Prions pour la mort, Olivier Gérard

Par Maliae

Résumé : Voulant sauver des millions de vies, va-t-il le payer de sa propre mort ?
Martonne, quarante ans, directeur d’un laboratoire indépendant, s’apprête à révolutionner le traitement du cancer du poumon avec une nouvelle molécule. Très vite, dans la sphère très fermée des géants de la pharmacie, les manoeuvres s’aiguisent pour engloutir le petit - mais génial - inventeur.
Tâche facile : ayant investi tout son capital dans le développement de son médicament, Martonne est à fond de cale. Calixte Ellsner, deuxième mastodonte mondial des laboratoires, jette son dévolu sur lui : il lui propose le rachat. Martonne refuse.
Erreur fatale.

Avis : Un thriller vraiment sympathique et un peu stressant également (comme tout bon thriller). Le début m’a paru un peu lent, le temps que les choses se mettent en place, qu’on rencontre les divers personnages, etc. Néanmoins je me suis rendu compte à la fin que ce n’était pas anodin, que ce qui se disait dans le début du livre était important pour la suite et les révélations qu’on allait nous faire. L’une d’entre elle d’ailleurs m’a fait délirer, je l’avais pas du tout vu venir et je l’ai trouvé excellente. D’autres révélations nous sont faites tout au long du livres, et j’ai beaucoup aimé les liens qui existent un peu entre tous les événements.
Martonne m’a bien plu, j’ai aimé son caractère, j’ai aimé sa façon de ne pas se laisser faire, il a bien sûr fait quelques erreurs, mais il n’est pas prêt à se laisser marcher sur les pieds. C’est aussi un grand rêveur qui fera tout pour réaliser son rêve, sans se laisser avaler par d’autres plus grands que lui. Il ne recherche pas la solution de facilité. Mis au pied du mur, il continue quand même de se battre et de rechercher des solutions. C’est un personnage que j’ai vraiment apprécié. J’ai quasiment détesté tous les autres. Hormis Dauphin qui est véritablement fidèle à Martonne, Dawn la femme décédé de Martonne, et Stefano son meilleur ami, je les ai tous trouvé un peu pourri ou pourri jusqu’à la moelle. Aucun n’était attachant, ils avaient tous une idée derrière la tête. Que ce soit Walter pour avoir sa dose, Ellsner pour avoir le pouvoir, et les autres que Martonne rencontre, y en a pas un qui m’a été sympathique. Peut-être Walter vers la toute fin, mais les autres non.
Dans ce livre on ne s’ennuie pas – sauf peut-être un peu au début – il y a beaucoup d’actions, de retournement de situations et y a pas mal de moments stressants, je me suis pas mal inquiété pour Martonne. Des fois je croyais qu’il fonçait le nez droit dans un piège, et en fait non.
Jusqu’à la fin on a des rebondissements, et de sacrés rebondissements parfois. J’ai beaucoup aimé la fin, très ouverte qui nous laisse le soin d’imaginer comment ça a pu se passer ensuite.
C’était vraiment une histoire sympathique et j’ai passé un bon moment.

Le petit truc qui énerve : beaucoup de coquilles dans le livre, de mot en plus ou en moins, au bout d’un moment ça énerve.

Le comment du pourquoi j’ai mis aussi longtemps à le lire : en ce moment j’écris, j’écris et j’écris. J’ai besoin de me vider la tête, et j’écris encore. C’est moins passif que lire et j’ai besoin d’écrire. En plus le soir je suis fatiguée, du coup j’avais du mal à rester longtemps le nez sur mon bouquin. Mais je vais essayer de me ressaisir. De continuer à écrire, mais de partager avec la lecture.

La petite dédicace de l’auteur :

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