Indispensable en cuisine et remplace aussi le pharmacien, voire le médecin

Par Panouche

Nul n’a à craindre cette vedette de la cuisine méditerranéenne.

Non seulement elle parfume les mets, mais elle remplace aussi le médecin, voire le pharmacien.

L’ail a la réputation de pourrir l’haleine.

Mais il est aussi responsable de la création du mot "chandail", vers la fin du XIXème siècle, désignant un tricot porté par les maraîchers vendeurs d’ail aux Halles de Paris.

Il aurait pu aussi donner le pluriel irrégulier "chandaulx" puisqu’ails et aulx ont longtemps cohabité, ce dernier n’étant plus que rarement utilisé.

Ce bulbe à l’odeur soufrée tant décriée est l’un des moyens préconisés pour éloigner les limaces dans les potagers: l’efficacité est garantie.

Pour atténuer son effluve dérangeant, il faut lui ôter son germe, que d’aucuns appellent l’indiscret, et l’associer à du persil frais. En faisant cette action, on le rend aussi plus digeste.

Au long chapitre de ses bienfaits, l’ail, à consommer de préférence cru, est surtout reconnu pour sa propriété antibactérienne, mise en évidence par des travaux de Louis Pasteur au milieu du XIXème siècle, ses gousses ont par ailleurs un effet hypotenseur.

Parfois dénommé le roi des végétaux, ce bulbe et cultivé depuis au moins cinq millénaires.

Les esclaves constructeurs des pyramides en percevaient une ration quotidienne, pour leur donner de la force.

Aujourd’hui, l’ail est largement présent dans la cuisine méditerranéenne et dans bien d’autres régions, notamment en Europe de l’Est et, bien sûr, en Chine.

Principalement utilisé comme condiment, l’ail peut être également cuisiné comme légume, cru ou cuit.

Cru, haché ou pilé, il entre dans la composition de nombreuses sauces (aïoli, rouille, pistou).

{article de mtpp paru dans le journal coopération du 25 février 2014}