Des solutions pour éradiquer les maladies des plantes du jardin !

Par Françoise Attali

« Le post d’aujourd’hui est consacré à la grande variété de parasites qui guettent les plantes d’ornement, potagères du jardin et je voudrais vous aider à les éradiquer en vous donnant des solutions naturelles de traitement qui sont moins chères que les produits chimiques vendus dans le commerce, plus respectueuses de l’environnement.

La liste ne sera pas exhaustive, loin de là car je préfère vous citer que les maladies les plus connues afin d’aider les jardiniers amateurs qui sont souvent démunis devant ce type de problème.

Je vais commencer par vous parler de Loïdium, également connu sous le nom de ‘maladie du blanc’ qui se manifeste avec l’apparition d’une espèce de poudre blanche sur les feuilles ou les fruits de la plante infectée pouvant ensuite se gondoler et se déformer. Ces différents champignons infectent souvent les rosier, l’érable, le chêne ou encore lesvignes.

Les Traitements appropriés consistent à prévoir, au début de l’hiver une pulvérisation d’eau de javel ainsi que des soins à base de purin, de bicarbonate ou de souffre.

Pour éviter la propagation de la maladie, Il faut éliminer rapidement les éléments touchés par le parasite et éviter d’arroser les feuilles des plantes, en cas de chaleur. »

• Demain à 11 h 30, écoutez l’émission  »Le Jardin pour les Nuls » qui sera diffusée sur www.danslamaisondefrancoise.fr/radio qui traitera également, des maladies des plantes.

• Les plantes concernées par la Jaunisse

- Parmi les plantes à fleurs, on peut citer les asters, les reines marguerites, les pavots … et pour les plantes potagères sensibles, la betterave, la carotte, la laitue, le céleri-rave sont concernés.

- Comment combattre la Jaunisse ?

La lutte directe contre les virus de la jaunisse est impossible et ce sont plutôt une série d’actions, de précautions à prendre, à différents niveaux : détruire les déchets végétaux divers, soit par le feu, soit par éloignement des lieux de culture et n‘utiliser que des semences traitées au préalable par un insecticide. 

Enfin, l’action la plus importante sera le contrôle des populations des insectes vecteurs.

• La pourriture des racines

La pourriture des racines est une maladie liée principalement à un microorganisme, le Phytophtora qui peut toucher un grand nombre de végétaux, comme les ifs, les rhododendrons, les azalées et certains conifères d’ornement comme thuya.

- Comment reconnaîssons la pourriture des racines ?

Le système racinaire se réduit et la pourriture est brune et spongieuse, particulièrement à la base de certains conifères et le feuillage se décolore, devenant roux et se desséchant. Si l’arbre est fortement attaqué il peut mourir rapidement.

 - Comme elle est difficile à traiter, il faut éviter les arrosages excessifs car ce parasite se propage par les cours d’eau, et l’excès d’humidité.

 

Pour finir cet article, je voudrais aborder la maladie du buis que l’on appelle plus scientifiquement la Pyrale du buis qui a pris de l’ampleur dans les jardins privés depuis ces dernières années.

• La Pyrale du buis

Quand vos buis plantés en pleine terre deviennent de plus en plus bruns et se dessèchent cela signifie que le parasite a infectés vos buis. La présence de toiles et de cocons tissés à la base du buis, et la présence des chenilles de couleur verte le confirmeront.

- Que faire pour limiter les effets du parasite?

En premier lieu si les dégâts sont importants, il faut enrayer l’attaque en pulvérisant un insecticide Anti-chenilles et pulvérisez le  sur le dessus que le sur dessous des feuilles, en dehors des périodes de pluie. Renouvelez l’opération si nécessaire dans les 10 jours après le traitement ou en cas de fortes pluies.

- Une astuce

Afin de limiter le recours aux pesticides, il est possible d’arroser les buis au jet d’eau sous-pression, en période de beau temps. Cette opération a le bénéfice de déranger les chenilles et de les déloger de façon naturelle.

 - Pour éviter le retour de la pyrale, prévoyez de faire un traitement préventif dès le mois de mars de l’année suivante.

Françoise Attali – www.danslamaisondefrancoise.fr