Un album passe-partout qui s’écoute n’importe quand, n’importe où et avec n’importe qui.
Cette feel good attitude se dégageait des deux premiers albums de Mac DeMarco et se ressent aussi sur Salad Days. Le musicien excelle dans la composition de chansons légères et efficaces, à la fois dignes d’une terrasse d’été que d’un café hivernal ou d’une nuit d’insomnie. Sa musique est une sorte d’hybride entre le produit d’un crooner de ruelle et d’un adolescent qui apprend la guitare.
Il est à peu près impossible de ne pas aimer ça.
L’album débute sur Salad Days, une soft chanson indie rock animée par deux mélodies de guitares et les back vocals du chanteur. Si la musique n’a rien de particulier à première vue, c’est après plusieurs répétitions de l’album qu’on découvre à quel point ce disque est facile d’écoute. Les mélodies de guitares sont simples, mais délicieusement rêveuses, un peu comme pourrait le faire Real Estate.
Cette atmosphère lay back s’écoute ensuite sur Blue Boy, Brother, Goodbye Weekend, Go Easy et Johnny’s Odyssey. Les mélodies efficaces semblent tellement facile de composition qu’on pourrait croire que Stephen Malkmus a été impliqué quelque part dans l’écriture de ce disque.
Quelques morceaux se démarquent des autres, particulièrement Chamber of Reflection avec ses deux synthés nocturnes. Mais même lorsque Mac DeMarco troque les guitares pour les claviers, son attitude demeure la même.
Salad Days est un disque passe-partout, simple à aimer, qui s’écoute partout, n’importe quand, que ce soit au parc Lafontaine en lisant un livre le dos contre un arbre ou dans un café montréalais un dimanche après-midi.
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