Dix bonnes raisons de manger bio

Publié le 29 mai 2014 par Blanchemanche


Yves Gagnon dans son jardin. Moins mécanique et énergivore, l’agriculture biologique est pourtant plus rentable une fois le sol dépollué et régénéré.
Contrairement à ce qu’affirme la propagande véhiculée par l’industrie agrochimique, les aliments certifiés biologiques sont de bien meilleure qualité nutritive, sanitaire et environnementale. - Pesticides : quels aliments en contiennent le plus?Fortes d’un chiffre d’affaires annuel de 44 milliards de dollars généré par la vente de pesticides synthétiques contre 2,2 milliards pour les biopesticides (BCC Research, 2012), les sociétés agrochimiques font tout en leur pouvoir pour maintenir en place un système de production alimentaire qui sert leurs intérêts. Ainsi, elles mettent en œuvre des stratégies pour dénigrer l’agriculture biologique, qui freine la vente de pesticides de synthèse, dont plus de 80 % sont consacrés à l’agriculture industrielle, selon l’Agence américaine de protection de l’environnement (US EPA).Les récentes affirmations de Sylvain Charlebois, qui signait dans La Presse, le 19 janvier 2013, un texte intitulé Les mythes du bio, constituent un bon exemple de cette désinformation. Il écrivait alors : « Ce qui prévaut dans le monde biologique, c’est l’origine même des produits utilisés. Les pesticides et fongicides utilisés dérivent essentiellement de produits naturels, mais certaines études suggèrent que ces produits peuvent être parfois aussi toxiques que certains produits chimiques. » Une affirmation trompeuse qui cache une vérite qui dérange mais que le gouvernement français a lui-même admise en 2003. Dans son rapportÉvaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l’agriculture biologique, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) concluait  : « Le mode de production biologique, en proscrivant le recours aux produits phytosanitaires de synthèse, élimine les risques associés à ces produits pour la santé humaine et concourt à une moindre pollution environnementale, notamment de la ressource en eau. L’ensemble des études disponibles montre que la grande majorité des produits biologiques ne contient pas de résidus de pesticides autorisés en agriculture conventionnelle. »Il importe de préciser que M. Charlebois occupe la fonction de vice-doyen à la recherche et aux études supérieures de l’Université de Guelph, en Ontario. En 2012, cette institution a reçu 780 000 $ des sociétés agrochimiques telles Monsanto et DuPont de Nemours, précisait dans sa réplique à M. Charlebois la sociologue Laure Waridel, cofondatrice d’Équiterre et auteure du livre L’envers de l’assiette. Expert en sécurité et distribution alimentaire, M. Charlebois est également membre de plusieurs conseils d’administration de compagnies privées et membre du Comité consultatif d’experts de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, selon le site Wikipédia.Parfois, c’est l’inconscience de certains chroniqueurs, journalistes ou animateurs qui contribue à véhiculer des contrevérités. C’est le cas, par exemple, de Johane Despins, coanimatrice de l’émission L’épicerie, de Radio-Canada. Récemment, elle affirmait à l’émission Tout le monde en parle qu’il n’y avait pas de différence entre les aliments biologiques et les aliments industriels. Or, rien n’est plus faux! Il y a 30 ans que nous nous intéressons à la question et nous pouvons affirmer que toutes les études indépendantes que nous avons consultées démontrent et cumulent au final d’innombrables avantages en faveur de la qualité biologique. Nous vous livrons ici une synthèse des connaissances acquises au fil du temps. Le récent ouvrage, Manger bio c’est mieux!, signé par deux ingénieurs et une nutritionniste et publié aux Éditions Terre Vivante, les confirme d’ailleurs. Voici donc dix bonnes raisons de manger le plus souvent possible des aliments certifiés biologiques.Femme des Laurentides brûlée par les éclaboussures d’eau à forte concentration de pesticides. Elle avait rincé plusieurs pieds de céleri pendant 45 minutes sans changer l’eau. Photo : André Fauteux1 – Moins de résidus de pesticides
Les aliments certifiés biologiques recèlent des résidus de pesticides à l’état de traces alors que les aliments de culture industrielle en sont la plupart du temps significativement contaminés. Les aliments industriels les plus contaminés, par ordre décroissant, sont : les pommes, les céleris, les tomates cerises, les concombres, les raisins, les piments forts, les nectarines, les pêches, les pommes de terre, les épinards, les fraises, les poivrons, les choux verts frisés (kale) et les courgettes. C’est ce que révèle la dernière enquête de l’Environmental Working Group américain après analyse des données de l’US Food and Drug Administration. (Plus de détails et la liste des aliments les moins contaminés : www.ewg.org/foodnews/)Dans sa lettre publiée par La Presse, Laure Waridel expliquait ainsi les conséquences sur la santé des enfants : « Une étude publiée en 2010 dans le magazine scientifique Pediatrics soutient que les enfants exposés à des concentrations importantes de pesticides organophosphorés dans leur alimentation doublent leur risque de souffrir de troubles déficitaires de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). L’étude a été menée auprès de 1 139 enfants de 8 à 15 ans. Selon l’Académie américaine des sciences, la principale source d’exposition des enfants aux pesticides est l’alimentation. Elle peut donc être en grande partie évitée en optant pour une alimentation biologique, comme le démontre à son tour une étude publiée dans Environmental Health Perspectives.Dans le cadre de cette recherche, des scientifiques ont mesuré les résidus de pesticides organophosphorés présents dans l’urine d’enfants américains âgés de 3 à 11 ans. Lorsque les enfants étaient nourris avec des aliments conventionnels, des résidus de pesticides étaient « détectables » dans 91 % des échantillons d’urine. Cinq jours après que ces enfants soient passés à une alimentation principalement biologique, les résidus de pesticides dans leur urine s’avéraient « non détectables » ou « quasi non détectables ». Manger bio fait donc une différence.L’Environmental Protection Agency (EPA) reconnaît que 112 types de pesticides enregistrés aux États-Unis sont identifiés comme étant cancérigènes ou susceptibles de l’être. Des liens sont établis entre la présence de pesticides dans l’environnement et l’augmentation des risques de cancers du cerveau, du sein, de l’estomac, de la prostate et des testicules, ainsi que de leucémie infantile. Plusieurs pesticides chimiques sont d’importants perturbateurs endocriniens. Jouant sur nos hormones, ils peuvent provoquer des effets en cascade sur notre système immunitaire (allergies), notre système reproducteur (troubles de la fertilité), mais aussi sur notre humeur et même nos facultés intellectuelles. »L’EPA ajoute que les pesticides peuvent nuire au développement des enfants en bloquant l’absorption d’importants nutriments alimentaires nécessaires à leur saine croissance. De plus, si leur système excréteur n’est pas complètement développé, ajoute l’EPA, leur corps ne pourra pas éliminer totalement les pesticides. L’exposition aux pesticides à des phases critiques de leur développement peut altérer leurs systèmes biologiques en permanence. Selon le Pesticides Action Network, c’est ce qui expliquerait la hausse des cas de malformations à la naissance, de puberté précoce, d’asthme, d’obésité, de diabète et de certains cancers.Dans une lettre publiée le 16 juillet 1991 par le New York Times, le Dr Samuel Epstein, professeur de médecine à l’Université de Chicago et fondateur de la Cancer Prevention Coalition, soulignait que l’EPA estimait alors que les pesticides appliqués dans les aliments pouvaient causer jusqu’à 60 000 cas de cancer par année uniquement aux États-Unis. Plus de détails dans son livre The Safe Shopper’s Bible.Les aliments vivants, crus et de culture biologique sont les plus nutritifs.2 – Une valeur nutritive supérieure
Une multitude de recherches scientifiques indépendantes prouvent que les produits biologiques détiennent une meilleure valeur nutritive que les aliments issus de l’agriculture industrielle. Voici quelques faits qui confirment cette réalité.Les aliments biologiques recèlent des taux de magnésium plus élevés ainsi qu’une plus grande présence d’oligo-éléments. On observe régulièrement dans les aliments industriels des carences en zinc, en bore, en iode, en cuivre et en fer. Diverses études font état de taux très élevés de nitrites cancérogènes dans les aliments industriels qui sont fertilisés avec des doses massives de nitrates, lesquels se transforment en nitrites après la récolte. Dans son livre L’agriculture biologique - Pourquoi et comment la pratiquer, l’ingénieur agronome Claude Aubert relate que des épinards fertilisés avec 160 kg d’azote à l’hectare (dose courante en agriculture industrielle) recelaient, quatre jours après la récolte, des taux de nitrites 50 fois plus élevés que ceux observés dans des épinards cultivés naturellement.La diététique moderne reconnaît l’importance des substances bioactives présentes dans les fruits et les légumes pour prévenir le cancer ainsi que les maladies dégénératives et cardiovasculaires. Citons, entre autres, les polyphénols, les glucosinolates, les sulfides et les flavanoïdes. Or, de nombreuses études, rapportées notamment dans le rapport de l’AFSSA, démontrent que les aliments biologiques en contiennent davantage.Des études menées par le docteur Henri Joyeux, professeur de cancérologie à la faculté de médecine de Montpellier, indiquent que les tomates biologiques contiennent davantage de vitamine C, de bêta-carotène et de lycopène protecteur. Une étude menée par l’Université de Californie a démontré que des kiwis biologiques recelaient des taux plus élevés de polyphénols et de vitamine C que des kiwis non biologiques.Selon l’AFSSA, il n’a pas été démontré que ces facteurs pris individuellement ont un impact significatif en terme d’apport nutritionnel. Des études comparatives à long terme, fondées sur des marqueurs biologiques ou cliniques chez les consommateurs, pourraient élucider cette question, notait l’agence française. Elle ajoute que « l’équilibre du régime global et la couverture des besoins nutritionnels demeurent les points primordiaux à considérer ».3 – Plus de vitalitéL’agriculture biologique travaille en collaboration avec la vie. Il en résulte des aliments dont l’indice de vitalité est plus élevé. Les fruits et légumes frais, bios et crus, tout comme les jus frais à l’extracteur ainsi que les pousses et les germinations, ont une plus grande vitalité, selon la biochimiste Line Tremblay qui explique : « La vitalité d’un aliment est fonction de son contenu enzymatique, de son potentiel à générer la vie (graines, noix, céréales entières trempées) et à régénérer le potentiel énergétique de l’organisme qui le consomme. C’est la vigueur, l’intensité de la vie, de l’énergie que possède cet aliment et qu’il peut transmettre à son tour. »Source : http://www.kirlian.com/currentkirlian.htmMême si la vitalité n’est pas considérée comme un facteur de qualité des aliments par les nutritionnistes et l’industrie agroalimentaire, elle joue un rôle fondamental dans notre propre vitalité et sur notre fonction immunitaire. Pensez aux milliards de milliards de micro-organismes qui évoluent dans la terre non traitée chimiquement. Ils transmettent aux fruits, aux légumes et aux herbes cette force vitale qu’ils nous communiquent lorsqu’on s’en nourrit.On peut notamment évaluer la vitalité d’un aliment par la mesure de son taux de germination. Si on fait tremper des grains de blé dans l’eau pendant 24 heures et qu’on les égoutte, la radicule fera son apparition de 24 à 36 heures plus tard. Le grain germe. Le blé est vivant, sa vitalité bien réelle. Reprenons l’expérience avec la même céréale, mais cette fois transformée, par exemple du blé soufflé. Un son familier sera perçu lors de son contact avec l’eau, puis après, plus rien… La céréale est morte, sa vitalité nulle.On peut aussi mesurer la vitalité d’un aliment à sa conservation. Les aliments biologiques se conservent généralement bien. Les aliments issus de l’agriculture industrielle montrent souvent des problèmes de conservation. C’est pourquoi, pour freiner leur détérioration, on a de plus en plus recours à des traitements comme l’irradiation, la fumigation ou le cirage.L’énergie vitale des aliments est illustrée grâce à l’électrophotographie de type Kirlian, du nom de l’ingénieur russe Semyon Kirlian. En 1939, celui-ci a accidentellement photographié les décharges électriques (l’effet couronne) émises par une personne recevant un traitement médical d’un générateur de haut voltage. Les images ci-contre illustrent très bien l’énergie vitale puissante et harmonieuse dégagée par du jus d’orange bio comparativement à un jus d’orange industriel et pasteurisé (la chaleur de la cuisson et de la pasteurisation réduit aussi cette vitalité).Le documentaire The Beautiful Truth, qui date de 2008, démontre les photographies Kirlian faites par une équipe de scientifiques qui a démontré la plus grande vitalité des aliments produits selon les critères de l’agriculture biologique comparativement à des aliments industrialisés.
4 – Protéger les cours d’eau et les nappes phréatiques
L’agriculture industrielle, avec ses pesticides, ses engrais solubles et ses lisiers liquides, constitue la principale source de pollution de l’eau, alors qu’avec l’agriculture biologique, en raison de la nature moins soluble et moins polluante des produits utilisés, les cours d’eau sont protégés.5 – Protéger la biodiversité
Par ses cultures diversifiées, ses techniques de rotation et de cultures associées, l’agriculture biologique crée des milieux riches, diversifiés et accueillants pour la faune indigène. Le non-recours à des pesticides de synthèse et à des plantes transgéniques protège les micro-organismes et insectes utiles, les papillons, les oiseaux, les abeilles, les batraciens et les mammifères.6 – Produire de la terre arable
Alors que l’agriculture industrielle a fait perdre au sol plus de 50 % de sa matière organique depuis les années 1960 (les taux ayant chuté de 3 % à 1,5 % selon Claude Aubert), les techniques de fertilisation biologique permettent de produire 1,5 cm de terre arable en cinq ans (1). C’est notamment ce qui explique pourquoi, après une période transition de trois ans, les rendements biologiques égalent ceux des rendements conventionnels et qu’ils les dépassent à long terme, selon les essais de l’Institut Rodale.7 – Économiser l’énergie et lutter contre les changements climatiques
Les fermes biologiques sont souvent de dimensions réduites et moins mécanisées. Elles seraient jusqu’à 200 fois plus productives à l’acre (2), sur le plan énergétique. Il importe de savoir qu’il faut deux tonnes de pétrole pour produire une tonne d’azote, qu’on emploie régulièrement en agriculture industrielle à raison de 150 kg/ha (3). Par ailleurs, il est acquis que l’agriculture industrielle est responsable de plus de 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre au Québec (4). Or, l’agriculture biologique, grâce aux taux de matière organique plus élevés qu’elle engendre, triple la séquestration de carbone par rapport à l’agriculture industrielle.En plus de présenter des risques pour la santé des consommateurs, le maïs génétiquement modifié n’a pas réduit l’usage des pesticides tel que promis.8 – Éviter les OGM
Il est interdit, en agriculture biologique, de cultiver des aliments modifiés génétiquement, ce qui nous garantit, lorsque nous mangeons des aliments ainsi produits, l’absence d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Quelque 160 millions d’hectares ont été établis avec des plantes transgéniques en 2012. La presque totalité des OGM sont des plantes à pesticides : 62 % sont tolérantes à un ou à plusieurs herbicides, 16 % produisent des molécules insecticides et 21 % tolèrent un ou plusieurs herbicides et produisent des molécules insecticides. Leur culture maintient en place un système de production qui repose sur les pesticides que produit l’industrie, sans compter l’impact désastreux qu’ont sur la biodiversité les plantes insecticides, dont toutes les cellules produisent chaque seconde des molécules toxiques (bacillus thuringiensis ou Bt) qui affectent la survie des papillons, des oiseaux et des abeilles. (Sources : www.infoogm.qc.ca - www.criigen.org)9 – Un meilleur goût 
Une majorité de grands chefs s’entendent pour affirmer que le goût des aliments biologiques est supérieur. Ils font d’ailleurs souvent meilleure figure dans les tests comparatifs. Vous n’avez qu’à goûter pour vous en rendre compte! Cette supériorité gustative des aliments biologiques repose sur leur meilleur équilibre minéral, exposé au point 2. Dans des tests effectués en laboratoire, même les rats ont préféré des betteraves biologiques aux betteraves industrielles! (5)Jean-Martin Fortier et Maude-Hélène Desroches, agriculteurs biologiques et sympathiques rebelles.10 – Encourager les producteurs
Les agriculteurs bios sont souvent de sympathiques rebelles, la plupart du temps laissés à eux-mêmes, sans grand soutien gouvernemental. Ils méritent votre encouragement!Si vous trouvez le coût des aliments biologiques trop élevé, dites-vous que plus il y aura de production, meilleurs seront les prix! D’ailleurs si vous lisez les circulaires des marchands, vous constatez que les produits bios sont souvent vendus à prix compétitifs ou même moins cher que les aliments industriels. Et n’oubliez pas que lorsque l’on tient compte des coûts sociaux et environnementaux de l’alimentation industrielle, celle issue de l’agriculture biologique certifiée est la plus abordable.Pour maintenir votre équilibre budgétaire, vous pouvez réévaluer vos priorités, par exemple, en réduisant votre consommation de viande, de croustilles et d’alcool et en mangeant moins souvent au restaurant. Vous pouvez aussi encourager des fermiers de famille en participant à un projet d’agriculture soutenue par la communauté, comme celui coordonné par Équiterre. Mieux encore, pourquoi ne pas réaliser votre propre jardin? Vous en serez quittes pour une meilleure forme physique et un teint un tantinet plus rosé!En collaboration avec André Fauteux – Photographie : Yves Gagnon et Diane MackayRéférences
1 – MEADOWS, Donella H., Ph. D. « Our Food, Our Future », Organic Gardening, septembre 2000, p. 55.
2 – MEADOWS, Donella H., Ph. D. « Our Food, Our Future », Organic Gardening, septembre 2000, p. 59.
3 – AUBERT Claude. L’agriculture biologique, Pourquoi et comment la pratiquer. Le courrier du livre, 1977, p. 91.
4 – GROLEAU, Stéphane. « L’agriculture a des gaz! », Bio-Bulle, janvier/février 2007, p. 17.
5 – OUELLET, C. « L’agriculture biologique. Une meilleure qualité nutritive? », Bio-Bulle, septembre 1999, p. 32.Pour en savoir davantageManger bio c’est mieux!, Claude Aubert, Denis Lairon, André Lefebvre, 150 pages, Terre Vivante, 2012.Site d’Yves Gagnon : http://www.jardinsdugrandportage.comDouze bonnes raisons de consommer des aliments biologiques : affiche créée par Jean-Claude Rodet et Francine Fleury mentionnant l’importance de la certification, la solidarité rurale, etc.Catégorie: Manger Santé

À propos de l'auteur (Profil de l'auteur)

Auteur, enseignant, jardinier et poète, Yves Gagnon est un pionnier du jardinage biologique au Québec depuis 1977. Il partage son expérience et sa passion pour le monde végétal et l'écologie par l’écriture de plusieurs ouvrages sur le jardinage et la culture écologiques. Il a collaboré à diverses revues à titre de chroniqueur horticole et à partir de ses vers lucides et engagés, il produit le spectacle Terre cuite [un cabaret agroalimentaire]. Yves Gagnon a aussi collaboré pendant 10 ans comme chroniqueur horticole à l’émission La Semaine Verte de Radio-Canada. Il donne régulièrement des formations en jardinage écologique et prononce des conférences sur des sujets connexes. Son site : http://www.jardinsdugrandportage.com