[CR] Semi de Paris 2014

Par Lerunnergeek @lerunnergeek

Vous devez déjà être au courant mais grâce à un jeu concours sur Facebook, j’ai pu participer au Semi de Paris sous les couleurs de la team TomTom.
J’ai fait deux versions de l’article pour que tout le monde y trouve son compte: une version très longue et détaillée du provincial qui découvre les courses de masse (pour ceux qui veulent des détails) et une version courte (pour cela vous pouvez directement se rendre au paragraphe conclusion)

J-1 : mise sous tension

L’aventure commence samedi lorsque je débarque de Paris depuis mon petit coin de beaujolais. En sortant de la gare, je profite de mon timing large pour me balader et partir en repérage du parcours et surtout de la fameuse « bosse » du 9eme km de la Taine.
La veille, j’avais demandé (avec ironie) le D+ sur Twitter et les habitués m’avaient informé des « bosses » 9ème et du 17-18ème km. [Allez les trailleurs troll, vous pouvez rire !]
Bref après repérage du petit coup de cul du 9eme je me rends au Parc floral de Vincennes pour retirer mon dossard.

En arrivant j’aperçois Greg runner micro en main, en plein préparatif de podcast. A l’entrée, se trouve le mur post it mis en place pour l’occasion où tous les participants peuvent laisser un mot. J’y vais de mon petit commentaire et j’en profite pour discuter avec le CM du semi de Paris qui fait quelques clichés des messages laissés par les coureurs.

 

Je passe rapidement les différentes étapes pour récupérer le pack dossard et teeshirt. Je me rends sur le stand TomTom pour récupérer le tee-shirt de la Team et prendre les consignes pour le lendemain. Après quelques échanges avec l’équipe, je continue ma virée sur le salon. Il n’y a pas de stands vraiment délirants mis à part le stand Overstims où j’ai l’impression d’être à Disney ou face à une brigade Mc Do. Les vendeurs avec l’uniforme brandé et une foule de runners en quête de produits magiques dont ils espèrent abuser lendemain pour gagner quelques centièmes sur le chrono.

J’ai pu tester les écouteurs de la marque monster quelques minutes : difficile à mettre (j’imagine la difficulté pour les mettre avec un peu de transpiration), bonne tenue mais gêne présente (je pense qu’avec le temps on s’y habitue), le prix assez onéreux… Bref pas vraiment emballé par le produit. (Avis à confirmer lors du futur test)

Je regarde Twitter pour voir si des personnes sont présentes sur le salon pour retirer leur dossard. Marvin a l’air d’avoir quelques soucis pour retirer son dossard à distance. Un petit arrêt au stand des réclamations, une impression et me voilà avec le dossard de Captain. En retournant au stand TomTom, j’aperçois Steven et Johan. Les présentations faites, nous retrouvons Cécile devant le stand photo pour immortaliser l’événement

Après cette première partie, direction le subway sous les indications de Steven: « alors il est sur le chemin, c’est pas loin ». Hu ! On fait bien 3 kms avant d’y arriver! C’est l’idéal pour commencer à s’échauffer les mollets. On en profite pour échanger sur la course à venir.

Jour J : c’est la guerre !

Après une nuit agitée et mon rituel d’avant course, je prends la direction du départ pour retrouver les autres membres de la Team TomTom. Le métro se rempli à chaque arrêt de mecs en collant faisant des blagues douteuses pour masquer le stress pré-course.
Arrivé à 9h15, il y a déjà foule ! J’arrive à la bourre pour retrouve les membres de la team. Un comble pour le mec qui a deux montres aux poignets (la forerunner 220 et la TomTom runner). J’ai fait la rencontre de Ludovic, Runaddict, Rodrunner, Ali, Perrine, daddyTheBeat, Olivia, Marvin, Benedicte et les autres que j’oublie (je m’en excuse). C’est déjà l’heure de partir vers nos sas respectifs. Direction le sas 2h avec Olivia, Marvin et Bénédicte.

La course : La bonne gestion récompensée

Le départ officiel de la course est donné mais nous devons attendre environ 50 minutes pour passer la ligne.
Je décide de prendre une allure très tranquille pour assure sur le parcours sans avoir de pépins physiques sur les derniers kilomètres comme lors du semi du RunInLyon.

J’avale les premiers kilomètres facilement avec Marvin. Olivia a décidé de mettre un coup d’accélérateur pour un arrêt au stand (Vous en serez un peu plus en lisant son super CR)

Au 3ème kilomètre, je profite du faux plat descendant pour accélérer légèrement. Les jambes sont là. Au 5ème km, j’espère prendre un verre d’eau au ravito mais il ne reste rien. La course continue. Je passe sans problème la petite bosse du 9eme et je récupère dans la descente. Au 10ème, je commence à tirer la langue et j’espère trouver un peu d’eau. En arrivant c’est Beyrouth. Je prends 2 min pour boire, faire tomber un peu le cardio et je repars.

Tout va bien, le chrono me plait, mon allure est stable, le cĹ“ur va bien et les jambes aussi. C’est la cool attitude !

J’essaie de maintenir mon allure en dessous des 6′/km pour me laisser de la marge au ravito du 15eme km pour le réhydrater et souffler un peu avant les faux plats montants du 16ème et 19ème kilomètres.

Malgré les cadavres qui bloquent le passage durant les deux derniers kilomètres, j’essaie d’accélérer un peu pour finish sans sprinter comme certains décérébrés à la quête du millième ultime.

L’après course, nous devons attendre pour recevoir la fameuse médaille en chocolat et quelques trucs à l’ultime ravitaillement.

Je passe cette étape pour me rendre au salon des partenaires retrouver mes coéquipiers, discuter des temps et me ravitailler. J’en profite pour passer entre les mains d’un kiné-ostho une dizaine de minutes. Les masseuses exotiques n’étaient pas prévus au grand regret de certains.

Le petit coup de vitriol

C’est une belle course de masse où il est pas évident de profiter du paysage. L’ambiance est plutôt agréable mais vraiment faiblarde. C’est à croire que les préjugés des provinciaux sur les parisiens soient vrais. Je vous passe détails sur les gens essaient de traverser le flot de coureurs en les insultant…

Je vais aussi en mettre une couche sur les coureurs vous inquiétez pas. Sur le parcours il y avait des grands bacs verts où les organisateurs avaient pris la peine de placer un slogan amusant avec une cible, oui vous voyez de quoi je parle ? Le truc où on met ses déchets? Allez je vous aide : c’est la poubelle ! Vous le saviez ? Alors pourquoi vous jetez les bouteilles,les verres, les restes d’oranges et de bananes sans compte les tubes de gel par terre !!! Vous balancez aussi vos déchets sur le sol de votre cuisine ?! Et ce sont les même qui se donnent bonne conscience avec le tri sélectif : « Moi j’ai 14 poubelles à la maison : une pour les verres, une pour le papier… » une pour ta connerie oui !

Et les formules de politesse lorsque quelqu’un vous tend un verre ou une bouteille ? Un « bonjour » et un « Merci » et si possible avec le smile n’a jamais tué personne! Alors pourquoi vous ne le faites pas ?? Quand je vois certains perdent patience lorsque qu’un bénévole tarde à le « servir ». J’ai envie de lui répondre : « mec, fais toi plaisir tu ne seras pas recordman »! Vous me direz que je suis candide, qu’il y des cons partout et tout le tralala. Bah là des cons, ils étaient en masse !

Voilà c’était le moment coup de gueule !

En version courte

Pour les feignants qui veulent aller à l’essentiel, je vais la faire court. Je suis maintenant sĂťr que les courses de masse ne sont pas faites pour moi. Pour faire simple, tu subis le flux de coureurs ce qui t’oblige à slalomer si tu veux rester dans ton allure.

Je tiens quand même à remercier TomTom sans qui je ne serais jamais monté à La Capitale pour faire une course de ce genre.

J’ai également fait la rencontre d’un max de monde : des gars du Ch’nord, Steven, Johan, David; des membres de la team TomTom (Ludo, Rodrigue, Perrine, Runnaddict et les autres… et de mes partenaires de course Marvin, Olivia et Bénédicte. Un pensée pour tous ceux que j’ai pas pu croiser, un prochaine fois je l’espère.

Ah oui, j’ai terminé la course en 2h07′ !