Acteur de son destin !

Publié le 02 mars 2014 par Libracteurs

ACTEUR DE SON DESTIN !

Lors d’une récente réunion de travail locale, j’ai été amené a justifier la croisade de LIBR’ACTEURS et du RASSEMBLEMENT CITOYEN, pour rendre le citoyen acteur de son destin.
En cette affaire permettez-moi de me référer à SCHUMPETER, pour faire du neuf il faut casser de l’ancien, ou pour le dire autrement, la destruction de certaines citadelles peut être créatrice.

C’est à mon sens l’un des axes majeurs à l’aube des prochaines élections Européennes. Il faut effectivement avoir le courage de dire et d’écrire que l’EUROPE est à repenser et à rebâtir. Le nier est faire le lit des extrêmes ou celui de l’abstention.

Face à l’Europe, le citoyen de base est mal à l’aise. Mondialisation, nouvelles technologies, dictature de l’urgence, sont pour beaucoup autant de chevaux de Troie de l’impérialisme économique US, du dumping social des BRICS, enfin et surtout terreau fertile pour les capitaux douteux et les lobbies de tous genres.

Nous devons dire que nous ne sommes pas dupes, et qu’une Europe trop ouverte ne nous protège pas. Le temps est venu de revoir le lien entre le territoire de proximité et le global, européen ou mondial. Certains on parlé de « GLOCAL ».

Les Etats n’ont plus le monopole du pouvoir.ils sont challengés, par les multinationales, les fonds « souverains » ou pire « Hedge Funds », par les maffias qui pervertissent la démocratie.
L’Economie mondiale comme l’économie Européenne n’est plus maitrisée par les Etats mais par des instances hybrides, qui pondent des normes. Il ne s’agit pas de lois, pas de décrets, pas de codes, mais des diktats élaborés dans un flou artistique coupable, compte tenu du poids qu’elles ont sur le quotidien de nos concitoyens.

Nous devons dire, que nous ne prenons pas le libre échange pour argent comptant et que P BAIROCH a raison quand il dit qu’aucun corps vivant ne peu survivre longtemps, si il accepte tout de l’extérieur, sans trier le bon grain de l’ivraie entre ce qui lui est vital et ce qui lui nuit.
C’est a l’aune de cette lucidité que nous devons peser pour que l’Europe de demain, dans des frontières revisitées, joue ce rôle de filtre protecteur, et d’agent re-distributeur pour atténuer les effets d’une mondialisation qui détruit et creuse les écarts. Une EUROPE, qui doit s’attacher à assurer les grands fondamentaux du bien être, en santé publique, sécurité, emplois et éducation notamment.
Le reste relève du détail, ou de la proximité, et donc du bon principe de subsidiarité.
R. Hasselmann