Connexions artistiques

Publié le 12 février 2014 par Aicasc @aica_sc

Les passionnés d’art latino – américain qui visiteront Washington avant le 2 mars, découvriront avec intérêt l’exposition Our America, the latino presence in America’s Art du Smithsonian American Art Museum

Smithsonian Art Museum

Le Smithsonian Institut est une institution de recherche scientifique, créée sous l’égide de l’administration américaine en 1846. Elle a au fil des années développé ses vocations éditoriales, muséographiques, pédagogiques et éducatives. Le Smithsonian Institut est associé aujourd’hui à un vaste complexe de dix-neuf musées et neuf centres de recherche principalement situés à Washington, gérés par son organisme fondateur, le Gouvernement fédéral américain.

Elia Alba

Quatre – vingt – dix – neuf (92) œuvres de soixante -douze (72) artistes modernes et contemporains, repartis selon neuf thématiques :

Reframing the Past and Present

Migrating Through History

The Graphics Boom

Turning Point

Street Life

Signs of the Popular

Everyday People

We interrupt this Message

Defying Categories

Ana Mendieta

analysent la contribution des artistes latino- américains aux différents courants artistiques américains au moment où a émergé  la notion d’identité collective latino – américaine.

L’expressionnisme abstrait, l’art conceptuel, la performance d’artistes  d’origine mexicaine, cubaine, Porto – Ricaine  sont présentés aux côtés de genres plus traditionnels, paysage, scènes de la vie quotidienne, portrait.

Miguel Luciano

Elia Alba, Miguel Luciano, Magdalena Campos – Pons, Pepon Osorio, Ana Mendieta  participent à cette exposition.

Et ceux qui ne voyagent pas pourront néanmoins avoir un aperçu des œuvres sur le site internet bilingue :

http://americanart.si.edu/exhibitions/online/our_america/online_exhibition.cfm

L’art d’Amérique latine était aussi à l’honneur   dans l’exposition Modernités Plurielles qui s’est achevée fin janvier au Centre Pompidou, notamment dans de nombreuses sections : « Composition universelle », « Anthropophagie », « Indigénisme », « Art déco », « Totémisme », « Architecture d’Amérique latine », « Cinétisme »mais aussi  plusieurs salles monographiques

« Modernités plurielles »  proposait en effet  une vision de l’art moderne renouvelée et élargie. Puisant dans les richesses de sa collection, le Centre Pompidou a présenté pour la première fois d’octobre à janvier dernier une histoire mondiale de l’art de 1905 à 1970 au  travers d’un parcours de plus de mille (1000) oeuvres, avec quatre cents (400) artistes et quarante – sept (47) pays représentés.

« Modernités plurielles » a illustré les rapports complexes et dynamiques entre modernité et identité, universalité et culture vernaculaire, qui traversent toute l’aventure de l’art moderne.

Décentrant le regard pour englober des territoires et des pratiques périphériques ou méconnus, elle proposait  de nombreuses découvertes et établissait de nouvelles narrations. L’exposition a tressé une histoire commune de l’art moderne des pays occidentaux et non occidentaux selon un axe chronologique. Mais en confrontant la succession linéaire des mouvements à une histoire tracée à partir des marges et des périphéries, elle a dessiné  une cartographie des connexions, des transferts et  aussi des résistances.

Des esthétiques jusqu’alors peu représentées ou sous-estimées ont été valorisées comme le  "réalisme magique" latino – américain,  l’art naïf et  l’art brut, la production artistique des artistes du Maghreb,  du Moyen-Orient et de l’Afrique

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