À l’origine de la suprématie judiciaire en Amérique du Nord : Marbury v. Madison (1803)

Par Monarchomaque

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Après deux siècles de croissance effrenée, cette suprématie judiciaire s’illustre très bien par la prétention illégale qu’à la Cour suprême américaine d’amender de son propre chef la Constitution des États-Unis…

·Le jugement de 1962 prétend avoir ajouté une « clause d’exception » au Premier amendement (qui protège le libre exercice de la religion au palier fédéral) à l’effet que l’on peut « adorer (Dieu), prier et lire la Bible excepté si nous sommes sur la propriété d’une école publique ». Outre l’invalidité de cette clause d’exception en droit moral, sa validité est également absente en droit positif. En effet, amender la Constitution avec une clause d’exception ne compte pas parmi les pouvoirs de l’aile judiciaire de l’État fédéral américain. L’Article 5 de la Constitution américaine définit le processus par lequel la Constitution peut être amendée : tout changement à la Constitution nécessite l’approbation d’au moins deux tiers (2/3) de la Chambre des Représentants et l’approbation d’au moins deux tiers du Sénat ou l’approbation d’au moins la majorité (50% +1) d’au moins trois quarts (3/4) des législatures des 50 États (donc 38 États minimum). Cela n’a évidemment jamais été respecté, et depuis 1962 le système judiciaire fédéral américain viole cette exigence constitutionnelle de façon permanente.·Qui détruira la délinquance judiciaire de la Cour suprême américaine, et de tous les tribunaux ayant des prérogatives équivalentes partout ailleurs dans le monde ? Assurément, l’armée formée par les procureurs de Jésus-Christ, Roi des rois, Magistrat des magistrats, Juges des juges, enseigne 1 Corinthiens 15:24-26.