Son de Riz, miracle nutritionnel

Publié le 22 février 2014 par Affaircenter @affaircenter

Le son de riz pour une nutrition optimisée

 

Nouvellement venu sur le marché, le son de riz n’a rien de comparable avec le son d’avoine ou le son de blé. Les trésors nutritionnels du son de riz sont incroyables, s’utilisent de multiples manières dans la cuisine de tous les jours, et révolutionnent l’avenir du bien être personnel.
Le son de riz, kezaco ?

Un grain de riz à la loupe se décompose en trois parties. La plus importante est l’endosperme, constituée principalement d’amidon. On retrouve ensuite le germe ou embryon de la plante qui constitue la partie vivante et enfin, l’enveloppe, appelée le son et qui regroupe le tout :

  • le péricarpe (épicarpe, mésocarpe et endocarpe),
  • le tégument,
  • le nucelle, qui est en quelque sorte le tissu de réserve,
  • la couche aleuronique, riche en protéines.

Comment est-il obtenu ?

Le son de riz biologique est obtenu par abrasion mécanique des grains de riz complets. Il subit ensuite un procédé thermique breveté qui stabilise les composants enzymatiques, empêche le rancissement et surtout préserve l’ensemble des valeurs nutritionnelles de cette partie de grains. Le son de riz représente en effet près de 60% des valeurs nutritionnelles du riz.
De bons lipides

A contrario du grain de riz raffiné riche en amidon, le son de riz possède une teneur en graisses non négligeable de l’ordre de 15 à 20%. Les lipides présents sont non seulement d’une excellente qualité nutritionnelle mais ils apportent avec eux une multitude de substances fonctionnelles comme des tocotriénols, de l’acide férulique et ses esters au pouvoir antioxydant très élevé, de l’alpha-tocophérol : vitamine E à raison de 2-13 mg pour 100g, de la vitamine A, des phytostérols reconnus pour leurs effets sur l’hypercholestérolémie (campestrérol, stigmastérol, bêta-sitostérol) et enfin du gammaoryzanol, une substance présente uniquement dans le son de riz, qui possède une action reconnue sur la régulation du taux de cholestérol et contre l’oxydation de celui-ci.

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D’excellentes protéines

Avec un apport de 12 à 16 g/100g, le son de riz fait partie des aliments végétaux présentant une bonne teneur en protéines. De plus, à l’inverse de la plupart des protéines d’origine végétale, celle du son de riz apportent tout les acides aminés indispensables. On dit alors que la valeur biologique de ces protéines est optimale. De plus, ces protéines sont hypoallergéniques et peuvent donc être consommées par un plus grand nombre.

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Des fibres

Parmi les fibres, on retrouve des fibres insolubles (cellulose, hémicellulose, lignine) remarquablement efficaces sur le transit intestinal et des fibres solubles (pentosones) qui ont la capacité de freiner le passage des glucides dans le sang au moment de la digestion et sont donc recommandées pour les diabétiques qui surveillent leurs glycémies postprandiales.

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Des éléments indispensables

Le son de riz apporte également toutes les vitamines du groupe B c’est d’ailleurs l’une des céréales en contenant le plus, qui permettent de bien métaboliser les glucides et qui ont un rôle important au niveau émotionnel.
Il contient également de l’acide pangamique, parfois appelé également « vitamine B15″, qui est une substance rare et aurait une action sur l’oxygénation.
Il apporte aussi des minéraux : magnésium (5.8-15.1mg/g), potassium (12-27mg/g), manganèse (0.11-0.27mg/g), phosphore (13-29mg/g), calcium (0.4-1mg/g), fer (0.1-0.5mg/g) et des traces de zinc.
Il contiendrait aussi une petite quantité d’IP6 (inositol hexaphosphate), actuellement à l’étude pour contrer la multiplication des cellules cancéreuses et pour limiter la survenue de calculs rénaux.

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Principes actifs et propriétés
Les produits céréaliers sont d’une grande importance pour notre alimentation. L’une des Recommandations alimentaires pour la santé des Canadiens de Santé Canada est de donner « la plus grande part aux céréales, pains et autres produits céréaliers ainsi qu’aux légumes et aux fruits ». Le Guide alimentaire canadien pour manger sainement tient compte de cette recommandation et insiste sur le choix de produits céréaliers à grains entiers ou enrichis. Les autorités américaines, de leur côté, recommandent qu’au moins la moitié des produits céréaliers consommés soient à grains entiers.

Ces recommandations sont basées sur les résultats de certaines études épidémiologiques qui avancent que la consommation de grains entiers serait reliée à un risque moindre de maladies cardiovasculaires et de diabète5, de certains cancers et d’obésité. Ces effets bénéfiques seraient reliés à la synergie entre les nombreux composés contenus dans les produits céréaliers à grains entiers, tels les fibres, les antioxydants, les vitamines et les minéraux. Comme la majorité de ces composés sont contenus dans le son et le germe, on a avantage à consommer les céréales le moins raffinées possible.

Antioxydants

Les antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. Le riz contient une variété d’antioxydants, particulièrement le riz à grain entier. Certains de ces antioxydants ont davantage fait l’objet d’études sur leurs effets potentiels.

Tocotriénols

Dans le son de riz, plus de 70 % des composés appartenant à la famille de la vitamine E seraient des tocotriénols, un type d’antioxydant. Plusieurs études chez des animaux et des humains souffrant d’hypercholestérolémie ont observé que la consommation de ces tocotriénols apportait un effet hypocholestérolémiant. L’une de ces études a aussi observé chez l’humain un effet synergique avec la lovastatine, un médicament hypocholestérolémiant. La consommation simultanée des deux substances diminuait le cholestérol sanguin. À noter que la dose de lovastatine utilisée était plus faible, ce qui permettait de réduire les effets secondaires de ce médicament.

On attribue aussi aux tocotriénols du son de riz des propriétés antitumorales in vitro et chez l’animal, particulièrement lorsque le son est stabilisé à la chaleur ce traitement conserve au maximum les propriétés du son de riz.

Enfin, une revue de littérature scientifique sur les effets des tocotriénols18 mentionne chez l’animal un effet neuroprotecteur même en très petite quantité, et cette molécule est jugée prometteuse pour la protection des cellules cérébrales humaines.

Oryzanols et acide férulique

Les oryzanols sont une famille de composés phénoliques présents dans les matières grasses du riz (notamment le son de riz). En plus d’être antioxydants, ils contribueraient à un effet hypocholestérolémiant chez l’animal et l’humain, ainsi qu’à la prévention des ulcères gastriques chez l’animal. L’acide férulique, un des principaux composés phénoliques du riz faisant partie de la famille des oryzanols, a démontré une capacité à diminuer la tension artérielle chez des animaux souffrant d’hypertension, ainsi que l’incidence de cancers oraux et colorectaux chez l’animal. Toutefois, d’autres études devront être effectuées afin d’analyser ces effets chez l’humain.

Tricine

La tricine du riz brun, un autre composé phénolique antioxydant, s’est distinguée dans une étude en démontrant le potentiel anticancer in vitro le plus élevé parmi sept composés phénoliques du riz, sur des cellules humaines cancéreuses du sein et du côlon.

Anthocyanines

Certaines variétés de riz ont une couleur foncée, tirant vers le pourpre. Cette coloration est principalement attribuable à la présence d’anthocyanines, d’autres antioxydants phénoliques. Des études in vitro ont observé une activité antioxydante élevée des anthocyanines de riz foncé (pourpre ou noir), comparable même aux anthocyanines du bleuet, un des fruits les plus antioxydants. Une autre étude in vitro a démontré une inhibition de la croissance de cellules cancéreuses en présence des composés anthocyanines du riz pourpre. Ces résultats peuvent laisser entrevoir des impacts intéressants pour la santé chez l’humain.

Lectines

Les lectines sont un type de protéines qu’on retrouve fréquemment dans les aliments végétaux; il en existe de nombreuses variétés. Bien qu’elles soient aussi considérées comme des facteurs antinutritionnels (qui diminuent l’assimilation de certains nutriments), de récentes études ont remarqué de nouvelles propriétés potentiellement bénéfiques. La lectine retrouvée dans le son de riz, appelée RBA (Rice Bran Agglutinin) a démontré in vitro la capacité d’inhiber la croissance de cellules cancéreuses humaines. Puisque cette lectine résiste bien à son passage dans l’estomac, on croit qu’elle pourrait demeurer active chez l’humain et ainsi conserver ses propriétés.

Prévention et traitement de maladies

Diabète

Le riz, comme tous les produits céréaliers, peut faire augmenter la glycémie (sucre dans le sang). Toutefois, certaines parties du son de riz pourraient avoir un effet bénéfique chez les diabétiques. En effet, une étude chez près de 150 diabétiques (types 1 et 2) a observé que la portion soluble du son de riz était particulièrement efficace pour atténuer l’augmentation du glucose sanguin, amenant même le quart d’entre eux à diminuer leur dose quotidienne d’insuline ou d’hypoglycémiants oraux pendant l’étude.

Diarrhée

L’eau provenant de la cuisson du riz est considérée comme utile pour aider à traiter les diarrhées légères à modérées, en réduisant notamment le nombre de selles et en améliorant leur consistance. Cette solution ne serait toutefois pas suffisamment efficace pour traiter les diarrhées graves ou celles qui touchent les enfants de moins de quelques mois.

Ses Nutriments les plus importants

Excellente source Manganèse. Le riz brun est une excellente source de manganèse, tandis que le riz blanc en est une bonne source. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

Bonne source Sélénium. Le riz brun est une bonne source de sélénium. Le riz blanc est quant à lui une source. Ce minéral travaille avec l’un des principaux enzymes antioxydants, prévenant ainsi la formation de radicaux libres dans l’organisme. Il contribue aussi à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.

Source Phosphore. Le riz est une source de phosphore (voir notre fiche Palmarès des nutriments Phosphore). Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang. Finalement, le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

Source Magnésium. Le riz brun est une source de magnésium. Le magnésium participe au développement osseux, à la construction des protéines, aux réactions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au bon fonctionnement du système immunitaire. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme de l’énergie et dans la transmission de l’influx nerveux.

Source Zinc. Le riz brun est une source de zinc. Le riz blanc, quant à lui, est une source pour la femme, les besoins de l’homme et de la femme étant différents. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du foetus. Il interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.

Source Fer. Le riz brun est une source de fer pour l’homme, les besoins de l’homme et de la femme étant différents. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux).

Source Cuivre. Le riz est une source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Source Vitamine B1. Le riz brun est une source de vitamine B1. Appelée aussi thiamine, cette vitamine fait partie d’un coenzyme nécessaire à la production d’énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons. Elle participe aussi à la transmission de l’influx nerveux et favorise une croissance normale.

Source Vitamine B3. Le riz brun est une source de vitamine B3. Appelée aussi niacine, la vitamine B3 participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d’énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l’alcool que nous ingérons. Elle collabore aussi au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux.

Source Acide pantothénique. Le riz est une source d’acide pantothénique. Aussi appelée vitamine B5, l’acide pantothénique fait partie d’un coenzyme clé nous permettant d’utiliser de façon adéquate l’énergie présente dans les aliments que nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la synthèse (fabrication) des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux) et de l’hémoglobine.