La Basilique de Montmartre vandalisée et saccagée : banalisation des actes anti-chrétiens

Publié le 19 mars 2014 par Raymond_matabosch

La Basilique de Montmartre vandalisée et saccagée : banalisation des actes anti-chrétiens

Dans l'univers manichéen de la gauche qui perd pied, les adversaires sont soit des pourris, soit des nazis. « Le Parrain », a titré Libération pour illustrer les écoutes judiciaires dont Nicolas Sarkozy a été la cible durant six mois. Le « retour aux années 1930 » est l'autre cliché que récitent les commentateurs acquis au hollandisme pour qualifier le réveil de la société civile et son rejet des tyrannies idéologiques. À l'instar de Vladimir Poutine et de la propagande russe, qui voient des fascistes partout chez les Ukrainiens en quête de démocratie, François Hollande recourt à une même violence d'État, en réponse à la contestation grandissante de ses résultats. Ce qui se met en place, sous couvert d'un moralisme emphatique, est une radicalisation. La gauche affolée devient de plus en plus sectaire. Mais ses impostures accélèrent sa chute.
Sur les colonnes de la Basilique de Montmartre, qui ferme ses portes de 23 heures à 6 heures du matin, un ou plusieurs inconnus ont inscrit, à l'aide de bombes de peinture rouge et sur une cinquantaine de centimètres de hauteur, divers slogans anarchistes et anticléricaux dont « Feux aux chapelles », « Ni Dieu, ni Maître », « À bas toutes les autorités » ou encore « Fuck le tourisme ».
Une autre inscription appelle à la « solidarité Monica et Francisco », semble-t-il en référence à Monica Caballero et Francisco Solar, deux militants chiliens incarcérés en Espagne après un attentat à l'explosif commis le 2 octobre 2013 contre la basilique del Pilar de Saragosse. Une bonbonne de gaz remplie de poudre noire avait causé d'importants dégâts à l'intérieur, faisant un blessé. L'attentat avait été revendiqué par le « Comando Insurreccional Mateo Morral », groupuscule qui avait signé l'attentat visant le 7 février 2013 la cathédrale de La Almudena, à Madrid. Depuis leur prison, « Monica et Francisco » ont rédigé un communiqué menaçant d'un « désastre général ».
Sur la porte et le parvis de la Basilique, construite pour « laver Paris de l'affront de la Commune » et de ses 30.000 morts, de grosses inscriptions en lettres capitales rouges et noires proclament: « A BAS TOUTE AUTORITE », « FEU AUX CHAPELLES », « NI DIEU NI MAITRE NI ETAT » « A BAS DIEU » « 1871 VIVE LA COMMUNE » « SOLIDARITE AVEC MONICA ET FRANCISCO » « BURN ME » « ALLEZ DEBOUT LES GRANDS CHASSEURS D'ETOILES ». L'inspiration anticléricale et anarcho-communiste est évidente. Elle vient rappeler en creux que s'en prendre à une communauté à raison de son appartenance à une religion est un acte profondément antirépublicain, en ce qu'il menace le vivre ensemble.

Des personnalités de gauche, des ministres et des responsables politiques socialistes ont légitimé les méthodes ultra violentes
Les auteurs de cette agression non revendiquée à ce stade sont vraisemblablement issus de ces groupuscules d'extrême gauche, qui prospèrent depuis un an avec l'aval des autorités politiques, et qui se sentent encouragés par l'expression d'une cathophobie décomplexée. En qualifiant rageusement de « fachos », « homophobes », « dieudonnistes », « intégristes » ou « obscurantistes » les opposants aux projets sociétaux du gouvernement, en appelant à « tirer sur eux », en souhaitant leur « mort » ou que des bombes explosent sur leur passage, des personnalités influentes de gauche ou autres ministres et responsables politiques socialistes de tous poils, (comme Pierre Bergé, Cécile Duflot, Michèle Delaunay, Denis Baupin, Bruno Julliard, Caroline Mecary, Mohamed Toubache ou Jean Bourdeau) ont légitimé les méthodes ultra violentes de ces groupuscules.
Quel responsable politique aujourd'hui aura assez de sensibilité pour condamner ces actes antichrétiens odieux, pour expliquer en quoi ils portent atteinte à nos valeurs républicaines, et pour témoigner de sa solidarité avec ceux dont la foi intime a été blessée, comme cela a été fait de manière unanime et justifiée il y a quelques semaines lors des inscriptions antisémites de Toulouse?
L’extrême-gauche et l’État accusés de concert
Si la classe politique est quasi-unanime pour dénoncer ces tags violents, d’aucuns accusent l’extrême-gauche, dont les codes sont facilement identifiables derrière les symboles graffés hier soir. Mais d’autres pointent du doigt l’État et ses ministres…