Papy belge : arrachage de cheveux

Par Plumesolidaire

Le culture victimaire n'est pas mon fait.

J'aime trop l'éthique de la conviction quand elle est tempérée d'éthique de la responsabilité.

Même si mon coeur penche toujours plus vers la conviction et l'emporte sur la raison.

C'est le prix de l'altruisme.

Il y a les gens irresponsables dont j'arracherais les cheveux - je vitupère assez contre eux -, il y a les gens pour lesquels je m'arrache ce qu'il m'en reste (Et heureusement il m'en reste beaucoup).

Ce Papy d'origine belge en est de ces gens, dont la situation me révulse; et c'est à la chevelure de la CAF que je voudrais m'en prendre.

Parfois faudrait peut-être arrêter de couper les cheveux en quatre avec ceux qui n'en ont plus du tout sur le sommet de la tête.

Plume Solidaire

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Mr …………………………………….

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75019 PARIS

CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES DE PARIS

75656 CEDEX 13

Paris le 6 mars 2014

OBJET : diminution de la dette des prestations

N° allocataire : ……………..

Madame, Monsieur,

J’accuse réception du courrier du 11 décembre 2013 qui m’informe d’un trop perçu d’un montant de 2  869,79 €.

Une retenue mensuelle de 47 € est effectuée depuis décembre 2013.

Vous trouverez ci-joint en retour votre courrier dîment complété, accompagné des pièces justificatives de ma situation.

Mes ressources mensuelles de retraité se composent de la retraite de la CNAV pour un montant de 562 € et de ma retraite complémentaire de 262 €, soit un total de 824,74 €.

Mon loyer est fixé actuellement à 580 € et je m’acquitte chaque mois du montant de ma mutuelle santé pour 85 €.

Mon reste à vivre s’élève par conséquent à la somme de 159 € auxquels il convient de déduire mon assurance habitation pour un montant de 12,66 € par mois, soit 146 €.

Les 47 € qui me sont prélevés depuis décembre pour le remboursement de mon trop-perçu me contraignent à subsister avec  moins de 100 €.

Agé de 75 ans, sans l’aide de la Mairie de Paris – 143 € - il me serait impossible de vivre décemment.

Je sollicite en conséquence une remise gracieuse partielle ou totale de ma créance.

Comptant sur un examen bienveillant et dans l’attente d’une réponse favorable,

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.