Anne Hidalgo a également exprimé « sa volonté d’adapter la structure administrative en engageant, d’ici l’été, les rapprochements qui s’avèreront pertinents ». Autrement dit, il faudra trouver quels sont les services qui vont être supprimés.
En tout cas, une chose est sûre, les organisations syndicales n’auront pas voix au chapitre. Pire, Anne Hidalgo n’hésite même pas rendre mergitur toute forme de dialogue social car elle déclare sans rire : « afin d’associer les partenaires sociaux à cette réflexion, je présiderais mi-mai un Comité technique paritaire central pour présenter ensuite, le 19 mai, au Conseil de Paris, les orientations définitivement retenues pour l’adaptation de l’administration parisienne. » soit quatre jours plus tard.
Quand on sait qu’il faut, au minimum, quatre mois pour présenter un texte au Conseil de Paris nul doute que les « réflexions » avec les syndicats tourneront à la farce. Une farce tragique pour les rapports sociaux...
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