Simone weil, la pesanteur et la grâce

Publié le 14 février 2014 par Halleyjc

“La sensibilité de l’innocent qui souffre est comme du crime sensible. Le vrai crime n’est pas sensible. L’innocent qui souffre sait la vérité sur son bourreau, le bourreau ne la sait pas. Le mal que l’innocent sent en lui-même est dans son bourreau, mais il n’y est pas sensible. L’innocent ne peut connaître le mal que comme souffrance. Ce qui dans le criminel n’est pas sensible c’est le crime. Ce qui dans l’innocent n’est pas sensible, c’est l’innocence. C’EST L’INNOCENT QUI PEUT SENTIR L’ENFER.”