Critiques Séries : New York, Unité Spéciale - Post-Mortem

Publié le 08 mai 2014 par Delromainzika @cabreakingnews


New York, Unité Spéciale // Saison 15. Episode 21. Post-Mortem Blues.


Alors que la série n’est toujours pas renouvelée pour une saison 16, je dois avouer que je commence à m’impatienter. J’aime tellement cette série policière que je serais tout de même très déçu de la voir partir à la fin de la saison. Mais de toute façon, la série partirait haut les mains tant la qualité de cette saison 15 est au rendez-vous. La série a su développer une intrigue feuilletonnante particulièrement prenante autour de Williams Lewis. A l’issue de l’épisode précédent, ce dernier se suicidait sous les yeux d’Olivia après une petite partie de roulette russe. Je dois avouer que cette scène était assez choquante mais entre complètement dans la logique de cette intrigue et de la saison. C’est une saison beaucoup plus sombre que SVU nous a délivré cette année et Lewis faisait partie des meilleures idées (en plus de l’ajout de Murphy). Ce nouvel épisode reprend là où l’on avait laissé la série dans l’épisode précédent : au moment du suicide de Lewis. Il y a donc une enquête afin de savoir ce qu’il s’est réellement passer et le témoin le plus fiable c’est la petite fille qui était là et qui va certes corroborer certains propos d’Olivia mais elle va aussi dire qu’Olivia n’a jamais crié, qu’elle était complètement silencieuse.
Il faut dire qu’en plus d’avoir été au bord de se faire pipi dessus à l’idée de mourir, le personnage a pris pas mal de choses dans la tête depuis le début de la saison à cause de Lewis. C’est un vrai cauchemar cet homme tout de même. On le met derrière les barreaux et ensuite lors de son procès il fait vivre un enfer à Olivia (il aurait même pu s’en sortir sans problème) et puis ensuite il s’évade afin de faire payer une nouvelle fois à Olivia. La série ressasse donc ici quelque chose sans arrêt mais j’ai trouvé le tout assez jouissif mine de rien. L’enquête permet donc d’enchainer les questions / réponses. La manière dont la carrière d’Olivia est plus ou moins remise en cause est sacrément efficace. On a donc droit au retour d’Et Tucker par exemple (toujours incarné par Robert John Burke) mais l’on a aussi le procécuteur Derek Strauss incarné par Greg Germann (Ally McBeal) qui débarque afin d’en mettre plein la tête à Olivia. On sent qu’il y a une vraie vendetta contre elle. La pauvre, elle ne méritait vraiment pas ça et heureusement que Murphy sera là, dans un long monologue assez captivant pour la défendre. Encore une fois, les dialogues de SVU sont servis aux petits oignons.
Mais pour une fois, Olivia ne va pas suivre les conseils qu’il y a autour d’elle et va donc se jeter dans la gueule du loup. Il faut dire que l’humiliation que lui a fait vivre Lewis dans l’épisode précédent a laissé des traces. Maintenant elle veut être sincère et ne veut pas sauver sa carrière à tout prix. J’ai trouvé le message d’Olivia assez touchant et il faut dire que Mariska Hargitay, complètement ravagée par ce qui s’est passé précédemment, commence peu à peu à sombrer un peu plus. Je me demande toujours comment elle pourrait se relever. J’aimerais presque que le dernier épisode ne nous introduise pas un nouveau personnage fou allier mais presque son départ à la retraite. C’est tout ce que l’on pourrait lui souhaiter finalement car elle partirait par épuisement. Mais je n’ai pas envie qu’Olivia quitte la série non plus. SVU sans elle ce n’est plus du tout SVU. Elle incarne tellement bien cette série. Mine de rien, ce dernier épisode de l’affaire Lewis a son petit effet sur le téléspectateur. J’ai même du mal à croire que ce dossier est maintenant clos. C’est presque trop facile mais Olivia a bien trop souffert et mérite maintenant de se reposer.
Note : 8/10. En bref, un très joli épisode.
A noter : Peu de temps après la rédaction de cet article, la série a été renouvelée pour une saison 16 et Mariska Hargitay sera bien de retour.