Et comble de l’ironie de la chose observée en laboratoire, quand les listes sont arc-en-ciel, comme à Grenoble, forcément, c’est encore plus compliqué pour des journalistes pressés, puisqu’elles peuvent échapper à l’ analyse binaire de la calculette. Or donc, pas de bol pour ce journaliste que je respecte pourtant, je tiens à le souligner, regarder la réalité politique qu’il veut ausculter alors qu’elle a déjà été préalablement ripolinisée par les bons soins du Sieur Valls ne marche pas. Ce bidouillage opportunément opéré avant ces élections avait d’ailleurs été évoqué par Libération , qui a choisi de s’en moquer à notre détriment, conformément à la ligne rédactionnelle suivie également par un Allemagna dont l’allergie à la gauche alternative et l’anti-mélenchonnisme primaire sont à présent bien connus. Voilà d’ailleurs qui donne des pistes sur le type de gauche que privilégie ce journal depuis longtemps, j’en profite en passant.
Toujours est-il que, alors que ce brouillage de pistes à gauche a été dénoncé bien avant les élections, notre bon Samuel est tombé dans le panneau et s’est prêté – involontairement je le suppose car je le sais intègre - tant au jeu qu’à l’ intention du petit Machiavel de bas étage qu’est Valls.. Notre bon Ministre de l’Intérieur qu’on dit potentiellement premier ministrable doit jubiler. Il n’en attendait pas mieux.