Critiques Séries : Teen Wolf. Saison 3. Episode 19. Letharia Vulpira.

Publié le 18 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Teen Wolf // Saison 3. Episode 19. Letharia Vulpira.


Cette seconde partie de saison, particulièrement sombre, est aussi très étrange. Depuis que la série a aussi donné l’occasion à Stiles de ne plus servir de sidekick cocasse mais de vrai personnage intégré à la mythologie à permis aussi de redéfinir les priorités de la série. Le résultat est particulièrement réussi dans ce tout nouvel épisode où l’on a droit à de la manipulation de téléspectateur au kilomètre. On ne sait plus du tout où donner de la tête et du coup les surprises pleuvent, ne serait-ce que la fin plus qu’inattendue de l’épisode. Bien entendu tout n’était pas parfait dans cet épisode mais globalement il parvient à installer un climat dont il est difficile de se dépatouiller. La force même de l’épisode, celui-ci la puise encore une fois chez Stiles. Ce dernier agit en vrai meneur de troupes alors qu’il était un vrai suiveur il y a de ça encore quelques épisodes. La manière dont l’intrigue évolue au fil de l’épisode est elle aussi fascinante, passant de surprises en surprises (notamment le coach qui se fait tirer dessus, la bombe qui n’est pas du tout à l’endroit où l’on pense, etc.).
Pourtant l’épisode affuble son histoire de tout un tas d’indices mais noyés au milieu de tellement d’informations que le cerveau du téléspectateur n’a pas le temps de tout analyser. Je pense sincèrement qu’il est impossible de ne pas trouver de qualité à un tel épisode. Ne serait-ce que pour l’ambiance. La musique, la réalisation, les décors, etc. tout participe à mettre le téléspectateur en condition. On n’est pas face à un épisode qui veut laisser tomber ses téléspectateurs et du coup on ne s’ennui pas une seule seconde. Je dirais même qu’il y a même trop de choses dans cet épisode. Cela fait déjà plusieurs semaines que Teen Wolf nous fait énormément de concentré d’histoire à hauteur de près de 40 minutes par semaine, il serait peut-être temps de ralentir non ? Je me plains qu’une série ne rame pas pour trouver des intrigues mais il y en a tellement que du coup on n’a pas forcément le temps de tout emmagasiner. Chaque épisode méritait presque d’être vu deux fois. Doc Deaton est aussi de retour.
Je ne m’y attendais pas du tout mais la série n’oublie pas d’être cocasse à la moindre occasion (« Have you worked with wolves before? »). Cette autodérision dont fait preuve la série fonctionne terriblement bien et nous donne envie d’en voir encore plus. Heureusement, l’épisode en est truffé. Mais c’est beaucoup plus subtile ici que d’habitude. Maintenant que Stiles n’est plus vraiment le personnage le plus drôle la série puise alors son humour ailleurs. Cela passe aussi par nos deux petits amis gays qui se roule dans les feuilles mortes pour s’embrasser avec un « You missed me ». C’était tellement mignon mais aussi drôle à la fois. La scène sort de nulle part mais en tout cas ravi le fan que je suis. Pour en revenir au Doc Deaton, ce dernier est donc allé au Japon, soigné un loup garou et tout cela va aussi rapidement nous ramener à Stiles dans la scène finale de l’épisode. Ces histoires de yakuzas permettent clairement de changer l’air de la série et de trouver un nouveau moyen de raconter des aventures garou-esque alors que l’on aurait pu croire qu’ils avaient épuisés leur champ de vision.
Il y a pas mal de personnages mis en danger cette semaine de Isaac au début de l’épisode à Scott à la fin de celui-ci (sans parler de Stiles qui est plus ou moins entre la vie et la mort). Dylan O’Brien prouvait la semaine dernière dans le rôle du mec possédé qu’il était excellent. Cette semaine il revient plus ou moins à la normale avant de redevenir complètement cinglé à la fin de l’épisode. Dans le reste de l’épisode Lydia va demander de l’aide à Peter (ce dernier devait être le grand méchant non ? Pourtant…). Finalement on a tout ce dont on peut rêver dans un épisode de Teen Wolf et même plus encore.
Note : 8/10. En bref, de l’ambiance à l’histoire tout est si jouissif.