Les déviances sexuelles des intervenants de la DPJ

Publié le 20 mars 2014 par Veritejustice @verite_justice

 QUAND LE PROTECTEUR DEVIENT L’ABUSEUR

Lorsqu’une personne est en situation de confiance ou d’autorité avec un enfant, qu’il soit mineur ou âgé de 18 ans et plus, la notion de consentement, exprimé ou présumé, ne peut pas être invoquée pour justifier l’activité sexuelle.

Toutes personnes en situation d’autorité peut par malice ou soif de satisfaire ses désirs sexuels personnels peut commettre un abus sexuel et les intervenants de la DPJ font partis de toutes ces personnes.

2006: Une éducatrice de Trois-Rivières aujourd’hui âgée de 36 ans a été condamnée à six mois de prison pour avoir embrassé et caressé trois jeunes contrevenants de 17 ans. L’un était même allé chez elle en l’absence de son mari. Ils avaient alors eu une relation sexuelle.

Pavillon de Cité-des-Prairies, où sont enfermés les délinquants les plus dangereux du Centre jeunesse de Montréal. 

2007:  Un garçons, membre bien connu d’un gang de rue, a séduit une intervenante de 21 ans. Dès qu’il a retrouvé sa liberté, elle a démissionné pour partir vivre avec lui. La même année, l’histoire s’est répétée. Une autre jeune éducatrice de l’unité. Un autre bébé. Un autre membre de gang de rue!

Les deux durs ayant déjà fêté leurs 18 ans, leurs ex-éducatrices ont échappé de justesse aux poursuites pour «exploitation sexuelle» de mineurs en situation de dépendance.

Novembre 2007: Une intervenante de Cité-des-Prairies âgée de 47 ans a été arrêtée par la police. Un de ses collègues l’avait prise en flagrant délit, penchée au-dessus d’un jeune en érection.

Malgré son arrestation, elle n’a jamais été poursuivie au criminel. Est-ce parce qu’elle a aidé la police en témoignant au procès pour meurtre d’un autre garçon du centre jeunesse, qui lui avait confessé son crime?

Toujours en 2007: L’intervenant jeunesse Evon Smith qui travaillait au centre jeunesse Batshaw a été condamné à un an de prison pour avoir entraîné deux adolescentes en difficulté dans un jeu où la gagnante méritait… de lui faire une fellation!

«Les victimes avaient été retirées de leur milieu familial pour être protégées. Elles étaient vulnérables et ont été manipulées… Cette infraction peut remettre en question la confiance du public dans les centres de protection de la jeunesse»,

Commentaire de juge ayant traité le dossier

2009: Une ex-éducatrice d’un centre jeunesse, Isabelle Duchesne, a plaidé coupable à trois chefs d’accusation d’agression sexuelle sur des adolescents.

La jeune femme a entretenu des relations amoureuses et sexuelles avec deux adolescents de 16 et 17 ans.

Pour ce qui est de la troisième victime, on parle d’attouchements uniquement.

Son travail d’éducatrice au centre jeunesse la plaçait en position d’autorité face à ses victimes.

Toujours en 2009: Zaid Alokka travaillant auprès des jeunes a été reconnu coupable d’attouchements sexuels sur une adolescente. Monsieur  était agent d’intervention dans un centre jeunesse lorsque les gestes ont été posés

La juge Céline Lamontagne a soutenu que, même si l’accusé était au fait que la jeune fille avait tendance à mentir, il n’avait pris aucune mesure particulière. «Au contraire, il y a même eu échange d’informations personnelles entre les deux. Monsieur était en situation d’autorité et son but était d’assurer la sécurité des jeunes», a-t-elle mentionné.

Un autre détail troublant pour Alokka, c’est que son ADN a été retrouvé sur le corps de la plaignante. Pour sa défense, il s’est dit victime d’un coup monté.

2010: John-Anthony O’Reilly, ex éducateur de la DPJ, a reçu une peine d’emprisonnement de 2 ans pour avoir abusé sexuellement et physiquement cinq jeunes garçons dans les années 60 et 70.

Les faits reprochés à O’Reilly se sont principalement déroulés au centre d’accueil Mont D’Youville de la région de Québec où il faisait régner la terreur sur les jeunes garçons âgés de 11 à 13 ans..

En plus de les battre à coup de ceinture, il a abusé d’eux à de multiples occasions. Sans émotion apparente, l’homme a été mené en cellule sous le regard de trois de ses victimes.

2012: «Un chef éducateur devient un abuseur, y-a-t-il pire abus de confiance, a-t-elle demandé à la cour. Il a brisé le lien de confiance, c’est une trahison.» Me Sylvie Lemieux procureur de la couronne dans l’affaire de Roger Cantin, 65 ans, coupable, 30 ans plus tard, d’attentat à la pudeur et de grossière indécence sur un jeune enfant de 11 ans.

2013: Les services anglophones de la DPJ sont plongés dans une controverse sans précédent, alors qu’un de leurs intervenants a conçu un enfant avec une cliente, avant de s’enlever brutalement la vie.

Pendant des mois une femme qui avait perdu temporairement la garde de son fils, a eu des relations sexuelles avec un intervenant des Centres de la jeunesses et de la famille Batshaw. Elle affirme qu’il lui aurait fait miroiter la possibilité de régler ses problèmes avec la DPJ.

Cette dernière poursuit la DPJ et ­réclame 500 000 $ pour pourvoir à l’éducation de son fils.

L’avocat de la jeune femme, Me Michel F. Perreault, ne mâche pas ses mots: pour lui, Peter Fergus est un «prédateur». Il lance un ­appel à la population pour localiser d’au­tres «victimes potentielles» de l’intervenant.

À suivre d’ici la fin 2014

DPJ poursuivie pour 500 000 $

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