La loi des seigneurs

Par Sylvie-Uderzo

J’ai le plaisir de vous annoncer en avant-première la sortie prochaine (17 avril) du livre La Loi des Seigneurs aux Éditions Michalon. Ce document rapporte par le menu tous les détails du dossier qui m’oppose depuis bientôt 7 ans à l’entourage de mes parents. Un livre pour briser l’omerta et permettre, enfin, aux lecteurs de connaitre une réalité qui devrait en décoiffer quelques uns… Je vous laisse découvrir le texte de la quatrième de couverture qui présente le document et la préface que j’ai tenue à rédiger. Je vous invite à ouvrir vos yeux et vos oreilles : voici la véritable histoire que personne ne connait encore !

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L’ART DE LA GUERRE APPLIQUÉ À UN PETIT VILLAGE BRETON !

Ce document, basé sur les éléments d’un dossier judiciaire et médiatique complexe, rapporte la quotidienneté violente, parfois pathétique, d’une affaire qui a amené l’un des géants de la bande dessinée, Albert Uderzo, à connaître une situation qu’aucun druide n’aurait pu prédire. Ce que Jules César n’avait pas réussi, des acteurs industriels, protégés par de larges réseaux d’influence, l’ont fait : le village d’Astérix n’appartient plus à ses créateurs.

L’arme préférée des prédateurs modernes ? Remplacer la réalité par une divinité contemporaine : le storytelling, cette science où la communication se substitue à l’information.

Ce document est aussi le carnet de bord d’une résistance venue gripper le bon fonctionnement de cette “fabrique du mensonge”. On assiste à l’éternel combat du pot de terre contre le pot de fer, le combat d’un couple – le nôtre – tentant de préserver sa famille face à une légion d’envahisseurs.

Ce livre raconte enfin comment la police, la justice et les médias peuvent, aujourd’hui, s’entartrer sévèrement sous le joug de la loi des puissants, loi des seigneurs !

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7 ANS DE MALHEUR ! (Préface)

« Sept ans de malheur ! Pourtant, je n’ai jamais brisé de miroir ! Sept de combats judiciaires ! Trop, c’est trop, la coupe est pleine ! Si ce livre, aujourd’hui, voit le jour, c’est pour qu’enfin la véritable histoire soit racontée.

Nous l’avons voulu comme un témoignage de ce que nous avons réellement vécu et ressenti depuis l’automne 2007. Notre motivation première est de démontrer que, qui que nous soyons, anonymes ou célèbres, une vie peut, du jour au lendemain, basculer dans un monde parallèle, je dirais même plus, dans une quatrième dimension.

La spécificité de cette histoire, dans laquelle je n’aurais jamais pu imaginer me trouver, c’est cette opposition entre un père et sa fille, entre mon père et moi. Et pourtant, l’histoire de ma vie a été façonnée par ce père. C’est le paradoxe dans lequel des hommes de l’ombre cherchent depuis le début à m’enfermer.

Ce livre est destiné à remettre les choses à leur place : ce n’est pas contre mon père que nous menons la lutte, mais bien plutôt contre son seul entourage toxique qui tire les ficelles à son seul bénéfice. Le combat est bien destiné à sortir mes parents de ce piège.

Toute ma vie durant, j’ai porté à l’homme qu’est mon père un amour inconditionnel, une admiration immense pour son oeuvre, et j’ai été fière, à l’ombre de ce commandeur, d’y consacrer vingt ans de ma vie professionnelle.

L’idée qu’il puisse croire, sans la moindre preuve, que j’ai failli, m’est absolument insupportable. Mon souhait est qu’il comprenne enfin ce qui s’est réellement passé et qu’il retrouve la confiance et l’amour qu’il m’a toujours portés.

Je ne me sentais pas capable, pour un certain nombre de raisons, de décrire par le menu l’ensemble de ce dossier. Notamment des raisons affectives. Mais, il était nécessaire, face au rouleau compresseur de nos adversaires, de rapporter notre réalité. Une réalité basée sur les documents officiels en notre possession.

Pour ce faire, mon mari a bien voulu s’en charger, ayant été l’auteur d’Uderzostorix (1991), une biographie d’Albert Uderzo. Et il avait une raison supplémentaire. Il était devenu, mois après mois, le chiffon rouge agité par l’entourage de mon père. Leur objectif était d’aveugler le coauteur d’Astérix afin de leur permettre de faire main basse sur le village gaulois et, ce faisant, briser une famille. Mon père ne s’est pas aperçu que sa colère avait été savamment orchestrée pour qu’il ne puisse jamais faire machine arrière.

Je garde, secrètement, l’espoir que notre détermination et notre sincérité permettront d’aboutir à une fin heureuse.

J’insiste, cette histoire n’avait aucune raison d’être. Pour ce qui nous concerne, elle ne reposait sur rien. Ce livre démontrera par contre les raisons qui ont poussé les acteurs à agir comme ils l’ont fait. J’invite le lecteur à se faire sa propre opinion par la lecture de ce document. »

Irréductiblement,

Sylvie.