Draguer une parisienne, le cauchemar des dragueurs !

Publié le 19 février 2014 par Chrisandflow

 

Véritable terreur sociale des dragueurs de rue dans notre hexagone, la parisienne est un morceau de choix pour tous les séducteurs (hors cas un peu différent des pubs et boites de nuits) qui ont envie de se casser les dents.
Nous parlons ici de la vraie parisienne, la pure « souche ». La catégorie ne désigne pas d’ailleurs forcément une réalité ethnique, mais l’adoption et l’intégration en soi d’un mode de vie parisien commencé en général dès la plus tendre enfance, voire l’adolescence. La parisienne peut aussi être une « banlieusarde chic » c’est-à-dire toutes ces villes proches de la capitale ayant dupliqué le culturalisme parisien. Parmi ces endroits nous avons : Neuilly sur Seine, Boulogne Billancourt, Vincennes, Versailles, etc…

La parisienne donc, entendu au sens de code culturel est une femme baignant dans un ghetto social impliquant l’adoption consciente ou inconsciente d’une multitude de codes formels et informels qu’elle partage au sein d’une communauté qui ne prétend pourtant pas être formalisée comme telle ! Pour être plus concret une parisienne c’est :

- Un appartement à Paris dans un quartier reconnu comme non populaire
- Un travail tendance ou branché lui apportant un salaire correct voire bon
- Toujours au courant des grandes dernières évolutions créatives tendances (en France la mode s’est toujours diffusée à partir de Paris)
- Des sapes toujours à la mode sans aucun effort.
- Jamais trop de fantaisies dans ses tenues
- Une conscience pointue d’avoir un mode de vie élitiste par rapport aux autres français (complexe de supériorité qui ne se traduit pas forcément en termes d’arrogance, long sujet)
- Un agenda chargé, par la multiplication et l’alternance des sorties culturelles/loisirs/voyages
- Un individualisme poussé (la parisienne n’est pas très famille dans ses actes concrets, même si elle a parfaitement conscience de cette valeur fondamentale)
- Un féminisme rongé par son pendant masculin de volonté d’émancipation extrême
- Une conscience politique à tendance libérale-progressiste

-   Une vie creuse de sens bombardée à coup de concepts philosophiques tout aussi creux et dépressifs

-   Une tendance pour le bio et un amour impossible vers le yoga et ce qui tourne autour

-   Une ignorance active et quotidienne envers ses voisins du même immeuble

Liste bien sûr non complète, mais qui donne des indices sur les interactions particulières que rencontre un dragueur lorsqu’il a en face de lui une parisienne.

Ce genre de femme offre beaucoup de difficultés à une rencontre spontanée en milieu public. Ses croyances bien établies, lui donne pas mal de préjugés sur l’intérêt d’accepter un rencart avec un homme inconnu. Elle accepte mal l’idée de perdre le contrôle d’une interaction face à un homme qui assume son statut viril. Plus encore que toutes les autres femmes, la parisienne est une hystérique en sommeil (au mieux) ou carrément active (souvent) nageant dans les eaux troubles du paradoxe, perturbant ainsi sa profonde féminité. Elle reste dans le ni, ni. Ni pute, ni soumise pour commencer par ce qui est connu ; mais également ni tout à fait femme ni masculine non plus. Ni réellement jolie et loin d’être moche aussi. Ni sexy, ni sainte on peut ajouter à ce tableau : ni authentiquement « éclairée » (ouverture d’esprit limité) et loin d’être stupide dans le même temps.

La parisienne fait dans le  blasé branché , et se complaît dans une attitude fermée face à l’élégance et au charme du dragueur. Elle se méfie de ce mâle des temps anciens, trop sûr de lui, socialement différent et trop prolétaire pour oser utiliser la rue comme espace d’expression. A l’instar du jeune mâle désœuvré d’une cité de banlieue, la parisienne enfermée dans un autre type de ghetto, éprouve une méfiance quasi viscérale de ce qui est hors de sa classe sociale.
Plus que jamais, le dragueur en face doit jouer la carte de la ruse et/ou de l’audace. Ruse : si le dragueur a une bonne aisance verbale + les codes vestimentaires reconnus par la nana + un bon prétexte social (il aborde la demoiselle pour une bonne raison) il peut réussir à entretenir une certaine illusion sur 2 ou 3 rendez-vous. Audace : à l’inverse, il peut tenter à fond la carte du mec absolument viril et fonceur, car la parisienne restant malgré tout un être sexué, peut se laisser tenter dans certain cas. Alors le dragueur expérimenté sait qu’il a une fenêtre de tir réduite, il peut coucher avec elle dans l’heure qui suit. Bien que structurellement pro-féministe, elle méprise les mecs trop patients (on n’est plus à un paradoxe près).

Une fois que le dragueur a réussit son affaire (par chance ou par quantité) il n’est pas au bout de ses peines, car la parisienne n’est en général, pas un modèle de femme  décomplexée. Son rapport au sexe manque de sensualité, et possède un côté mécanique ou trop castrateur (refus de certaine position qu’elle juge comme dégradante pour elle). Elle est au sexe, ce qu’elle est dans sa vie de tous les jours. Tout ces faits sont  bien évidemment des tendances et non des règles systématiques.

Un temps, le dragueur aura le fantasme de cette parisienne là. Plus par challenge technique, que par fantasme sexuel d’ailleurs. Une fois qu’il aura eu des aventures avec un petit nombre d’entre elles, il se cristallisera sur d’autres critères.

Voici en clip musical, l’incarnation de touts les fantasmes contradictoires d’une parisienne typique. Ecoutez bien les paroles :