En réponse, le Président a annoncé tout à l’heure, qu’un projet de loi serait présenté à l’Assemblée avant l’été, afin de généraliser le service minimum d’accueil à l’école ! Le texte obligera les professeurs grévistes à se déclarer comme tels 48 heures à l’avance et les communes à organiser l’accueil des enfants, qui sera pris en charge financièrement par l’Etat.
“Cela ne peut pas être fonction du bon vouloir du maire de la commune. Je veux que même en cas de grève les enfants soient accueillis dans les écoles et que les parents qui le souhaitent puissent exercer leur droit légitime au travail. Je respecte le droit de grève, mais la grève pose des difficultés insurmontables à beaucoup de familles”, a plaidé Sarkozy. Et “elle pose des problèmes d’égalité, car il y a ceux de nos compatriotes qui peuvent faire garder leurs enfants et ceux qui n’en ont pas les moyens”.
A gauche, Julien Dray a déploré que “Le gouvernement et le président de la République se mobilisent pour créer les conditions d’un nouveau et détestable conflit, ayant pour objectif d’opposer et de diviser un peu plus encore nos concitoyens”, tandis que le PCF, dénonçant “une provocation hors sujet”, estime que que “la volonté de Nicolas Sarkozy de créer un service public de casseurs de grève est inadmissible et révoltante (…) Ce n’est pas en baillonant le mouvement social que Nicolas Sarkozy répondra aux aspirations des françaises et des Français”.
Les salariés sont appelés à descendre dans la rue le 22 mai prochain pour défendre la “retraite solidaire”.
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