Critiques Séries : Rake (US). Saison 1. Episodes 9 et 10.

Publié le 13 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Rake (US) // Saison 1. Episodes 9 et 10. Hey, Good Looking / 50 Shades of Gay.


Après ces deux épisodes il ne reste que deux épisodes avant la fin de la série et je dois avouer que je ne comprends toujours pas ce que FOX a pu trouver à cette série pour oser la commander. En plus d’être grossièrement écrite, peu développée, les personnages manquent cruellement d’intérêt. Keegan a beau être intéressant, le reste n’est pas très excitant et c’est bien dommage. Surtout que je trouve assez amusant Greg Kinnear par moment. Oui, j’ai petit à petit appris à apprécier certaines interventions du personnage. Ce dernier a beau être légèrement bête sur les bords par moment il est toujours là pour gagner des affaires dont personne ne semble vouloir. Comme dans « Hey, Good Looking ». Maintenant que Keegan a rejoint la firme de son ami, il décide de prendre le cas de Holly Phillips, une cliente qui est accusée du meurtre de son mari. L’idée aurait pu être bien développée dans un tribunal mais la série se concentre sur le superflu encore une fois. Keegan de son côté va devenir suspect dans une affaire de meurtre totalement différente : celle du Maire Bazrmann. C’est certainement ce qu’il y a de plus amusant car le reste manque cruellement de bons dialogues.
C’est en tout cas ce que je remarque quand je vois à quel point les scénaristes s’égarent un peu de partout. La première partie de l’épisode est tout ce qu’il y a de plus classique et de plus ronflant. Puis tout d’un coup cela devient bordélique mais cela ne veut pas pour autant dire que le côté bordélique de Rake est réussi. Car une fois de plus, il y a erreur sur la marchandise. La série tente de nous vendre à la fois le personnage de Keegan, ses diverses addictions (alcool, sexe) et puis quelques affaires judiciaires. Dans tout ça, seulement le personnage de Keegan est intéressant et encore, seulement quand il n’est pas embrumé derrière ses histoires de sexe avec toutes les filles de Rake. Car la série a pris un malin plaisir à donner au personnage toutes les femmes possibles et imaginable. La scène finale de « 50 Shades of Gay » était parfaite pour lui. Mais le téléspectateur que je suis ne peut pas s’empêcher de penser que la série est complètement vide et que c’est un simple cache misère pour hétéros en manque de films porno. Et ce même si cela reste particulièrement soft.
« 50 Shades of Gay » était un peu plus fun alors que Peter Jacobson (House) incarne le rôle de Max Fawcett, un agent qui tente de faire enfermer Darnell/Jules. L’acteur n’est pas mauvais dans le rôle mais cela tourne un peu trop en rond par moment. Notamment dans la première partie de l’épisode. Je remarque que Rake a énormément de mal avec les premières parties d’épisode. Tout est assez mal écrit et l’on s’ennuie pas mal. Pourtant, il y a énormément de potentiel pour faire d’autres choses dans d’autres registres. Enfin, c’est ce que je ressens. Keegan va s’amuser à pénétrer (sans mauvais jeu de mots) dans un monde de sexe. C’est tout ce qu’il aime au fond. L’histoire est tout de même sacrément rocambolesque mais c’est ce qui rend le tout presque intéressant. En tout cas, la série gagne quelques points en allant dans tous les sens dans la seconde partie. Car le bordel est justement un peu moins sérieux. Car Rake ne cherche pas toujours à prendre tout ce qu’elle raconte au premier degré et ici cela pouvait se voir. C’était donc assez plaisant à suivre et ce n’est pas plus mal (et ce même si j’en attendais peut-être un peu trop de la part de Rake au premier abord).
Finalement, ces deux épisodes étaient tout de même décevants. Il y a de bonnes idées ici et là mais globalement ce n’est toujours pas la joie. Vous allez me dire, pourquoi poursuivre une série qui maintenant n’a aucune chance d’être renouvelée, je ne sais même pas moi même. Peut-être par masochisme pur et simplement. C’est en tout cas la conclusion que je suis venu à faire.
Note : 3/10 et 4/10. En bref, toujours de l’ennuie et des grosses ficelles pas très passionnantes.