Samedi 24 mai avait lieu la cérémonie de clôture du 67ème Festival de Cannes qui a vu attribuer la Palme d’or à Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan.
Pour la dernière montée des marches avant la remise de celle-ci, c’est pour des couleurs que les belles ont opté pour marquer les esprits.
On a retrouvé le couple infernal formé par Quentin Tarantino et Uma Thurman qui avaient déjà monté les marches la veille pour fêter les 20 ans de la Palme d’or de Pulp Fiction. Après avoir dignement fêté l’événement au Mouton Cadet Wine Bar où ils ont tapé la causette à Catherine Deneuve, c’est encore avec beaucoup d’entrain que cet adorateur de western, qui a fait péter la gomina, rien que ça, a fait dansé sa Uma, magnifique en Marchesa, avant d’aller assister à la projection de la version remasteurisée de Pour une poigne de dollars.
Autres femmes en couleur claire, Zhao Tao représentait un océan de sérénité dans sa robe Tadashi Shoji, Natasha Poly était angelique, voir elfique dans sa robe dos nu au décolleté pourtant profond, tandis qu’une bien trop grosse fleur du mal semblait surgir de ses entrailles et venir se poser, tel un oiseau de mauvaise augure sur l’épaule de la robe blanche rebordées ton sur ton Ralph & Russo de Paz Vega.
Même Li Yuchun, d’abord déguisée en lutin malin ou yakuza de charme au choix en Givenchy sur les marches a cédé à la tendance dans une blouse à plumes et un pantalon large blancs Chanel pour remettre la Palme d’or du court métrage Simon Mesa Soto pour Leidi .
Seule Sophia Loren, largement au-dessus de toutes les tendances, était toujours aussi épatante en robe noire Giorgio Armani.
Ainsi s’achève la folie de Cannes c’est à dire une dizaine de jours de délire médiatique pendant lesquels cette petite ville devient le centre de la planète mode et cinéma, abus en tout genre compris.
Faire le tri parmi toutes les tenues que nous avons eu la chance de voir est très difficile, il s’agira vraiment du choix du coeur et pour cela je dirais, sans les classer : America Ferrera en Georges Hobeika, le contraste mi-romantique, mi-futuriste de Zhang Ziyi en Stéphane Rolland, l’impeccable noir et blanc de Blake Lively en Gucci Première, le look vert de Léa Seydoux en Prada et Aishwarya Rai, sculpturale et dorée en Roberto Cavalli.
Et vous ? Cette année à Cannes qui vous a ébloui ? Faites votre choix !
#Shona