Critiques Séries : The Crazy Ones. Saison 1. Episode 16. Zach Mitzvah.

Publié le 04 mars 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Crazy Ones // Saison 1. Episode 16. Zach Mitzvah.


Il y avait quelque chose d’assez amusant dans cet épisode mine de rien. Ce n’était pas parfait mais il y avait suffisamment de bons moments pour que l’on finisse par apprécier le spectacle. Notamment quand on retrouve James Wolf en train de chanter des chansons de Chicago ou bien que Cheryl Hines (Subergatory) devient l’une des meilleures guests que j’ai pu voir dans cette série. Ce n’est pourtant pas quelque chose à quoi je m’attendais pas le résultat est bel et bien là. « Zach Mitzvah » réunissait tous les ingrédients pour avoir un épisode réussi. En effet, une Bar Mitzvah, un client un peu farfelu, une soirée qui tourne mal, etc. Tout était fait pour que cela soit drôle. Le résultat est là et j’ai donc passé un agréable moment. Je pense que le problème de The Crazy Ones c’est de ne pas savoir parler au plus grand nombre. Elle mélange pas mal de choses dans cet épisode et je pense que son non-succès est dû justement à ces problèmes là. Comme l’aspect familial. On sent qu’il y a un truc qui se développe à chaque épisode de ce point de vue là mais le scénario ne sait pas l’embellir comme il se doit car The Crazy Ones est engoncée dans tout un tas d’autres choses.
A commencer par le côté comédie de bureau. C’est certainement l’aspect le plus visible de The Crazy Ones. Mais ce n’est pas forcément ce qui lui réussi le plus. Cette semaine notamment. Je n’ai pas vu une comédie de bureau mais une vraie comédie avec une sorte de bande d’amis qui tentent de sauver leur mise dans une affaire avec en l’occurrence ici… un client. Mais cette cliente (puisque c’est le personnage de Cheryl Hines) n’est pas une cliente typique. Au contraire, elle est assez différente de ce que l’on a l’habitude de voir dans la comédie. C’était plus lumineux, plus énergique, plus drôle. Je n’ai donc point boudé mon plaisir. Mais le problème c’est que The Crazy Ones n’est pas totalement intéressante non plus. La série a aussi encore des défauts. Notamment quand il s’agit d’utiliser Simon. Robin Williams est un électron libre que l’histoire ne semble pas savoir où mettre, contrairement à Sarah Michelle Gellar par exemple. Cette dernière est vraiment à sa place, surtout quand il ne sait pas comment gérer une situation qui, plus ou moins à cause d’elle, a dégénéré.
Mon seul regret dans cet épisode c’est Lauren. J’aime beaucoup cette femme mais malheureusement elle ne sert à rien dans cet épisode. Amanda Setton, si jamais il y avait une saison 2 de The Crazy Ones, serait donc de celles qui sauteraient. Je ne pense pas que CBS renouvellera sa comédie, notamment car ses audiences sont plus que médiocres et qu’elle a baissé les bras en la changeant de case depuis cet épisode mais peu importe je serais là jusqu’au bout, comme avec toutes les séries de David E. Kelley. Je peux suivre ce créateur dans l’adversité et même avec ses séries les plus médiocres. The Crazy Ones n’est pas son oeuvre la plus intéressante mais malgré tout il y a un truc sympathique qui se dégage de cette série. Et surtout de cet épisode que j’ai finalement beaucoup aimé comme vous pouvez vous en douter. Reste encore à voir comment les six prochains épisodes vont venir à bout de cette saison sans réelle direction. Car on ne peut pas dire que la série ait un réel but. Peut-être une séparation entre Sydney et Simon ? Mais ce serait trop déjà vu et pas assez palpitant.
Note : 7/10. En bref, du bon The Crazy Ones.