Vendredi 28 février et samedi 1er mars, à l’Institut Lumière, R.W. Fassbinder décrypté par Jean Douchet

Publié le 14 février 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Toutes les informations sur http://www.institut-lumiere.org/

Vendredi 28 février à 20h45

Le Mariage de Maria Braun
De 1943 à 1954, portrait d’une femme et d’un pays. Partis sur le front russe juste après leur mariage, Hermann est porté disparu, tandis que Maria devient entraîneuse dans un bar pour G.I.’s où elle rencontre Bill, un soldat noir… Le film propulsa Hanna Schygulla, égérie de Fassbinder, en star internationale. Un mélodrame et une critique acerbe de l’Allemagne d’après-guerre. (Die Ehe der Maria Braun, All., 1978, 2h, couleur, avec Hanna Schygulla, Klaus Löwitsch, Ivan Desny)

Samedi 1er mars à 10h30

Le Droit du plus fort
Franz, dit Fox, forain au chômage, drague Max, antiquaire qui va l’introduire dans la société homosexuelle bourgeoise. Franz gagne au loto et emménage avec Eugen… Autre mélodrame, des plus cruels. Fassbinder dresse un portrait tranchant de la lutte des classes, avec des héros homosexuels. Plus méconnu, Le Droit du plus fort reste l’une de ses oeuvres les plus marquantes. (Faustrcht der Freiheit, All., 1974, 2h03, couleur, avec Rainer Werner Fassbinder, Peter Chatel, Karl Heinz Böhm)

Samedi 1er mars à 15h

Tous les autres s’appellent Ali
Dans un café fréquenté par des travailleurs immigrés, Emmi, 60 ans, fait la connaissance d’Ali, un Marocain plus jeune qu’elle. Il s’installe chez elle et ils se marient. Leur union fait scandale… Un mélodrame inspiré de Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk (dont Fassbinder était un fervent admirateur), une bouleversante célébration de l’amour.(Angst essen Seele auf, All., 1973, 1h33, couleur, avec Brigitte Mira, El Hedi Ben Salem)

Samedi 1er mars à 17h45

Le Secret de Veronika Voss
Munich, 1955. La rencontre entre Robert Krohn, chroniqueur sportif, et Veronika Voss, star de cinéma d’avant-guerre. Robert découvre qu’elle vit sous l’influence d’une femme, Dr Katz, qui l’approvisionne en morphine… Le cinéaste n’a cessé d’ausculter l’histoire allemande. Avec cet avant-dernier film, il clôt un cycle dédié à l’histoire de son pays vue à travers des portraits de femmes(Die Sehnsucht der Veronika Voss, All., 1981, 1h44, N&B, avec Rosel Zech, Hilmar Thate, Cornelia Froboess)

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