheter les mêmes titres pour pouvoir torcher les succès multi-joueurs ensemble, sans se retrouver confrontés à des américains et leurs connexions surboostées qui leur donnent un « host-advantage » absolument indécent en comparaison avec nos pauvres connexions à 4.4M en DL et 256K en UL qui constituaient la norme en Belgique à l’époque… C’est peut-être le seul point négatif que j’ai trouvé au Xbox Live en général, l’absence récurrente de serveurs dédiés pour le jeu en ligne, qui s’appuie le plus souvent sur un joueur « host » qui héberge la partie, ce dernier bénéficiant donc d’un avantage certain sur les autres en termes de réactivité. Contre les autres joueurs européens, ça passe encore, mais contre des gars situés outre-Atlantique, la différence est vraiment trop flagrante, on en vient parfois à canarder un mec que l’on ne voit pas bouger alors qu’en fait, il est déjà cinq pas sur le côté en train de nous tuer…

Des éditions collector minimalistes : tinbox, fourreau en carton ou plastique, éléments de DLC minables, et c’est tout! Franchement, on peut s’en passer de trucs pareils…

Du coup, là où sur toutes mes consoles précédentes je me contentais, ou devais me contenter, de quelques bons gros titres une fois de temps en temps, avec la Xbox 360, j’ai commencé à chopper quasiment tout ce qui me tombait sous la main à un bon prix et qui avait l’air un tant soit peu intéressant ou facile. Le fait d’avoir changé de boulot à peu près au même moment pour être payé un minimum décemment tout en vivant toujours chez mes vieux à l’époque a également facilité mes achats compulsifs

Après trois ans et demi, j’ai franchi la barre des 200 jeux Xbox 360, un record de vitesse que je n’améliorerai certainement jamais. Les 300 jeux, je les ai atteints dans la première moitié de l’année 2013, soit environ 5 ans après l’achat de la console. J’ai ralenti un peu le rythme pour me focaliser sur les bons titres qu’il me manque encore (plus d’une centaine, j’ai des goûts très éclectiques) et sur les éditions Collector que je voudrais voir venir garnir mes étagères. Et de ce côté-ci aussi, il y a de quoi faire !

Un panel de beaux collectors sur Xbox 360 : figurines, artbooks, boîtier original, des choses que l’on aime (a)voir chez soi. Quand c’est si beau, on en redemande!

Lors de cette génération, on a assisté à une véritable prolifération des éditions « limitées », « ultimate », « special », « collector », « kikitoudur » dont certaines n’en ont que le nom et ne proposent rien de valable pour justifier une différence de prix. Par exemple, l’« Epic Edition » de Bulletstorm, qui était vendue 8€ plus cher que la version normale, n’offrait en supplément que… l’accès à la bêta privée du multi de Gears of War 3 ! Comme foutage de gueule, avouez que c’est pas mal. Il y a aussi les grosses daubasses comme Dragonball : Raging Blast, James Cameron’s Avatar, Kinectimals ou X-Blades qui proposent des bundles avec un goodie en « cadeau », là où auparavant ce genre de package était réservé aux titres fort attendus à la fanbase établie déjà importante. Alors oui, à un moment, j’ai pensé me faire l’intégrale des éditions collector mais j’ai fini par abandonner en voyant le nombre particulièrement considérable de ces « pousse-au-crime ». En incluant les packs « jeu + accessoire » (les Guitar Hero par exemple) et les éditions « Jeu de l’année » qui se multiplient (vous ne trouvez pas bizarre d’avoir 5 « jeux de l’année » par an vous ?), j’ai déjà dénombré plus de 200 versions spéciales ! Certains éditeurs vont même jusqu’à proposer DEUX packs spéciaux différents, un « collector normal » pour les « petits » et un « super pack ultime de la mort » pour les « vrais ». Ben oui, quand j’en ai l’occasion, j’achète les deux ^^ Je suis faible, j’avoue, raison pour laquelle je me retrouve par exemple avec quatre exemplaires de Bioshock 2 : l’édition normale, la « Promo Copy », la « Rapture Edition » et l’« Édition Spéciale », les trois dernières, évidemment toujours sous cellophane, sinon ce n’est pas drôle ^^

Oui, j’aime beaucoup Bioshock 2 :)

Je vois déjà les rageux habituels prêts à poster en commentaire : « Et t’y joues au moins à tes jeux ou c’est juste pour garnir ? ». La réponse est oui, j’y joue, et beaucoup même. J’en ai testé un peu plus de 200, un chiffre plutôt raisonnable car je commence rarement un jeu avant d’avoir terminé le précédent, ou au moins avant d’avoir avancé significativement pour m’en faire une idée correcte. De plus, je me renseigne toujours sur les succès avant de me lancer sur un jeu et si je vois que ce sont des trucs trop pénibles (terminer X fois le mode solo, des tonnes de collectibles à la con à ramasser, du multi aussi inutile que très long à faire, …), je ne le mets pas dans ma console. Faute de temps de jeu suffisant pour rivaliser, plus que mon score total, je me préoccupe davantage de mon pourcentage de complétion et avoir un jeu avec 50G sur 1380 (car il y a toujours bien deux DLC à la noix sur ces jeux), ça me le ruinerait complètement. Un jour, je finirai par les faire tous… un jour… En attendant, je termine d’autres jeux, déjà nonante le jour où j’écris cet article, un autre record sur une même console pour moi.

L’Ultimate Loot Chest de Borderlands 2 : voilà un collector bien rempli qui en vaut la peine!

Je ne pourrais pas citer tous les bons jeux disponibles sur Xbox 360, j’en aurais pour cinq pages. Je me limiterai donc à une dizaine d’incontournables parmi les titres que j’ai déjà testés, un classement 100% subjectif assumé, dont certains gros hits sont absents si je n’y ai jamais touché… ou si leur réputation est surfaite !

  1. Gears Of War 3 : le summum du jeu d’action, une conclusion poignante à la saga, qui vous prend aux tripes dès les premières minutes et ne vous lâche pas même après avoir terminé cinq fois le jeu. Un mode multi riche, le mode Horde amélioré et beaucoup plus fun qu’avant et un mode Bestial super-jouissif, vous pourriez survivre deux ans rien qu’avec ce jeu !
  2. Halo 4 : le retour de Master Chief en grande forme, un scénario bien plus recherché que pour la première trilogie et une prise en mains au poil font de lui le meilleur jeu de la série.
  3. Divinity 2 : The Dragon Knight Saga : un RPG à l’occidentale qui vous emmène dans un périple à travers un monde gigantesque, un scénario très sombre avec un twist final surprenant qui en choquera plus d’un, ce jeu de nos amis de Larian Studios est un hit en puissance encore trop méconnu, à faire d’urgence ! La version « Dragon Knight Saga » offre en plus l’extension « Flames Of Revenge », pour prolonger le plaisir d’une bonne dizaine d’heures
  4. Bioshock : Spacecowboy vous a déjà parlé en long, en large et en travers de son amour pour la série de 2K, je ne vais donc pas répéter ce qu’il a déjà dit et que je partage dans l’ensemble. Pour ma part, je n’ai fait que le premier à fond et juste testé les deux autres quelques heures (j’aurai toutefois attaqué Bioshock 2 au moment où vous lirez ces lignes, c’est le prochain jeu sur ma liste) mais l’ambiance du titre, sa jouabilité nickel et son scénario unique en font un indispensable pour tout gamer qui se respecte.
  5. Burnout Revenge : oui, le titre est sorti quasiment au lancement de la console et oui, il est aussi disponible sur les consoles de la génération précédente et cette version Xbox 360 n’apporte pas beaucoup de nouveautés mais il n’en reste pas moins LE jeu de bagnole par excellence pour moi : fun, hyper-maniable, nerveux, pas prise de tête, et avec une marge de progression constante pour ceux qui s’y investissent un minimum. Le seul jeu à s’en être rapproché un peu est le Need For Speed : Most Wanted millésime 2012, pas un hasard.
  6. Majin : The Forsaken Kingdom : un jeu passé relativement inaperçu au moment de sa sortie et pourtant, il mérite toute votre attention. Un univers original, coloré et sombre à la fois, un gameplay bien pensé et un scénario qui tient ses promesses, c’est certainement ma meilleure surprise sur Xbox 360 que je vous encourage vivement à essayer.
  7. Resonance Of Fate : un RPG de maître Sega dans un univers steampunk, ce soft m’était clairement destiné dès le début Rien que l’univers steampunk peut suffire à me faire acheter un jeu, parfois à mon grand désarroi quand on tombe sur une bouse ultime comme Damnation… Heureusement, Resonance Of Fate est un petit bijou. Long mais pas trop, difficile sans être insurmontable, le jeu ne fait pas l’unanimité parmi les fans du genre mais il est pour moi un de ses plus fiers représentants pour la génération écoulée.
  8. Guitar Hero : Metallica : Guitar Hero, c’est une des séries qui a marqué le paysage vidéoludique de ce début de millénaire. J’ai tous les épisodes sortis sur Xbox 360 à l’exception du « Smash Hits » et j’ai joué pas mal d’heures sur chaque. Parmi eux, Metallica est mon préféré pour sa tracklist reprenant les plus grands succès du groupe agrémentés d’une quarantaine de chansons d’autres groupes de rock et de metal légendaires. Rien que de jouer l’intro de « For Whom The Bell Tolls » pour débuter le jeu suffit déjà à le faire entrer dans mon top-10 ^^ Dommage que la série se soit auto-vampirisée à sortir un nouvel épisode tous les six mois
  9. Dead Space : le survival-horror spatial d’Electronic Arts m’a transporté comme je ne l’avais plus été depuis longtemps par un jeu du genre. Les couloirs oppressants, le danger qui peut survenir de n’importe où, n’importe quand, les bruits de pas qui résonnent dans la carcasse vide du vaisseau en perdition, tout est fait pour immerger le joueur dans ce croisement entre Doom, Alien et Resident Evil. Dommage que les deux épisodes suivants se soient un peu trop tournés vers l’action pure au détriment de l’ambiance tendue proposée par ce premier opus.
  10. Je ne sais pas ! Franchement, il y a encore tellement d’excellents jeux sur Xbox 360 que je ne vois pas lequel choisir et surtout, lesquels exclure de ce top-10 :/ Les deux premiers Gears of War, Mass Effect, The Last Remnant, Oblivion, Skyrim, Blue Dragon, Tales Of Vesperia, GTA 4, Soul Calibur 4, XCOM : Enemy Unknown, les deux Borderlands, The Club, Vanquish, Bayonetta, Castlevania : Lords Of Shadow, Condemned (le 2 est moins bon je trouve), Fable 2 & 3, Alan Wake, Fallout 3 & New Vegas, Left For Dead, Alpha Protocol, Magna Carta 2, Red Dead Redemption, Ninja Blade (ouais, j’ai kiffé ce titre bien pêchu comme il faut), les autres Guitar Hero, et j’en oublie beaucoup, ils mériteraient tous de figurer dans toute bonne ludothèque qui se respecte.

Le cap symbolique des « 360 jeux Xbox 360 » atteint (et même franchi pendant la rédaction de cet article, notamment grâce à l’achat hier de Transformers : La Chute de Cybertron), je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin. J’ai encore des dizaines de titres à trouver, encore plus à faire, il y a de quoi occuper un gamer pour 15 ans avec une ludothèque aussi bien fournie Je peux donc attendre tranquillement la sortie officielle de la Xbox One en Belgique et même les premières baisses de prix et/ou bundles intéressants (je ne saurais plus me permettre de claquer 500€ dans une console malheureusement), je ne m’ennuierai pas de sitôt. Néanmoins, si vous voulez vous cotiser pour me l’offrir, c’est bientôt mon anniversaire… :p J’atteindrai vite le cap du « One game on Xbox One » mais, à l’instar de celui franchi ici, je ne m’y arrêterai pas

Mes 360 jeux Xbox 360, les jeux musicaux ne sont pas sur la photo par manque de place.

LordSuprachris