Soirée Piisii Sani, le 30 Mai au Métronum

Publié le 27 mai 2014 par Marie-Noelle Imbart @MarieNoImbart

L’association les CHERCHEURS D’AUTRES, RIO LOCO et le METRONUM présentent la soirée Piisii Sani est une invitation par la Danse pour dire au revoir à Sébastien Guillemain, un des fondateurs de Chercheurs d’Autres, lui qui avait photographié les Puu Baaka de Kottica en 2008 en Guyane. Une belle façon de lui rendre hommage. Une scène traditionnelle Aluku, de la Batucada, des Pifanos du Brésil, du Reggae, des Dj Set et du Dub en live. La scène idéale pour se faire plaisir jusqu’au bout de la nuit.Habituellement, les Puu Baaka sont évidemment gratuit et libre d’accès, mais tout le monde participe en payant une partie pour la nourriture, les musiciens etc. Nous réalisons une soirée Piisii Sani dans cet esprit, nous faisons donc une soirée payant dans cette esprit, vous ne payez qu’une participation aux frais notamment le transport des artistes venant de Guyane.

Déroulé de la soirée Piisii Sani

Toute la soirée : Samba Résille, la troupe sort ses masques pour la parade des morts, tradition caribéenne qu’ils ponctuent de rythmes brésiliens, dans une représentation des rituels funéraires d’Amérique centrale.
C’est Carlos Valverde et la Pifada qui ouvriront les festivités. Ce musicien brésilien installé à Toulouse  allie la théorie à la pratique.  En effet, il mène un travail de recherche universitaire sur les parallèles entre les traditions du « fifre » et du « pifano ». Des travaux qui visent à établir les liens entre les cultures traditionnelles toulousaines et celles du Nordeste brésilien. L’ensemble de pifanos (flûtes en bambou et percussions) joue une musique populaire et festive, pour associer les gens à la musique et à la danse.Angui Fushi  retrouvera Carlos Valverde pour un echange musical  qui s’annonce chargé d’émotion.
21h00 , Angui Fu Shi et  ses invités (Samba Résille et la Pifada) prendront le relais. Ce groupe de percussions et chant aléké, ils pratiquent aussi l’awassa, le songé et tout le répertoire traditionnel Aluku. Ils continuent à faire vivre la culture musicale et rituelle de leurs ancêtres marrons qui peuplent les rives du Haut-Maroni depuis plus de deux siècles.

22h45 Wayana Boy (David Kana) a défrayé la chronique en 2008 pour avoir dénoncé les méfaits de l’orpaillage et reste le premier amérindien wayana connu à s’être approprié les musiques contemporaines. Il chante dans plusieurs langues : bushinengué, créole et wayana, sa propre langue. Ce chanteur, amoureux de la forêt et du fleuve, est proche d’Alpha Blondy
23h45 :  Skandalize est un groupe de guyanais installé à Toulouse depuis plusieurs années, ils mettent en place un reggae/ragga énergique et plutôt love.
00h30:  Success Fighters, groupe de reggae du Fleuve de Papaichton à l’énergie débordante, habitué des scènes en pleine air et des chaudes soirées du Maroni, de Taluen à St Laurent du Maroni. Pendant leurs concerts, ne pas danser est chose quasiment impossible. Voir la vidéo ici

2h15 Tom Darnal de P18, électro DJ set, ancien de la Mano Negra (beau-frère de feu Sébastien Guillemain) fait vibrer le public sur son Electropical, rythmes latinos chaloupés, mêlés d’électro et de deep house.
3h00 Mayd Hubb, il nous suit depuis 2010, c’est un féru de Dub et on redemande.
4h30 Mix de Lagwyann, West Indies, Mbalakh & more (ragga, reaggae, compas mazurka oldies and more) pour les plus courageux qui auront encore la force de danser jusqu’à 5h00 du matin. La fermeture des portes se fera à 5h30.
Cet évènement a pu être mis en place grâce aux nombreux partenaires qui ont accepté de soutenir ce grand projet tels que les Mairies de Maripasoula, Papaïchton, Toulouse, Régions Guyane et Midi Pyrénées, Parc Amazonien de Guyane, ALEF productions, COMDT, Samba Résille, Cimarron, Gryaj.com, Air France, Touloulouze Night, Air Guyane

Informations pratiques soirée Piisii Sani

Préventes : 10 euros Chômeurs/étudiants 8 euros,
Sur place : 12 euros sur place (frais de loc non inclus)
RÉSERVATIONS :
https://www.CHERCHEURSDAUTRES.festik.net
Source : les chercheurs d’autres