Questions existentielles. - Haibun -

Publié le 10 mars 2014 par Raymond_matabosch

En préambule au texte "Questions existentielles" ci-dessous

Et si nous évoquions les noms d'un supposé Dieu unique dans les religions monothéistes... Allons-nous nous y retrouver ? D'autant que si l'on décortique bien les écrits Bibliques et la Torah, Yavhé a une épouse, et si l'on épluche le Coran et les hadich de Mohamet, Allah à 3 filles donc, obligatoirement, une épouse... Avec cela.... pensez-vous qu'il soit nécessaire de goinfrer de "j'aime" ce dieu unique et de se gargariser du verbe "Aime" ? Si tel était, tout n'étant qu'hypocrisie, ce ne serait qu'insolence...


Questions existentielles.
- Haibun -

Fétichistes et anthropomorphiques, - croyance ou doctrine concevant l'Homme à l’image de la Divinité et attribuant, à la Divinité, une forme corporelle et des passions semblables à celles des Hommes -, comme le sont, encore de nos jours, sans nulle exception, toutes les religions patriarcales, - un Dieu créateur -, les religions de l’Antiquité, - Égyptiens, Assyriens, Phéniciens, Perses, Carthaginois, Grecs, Romains, Gaulois, Germains... et des centaines d'autres moins émergentes -, tout autant patriarcales, étaient, en outre, au différent de celles, abrahamiques, dites-monothéistes, - judaïsme, chrétienté et islam -, en nos temps présents, - exceptées celles d’Extrême-Orient, Inde, Japon... ou Chine -, dites-polythéistes. Qu'en fait, depuis près de dix mille ans, Dieu est la compréhension du concept du « chef suprême », imaginé par des seigneurs et des chefs de guerre qui, pour se refaire une virginité tout en privilégiant leur propre enrichissement, s'étaient auto-proclamés « religieux », un utopique, chimérique et illusoire « chef suprême » n'ayant, ne cherchant même pas à les aider lorsqu'ils ont besoin d'aide, aucun pouvoir sur les individus.

Entraîner le peuple
dans une grande aventure,
mythe religieux,
s’avérant être panacée
d'esclavage programmé.

Aussi est-il nécessité inconditionnelle de porter des yeux critiques sur l'homme, ce dont il est capable de manigancer et de commettre, au nom de Dieu, dans l'univers du mal, pour imposer ses lois, son vouloir et son pouvoir d'absolutisme, cet homme qui, d'après le Tanakh et d'après la Bible, dans le livre de la Genèse, au premier chapitre, versets 26 & 27, « Dieu dit : ‘Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, - ou sur les animaux domestiques -, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.’ Dieu créa l’homme à son image : Il le créa à l’image de Dieu, homme et femme il les créa, - ou il les créa mâle et femelle - »,

Un influx divin,
création spirituelle -
Pensée suffisante.
Genèse illusoire
d'un thaumaturge avisé -
Lapin sortant d'un chapeau.
Ainsi religions
naissent d'esprits éthérés -
Science sans conscience.

d'après la sourate Al-Baqara, - La Vache -, versets 28-31, le Coran donnant une version de l'histoire d'Adam, « Créé par Dieu qui lui donne l'image la plus harmonieuse parmi ses créatures, à partir de terre glaise et qu'il établit en vicaire sur la terre, Adam reçoit la connaissance des noms de toutes choses », et d'après Al-Bukhârî et Muslim, parole rapportée et reconnue comme étant authentique, le Prophète Muhammad affirme, « Dieu a créé Adam à son image », l’imam An-Nawawî rangeant ce hadith dans la catégorie des traditions comprenant des éléments descriptifs et le savant Ibn Hajar Al-'Asqalânî expliquant que le déterminant possessif « son », - en arabe le pronom « hu » -, se rapporte à Adam lui-même, ce signifiant qu'Adam n’ayant pas suivi les différentes étapes de croissance, comme c’est le cas pour ses descendants, Dieu l’a créé sous une forme achevée,

Faire siens écrits
d'autrui et berner le monde -
Thaumaturge escroc.
Et les porter au Pinacle,
dans la barbarie entraîne.
Génocides, Guerre
Sainte, Inquisition, Croisades,
Exterminations -
Atrocités programmées
en nom d'un Dieu sanguinaire.

cet homme à qui Dieu accorde toute latitude d'agir et lui laisse, en toute impunité, perpétrer, accomplir et concrétiser ses exactions, et il est d'autant plus nécessité inconditionnelle de faire sienne la pensée attribuée à Bouddha : « Si Dieu permet la pratique de telles calamités sans jamais sévir, Dieu ne peut être bon, et s'il ne peut les en empêcher, Dieu ne saurait être Dieu. »

Outres chimériques
de néant emplies - Lavages
assermentés de cerveaux.
Tracer un chemin
vers l'abîme transportant -
Asservissement gradué.
En belles paroles
bafouant décence humaine,
commun des mortels berné.

Enfin, plus troublant encore, selon le Coran, - « contenant la même religion que celle qui aurait été révélée à Moïse ou à Jésus, mais cette fois-ci adaptée au nouveau contexte et destinée au monde entier » -, livre sacré de la dernière religion monothéiste qui, tout comme les deux précédentes, est œuvre des hommes, Yavhé-Dieu-Allah aurait envoyé, sur terre, à différents peuples, à différentes époques, de nombreux prophètes. Ainsi, le judaïsme et le christianisme, tout comme l'Islam qui, à l'avis de l'auteur du Coran, et au vu de ses affirmations sur le Tawrat, - Torah en hébreu -, et l'Evangile, - disponibles à son époque -, livres reconnus comme étant « la parole authentique de Dieu en aucun cas falsifiée », auraient été révélés par Yavhé-Dieu-Allah. Mais ce qui choque le plus est, d'une part, le nombre de Dieux, certains à consonance féminine mais masculinisés, qui pullulent dans ces écrits, YHWH, Yahweh, - ou Yawho ou Yawha -, Yavhé, Jehowah ou Yehowah, El, Eloah, Eloha, - les -, Elôhïm, Adonaï et de dizaines d'autres, - El `Elyon, El Shaddaï , El `Olam, El 'Haï, El Ro'i, El Elohe Israel, El Guibor, El Maqom, El Shaddaï, Shalom, Shekhinah, Yah, YHWH Elohei Tzevaot, Elohei Tzevaot, Adonaï YHWH Tzevaot, YHWH Tzevaot, Abi, Adon Olam, Ribon Olam, Ribbono shel Olam, Boreh, Avinou Malkeinou, Melekh ha-Melakhim, Ehiyeh ch'Ehiyeh, Ehyeh acher Ehyeh, Elohei Avraham, Elohei Yitzchak ve Elohei Ya`aqov, Magen Avraham, El ha Guibor, Emet, E'in Sof , Ro'è Israël, YHWH-Ra-ah, HaKaddosh, Baroukh, YHWH-Yireh, YHWH-Rapha, YHWH-Niss'i, YHWH-Shalom, YHWH-Tsidkenou, YHWH-Shama et Tzour Israël -, pour le Tanakh et la Bible,

Un seul créateur,
de toute création, juge
et soutien – Théisme.
En bonnes paroles,
les vérités énoncées -
Choses qui n'en sont.

et les 99 noms de Dieu, - Allah, Al-Rahmân, Al-Rahîm, Al-Malik, Al-Qoddoûs, As-Salâm, Al-Mo'min, Al-Mouhaîmin, Al-'Aziz, Al-Jabbâr, Al-Motakabbir, Al-Khâliq, Al-Bâri', Al-Ghaffâr, Al-Qahhâr, Al-Wahhâb, Al-Razzâq, Al-Fattâh, Al-'Alîm, Al-Qabid, Al Bâsit, Al Khâfid, Al Râfi', Al Mou'izz, Al Moudhill, As Samî', Al Basîr, Al Hakam, Al 'Adl, Al Latîf, Al Khabîr, Al Halîm, Al Adhîm, Al Ghafoûr, Ash Shakoûr, Al Aliyy, Al Kabîr, Al Hafîdh, Al Mouqît, Al Hasîb, Al Jalîl, Al Karîm, Al Raqîb, Al Moujîb, Al Wâsi', Al Hakîm, Al Wadoûd, Al Majîd, Al Bâ'ith, Ash Shahîd, Al Haqq, Al Wakîl, Al Qawiyy, Al Matîn, Al Waliyy, Al Hamîd, Al Mohsy, Al Moubdi', Al Mo'îd, Al Mohyî, Al Momît, Al Hayy, Al Qayyoûm, Al Wâjid, Al Mâjid, Al Wâhid, As Samad, Al Qâdir, Al Moqtadir, Al Moqaddim, Al Mo'akhir, Al Awwal, Al âkhir, Az Dhâhir, Al Bâtin, Al Wâli, Al Mota'âli, Al Barr, At Tawwâb, Al Mountaqim, Al Afoww, Al Ra'ûf, Mâliko l Molk, Dhou l Jalâl wa l Ikrâm, Al Moqsit, Al Jâmi', Al Ghaniyyn Al Moughni, Al Mâni', Ad Dhâr, An Nâfi', An Noûr, Al Hâdi, Al Badî', Al Bâqi, Al Wârith, Al Rachîd et As-Sabur -, dans le Coran,

Époque inconnue,
Ka'ba, en Mekwarb(1), bâtie -
Ses trois cent soixante idoles.
Les jours de l'année
en Hubbal, Al-Lât, Manât,
Al-'Uzza, Marie... taillés.
Palais, lieu-sacré
ou synagogue ? - Le lieu
sanctuaire pour tribus.
Du pénitent, règle,
la circumambulation -
Rituel multi-millénaire.
Avant musulmans,
les pèlerins Quraychites,
a Al-lât, culte y vouant.
Portant des guirlandes,
les animaux immolés -
Leur caractère sacré.

et, d'autre part, que les appellatifs « Le, Eloha et – les - Elôhïm » sont les formes hébraïques du nom arabe Allah, - Allâh, ou Hubal, l'idole pré-islamique arabe, polythéiste, en cornaline rouge, adorée à Médine, était pour tous, avec ses trois filles Al-Lât, Al-Uzzâ et Manât, la personnification du monde divin -, tous désignant Dieu ou, Elôhïm étant le pluriel d'Eloha, des Dieux.

Multiplication
des noms et Dieux à foison -
Farce religieuse.
Sur des impostures
et non des réalités -
Écrire des dogmes.
Inspirés par Dieu
et cent fois remaniés -
Écrits falsifiés.

« Monothéistes », dit-on, des religions abrahamiques, mais le monothéisme du Tanakh, de la Bible et du Coran, dans l'histoire humaine, est la plus grande imposture, la plus ignominieuse supercherie, la plus répugnante mystification et la plus abominable escroquerie auxquelles l'homme amorrito-qaraylo-cananéo-aryen, - Liban, Chypre, Koweït, Israël, Palestine, Jordanie, Syrie, Irak, Iran et Arabie septentrionale -, son concepteur, s'est prêté et les trois religions, - Judaïsme, Catholicisme et Islam - qui en découlent n'ont fait et ne font que renforcer cette imposture, cette supercherie, cette mystification et cette escroquerie qui continuent à traumatiser l'humanité. En effet, ne dit-on pas que le Tanakh, la Bible et le Tawrat, - la Torah en hébreu, également connue comme les « Cinq Livres de Moïse » ou « Pentateuque » -, ont fait connaître à l'humanité, ce qui est une hérésie, le Dieu unique. Ces livres, au différent, font l'apologie du polythéisme, - une centaine de Dieux, de Déesses et de demi-Dieux, non comptés les anges, les archanges, les démons, les djinns, les géants..., et les prophètes ou messagers, étant répertoriés dans leurs écrits -, et le Yavhé-Dieu-Allah amorrito-qaraylo-cananéo-aryen, n'est qu'un Dieu entre toutes les Déités, les Elôhïms, du panthéon divin.

Dans le Proche-Orient
ancien, bien avant Hébreux,
un peuple inconnu.
Concluant Alliance,
Dieu et tribu de nomades -
Genèse d'Assur.
Vénération telle
que naît nation assyrienne -
Capitale Assur.
Mais le précédant,
terres Akkad et Sumer,
Enlil, Roi des Dieux.
Et lui succédant
en Babylone la belle,
Marduk protecteur.
Préférence aux autres,
peuples soumis rendant culte,
tous des Dieux obscurs.

Si Yavhé, dans le Tanakh et la Bible l'un des Dieux de la cosmogonie judaïque et catholique, comme au Psaume 78 :35, par exemple, « Et ils souvenaient qu'Elôhïm était leurs rochers et El Elyôn leur Rédempteur », ou dans les fragments « 4QDeutj bny 'lwhm » où El 'Elyôn « fixe les limites selon le nombre des Dieux » , ou dans les « tablettes ougaritiques », ou ʿElyôn « sépare l'humanité en soixante dix nations selon ses soixante dix fils et chacun d'eux devenant Dieu Tutélaire de sa nation », Yahvé étant le tétragramme de tous ces noms de Dieux,

Inscriptions, vestiges
et sanctuaires - Panthéon
divin surpeuplé.
Bien peu différents
des peuples prédécesseurs,
Hébreux monolâtres(2).
Leur emboîtant pas,
monde angélique chrétien -
Idoles taillées.

Allah, dans le Coran, est la reprise d'une idole pré-islamique arabe, Allâh, - ou Hubal -, vénérée à La Mecque et à Médine entre autres lieux, dans le Hedjaz et autres terres mésopotamiennes, où était venu s'installer, en 622, à l'Hégire, - après qu'indésirable dans la cité, il ait été forcé de quitter La Mecque -, le prophète Mohamed qui, par exemple, dans la sourate de l'Étoile, verset 20-23, avait, dans une première version, recommandé qu'on rendît un culte à trois déesses, Al-Lat, Al-`Uzzâ, et Manât, appelées les « filles d'Allah » et considérées, par les Quraychites, - la tribu de Mohamed -, comme des « filles de Dieu. »

Islam arrivant,
Anges et Djinns pullulant -
Imiter Hébreux.
Qu'ainsi impostures
et falsifications criardes
font monothéisme.

Enfin, l'Islam, la dernière née des religions dites-monothéistes, établissant la révélation que Dieu avait jadis faite aux prophètes amorrito-qaraylo-cananéo-aryens, se voulant religion universelle, en oublie qu'elle est aussi religion abrahamique dont son Dieu El 'Elyôn, - Yavhé-Dieu-Allah -, le Dieu créateur de l'Univers, Omnipotent et Omniprésent, est déjà Dieu de toute l'humanité et chacun de ses soixante dix fils est Dieu tutélaire de l'une de ces soixante dix nations.

Pillant sans compter
les entrailles religieuses -
Religion nouvelle.
Et comme pour juifs,
le dogme du Dieu unique -
Allah musulman.
Célébrer Yavhé
dans Temple à Jérusalem(3) -
Allah dans Mosquée(4).

Les pré-judaïques, - Dieux tels El, père de l'humanité et de toute créature, époux de la déesse Asherah et père de nombreux Dieux dont Hadad, Yam, Mot..., ou Elôhïm ou Ceux qui viennent des cieux, qui se retrouvent sous des graphies proches dans le Tanakh, la Bible et le Tawrat -, tout comme les pré-islamiques, - Dieux tels Ouzal, Al Galsal, Al Ilah ou Celui qui est aimé et Celui à qui l’on se soumet, Al Rahman ou Al-Rahmânn, une sourate adressée aux humains et principalement aux Djinns, créatures célestes, lui étant consacrée, qui se retrouvent dans le Coran -, croyaient à des divinités diverses et multiples, à des Dieux qui naissaient, vivaient et mouraient. Et si Allah a trois filles, - donc une femme pour les enfanter -, les trois Déesses Al-Lat, Al-`Uzzâ, et Manât, Yahvé, lui, a une épouse, Ashera, la reine du ciel, à laquelle des offrandes, - libations, gâteaux, encens -, étaient sacrifiées.

Si le Tanakh, contenant six cent treize commandements édictés à Abraham, par Yavhé, et comportant outre la composante écrite, une dimension orale, est un acronyme désignant la Bible hébraïque, ce nom découle, tout comme Qur’an, - récitation et proclamation publique de la parole d’Allah -, de l'hébreu « QRA », et tout autant, « Qu'ran », - désignant le Coran -, est très proche du Quraysh, - langue de la tribu du prophète Mahomet, Quraychites, descendant d'Adnan et, par lui, de la tribu hébraïque d'Ismaël -, « Qu're », - ou livre sacré des anté et pré-islamistes -, Allah étant la version masculine d'Al-Lat et les pèlerins, à la Mecque, faisant toujours sept fois le tour du haram, - la Ka'aba anté et pré-islamique et islamico-musulmane -, comme aux temps des cultes à Al-Lat, ou le haram, - mot d'origine chaldéo-araméenne -, suivant des papyri découverts sur l'Île Elephantine, - communauté juive des VIe/Ve au IVe Siècles avant notre ère -, et dans les ruines d'un temple avec « holocauste, encensement et oblation », « le territoire sacré » des Dieux, aux temps pré-judaïques, puis pré-islamiques, et le harem, - même racine que haram -, « le territoire sacré » des Déesses voilées, étaient contigus.

« Monothéistes », dit-on, des trois religions abrahamiques, polythéistes plus sûrement mais concept habilement détourné, initialement, au Ve Siècle avant notre ère et allègrement repris, au VIIe Siècle, par Mohamed, dans sa transcription du Coran, et ses successeurs, dans leur retranscription adaptée du dit-Coran, en en isolant habilement un tout en les conservant tous sous une même entité polycéphale, dans le but de professer l'enseignement d'un Dieu unique, Yavhé-Dieu-Allah, et de le monolâtrer sur les fondements d'un livre sacré incréé, à l'instar du Coran matériel qui n'est que la représentation physique partielle d'un Coran supérieur, occulté aux yeux du profane, un Coran enregistré sur une Table gardée, - Le Coran, « Les signes célestes », LXXXV, 21-22 -, un livre caché, - Le Coran, « L'Eccénement », LVI, 78 -, que le Coran décrit comme « la Mère du Livre », - Le Coran, « La Famille d'Imram », III, 7 -.

Alors se posent les questions existentielles : « Que sont les beaux écrits sacrés qui présentent, sous un regard voluptueux et soporifique, pour les adeptes des religions, monothéistes et polythéistes, les développant avec emphase et concupiscence, les volontés de Dieu ? » et « Quels en sont, autres que les supposés Moïse, David, Ezéchias, Josias, Enoch, Esdras, Néhémie..., et Mohammed, - tous, excepté le Roi David, des ignares -, les vrais rédacteurs ? »
Notes :
(1) Mekwarb : La ville de La Mecque, pour nom officiel Makkah al-Mukarramah, est mentionnée IIe Siècle, par Ptolomée, Géographie VI, sous les toponymes de Makoraba, - suggérant la présence d'une ressource en eau pérenne qui attire une population sédentaire et près de laquelle la Ka'ba est bâtie à une époque indéterminée -, et de Lathrippa, D'origine sémitique, Mekwarb désigne le « palais », le « lieu-sacré » ou la « synagogue », et Mikrab, le « temple » ou le « sanctuaire »
(2) La monolâtrie, une forme de polythéisme, est le culte rendu à un dieu de préférence aux autres, sans nier pour autant l’existence des autres dieux, dont certains ont un rapport privilégié, eux aussi, avec d’autres peuples.
(3) Suivant Jean Soler, « Vie et Mort dans la Bible », - Éditions de Fallois, Paris, Mars 2004 -, le culte du Dieu Unique, IHVH, était réservé aux seuls Juifs et ne pouvait se célébrer qu'au Temple de Jérusalem. Les archéologues ont mis au jour deux panneaux où il est écrit, en grec et en latin : « Qu’aucun étranger ne pénètre à l’intérieur de la balustrade et de l’enceinte qui entourent le sanctuaire. Celui qui serait pris ne devrait accuser que lui-même de la mort qui serait son châtiment. »
(4) La Mosquée de La Mecque est construite autour de la ka'aba, - simple cube vide fabriqué en pierre jouxtant, dans un angle, une pierre noire connue sous le nom de « Al-Hajar al-Aswad », seul vestige de l’édifice original qui aurait été construit par le prophète Abraham et son fils, mais en fait une météorite -, consacrée à l’adoration du Seul Vrai Dieu, Allah, par les seuls musulmans. En outre, au anté et pré-islamisme, elle faisait déjà l'objet d'un culte immémorial et du plus important pèlerinage annuel de l'Arabie qui se doublait par la foire d'Ukâdh et qui était un centre majeur de réunion annuelle pour les tribus préislamiques venues débattre de questions commerciales, politiques ou sociales, mais aussi pour ses joutes de prose et de poésie. La religion des tribus anté-islamiques était le polydémonisme, ou l'adoration, « dans le désert », des pierres, des météorites, des arbres, des sources, et chaque objet sacré, objet de tabous religieux, était entouré d'un haram, - ka'aba dont, pour celle de La Mecque, contenant plus de 360 idoles -, le « territoire sacré ».