Pas de liberté sans responsabilté

Publié le 23 février 2014 par Viesansdrogue @nonaladrogue

Stand d'information à Clermont-Ferrand le 23 février 2014


Un commentaire dans un forum m'a fait bondir tant il est emblématique de notre société où nous ne voyons que notre propre intérêt immédiat et au diable les autres.

L'auteur, pour justifier la légalisation, sur laquelle je ne souhaite pas prendre de position, argue de la liberté individuelle.

Il faut que tout un chacun soit libre de se droguer ! 

C'est un principe qui ne tient pas debout pour quelqu'un qui réfléchi un tant soit peu et qui a deux sous de bons sens !

LA LIBERTE INDIVIDUELLE NE PEUT PAS EXISTER SANS RESPONSABILITE.

Une personne dépend de beaucoup d'autres personnes pour vivre, de sa famille, des autres familles, des organisations diverses et variées qui travaillent en interaction. 

La drogue, quelle qu'elle soit altère les perceptions et change souvent la personnalité et forcément cela va impacter l'environnement de la personne. 

Si la personne est libre de vivre sa vie, les autres aussi sont libres de ne pas avoir à supporter ses absences, ses confusions,ses lenteurs, ses oublis, ses sautes d'humeur, à endurer ses injures, ses coups, ses larcins. Nous sommes tous libres de ne pas avoir à supporter de perdre des proches à cause de personnes qui ont perdu le contrôle de leur véhicule, nous sommes libres de ne pas avoir à déplorer "la perte" de notre enfant toxicomane que nous ne reconnaissons plus tant sa personnalité à changé à cause de la drogue et qui fini ses jours en psychiatrie.

La légalisation est de plus un faux problème, un prétexte politique, un sujet qui sert à créer de la confusion dans l'esprit des gens et à détourner l'attention de solutions fonctionnelles, raison pour laquelle je ne souhaite pas prendre position. Ce qui donne vraiment la liberté c'est la connaissance. La chose la plus rationnelle serait de faire une information très factuelle et très globale sur le sujet, ce qui aurait pour résultat que ce sujet arrête à la fois de faire peur et d'attirer.* 

Quelqu'un qui a une véritable connaissance, très complète sur un sujet à une réelle liberté par rapport à ce sujet car elle le maîtrise vraiment. 

Voici ce que j'ai répondu sur ce forum :


Le problème avec les stupéfiants, est que cela altère les perceptions. Donc nos facultés mentales, notre aptitude à penser, sont amoindries et la personne qui en consomme s’en rend rarement compte. Chacun est libre, du moins cela fait partie des droits de l’homme, de disposer de sa propre personne. si quelqu’un veut se droguer et faire ce qu’il veut de son corps et de son esprit ça le regarde. Cependant on ne vit pas seul et nos actions ont des répercussions sur notre environnement. C’est généralement l’entourage qui se rend compte des changements qui affectent la personne qui se drogue. Elle devient plus irritable et moins sociale et elle-même ne se rend pas compte de ce qui se passe. Là où le bât blesse c’est qu’une personne sous l’effet de stupéfiant peut attenter à la vie d’autrui et la détruire, peut détruire des familles par le comportement engendré par certaines de ces substances. J’ai vu moi-même des mères éplorées se faire racketter avec coups et blessures par leur fils ados ou jeune adulte de 18 ans qui sous l’emprise de la drogue avait besoin de sa dose. Ce n’est pas pour rien que les pilotes d’avion et d’autres métiers où il est nécessaire d’avoir toute sa concentration et tous ses moyens ont interdiction de consommer drogues ou alcool.
La liberté s’arrête où commence celle d’autrui. LA LIBERTE NE PEUT PAS EXISTER, POUR PERSONNE, SANS LA RESPONSABILITE QUI VA AVEC.Les drogues sont liposolubles et vont se loger dans les tissus de l’organisme contenant des lipides comme le cerveau (qui se je ne me trompe pas contient environ 70 % de phospholipides, les parois des cellules, des vaisseaux, etc..) Elle ne s’éliminent pas totalement et se stockent. Il existe en plus le phénomène dit de relargage qui eut faire re expérimenter des trips et faire replonger des années après que la personne ait arrêté d’en prendre. En effet si quelqu’un des années après se met à la suite par exemple d’un exercice physique intense à consommer des graisses de réserve de l’organisme, les substances toxiques qui y étaient logées peuvent se retrouver à nouveau dans le sang et provoquer des phénomènes similaires à ceux expérimentes au moment de la consommation.
* Ce n'est pas paradoxal soit dit en passant : on peut observer que ce que l'on ne connaît pas à tendance à faire peur et la peur engendre le mystère car il faut bien mettre des informations là où le vide persiste à cause la peur qui empêche d'aller regarder. Ce mystère qui est un mélange de vérité et d'information inventées à tendance à attirer les curieux qui se font attraper comme la mouche par le miel)