J-C Cambadélis : «L'alternative au FN c'est la réussite de la gauche»

Publié le 30 mai 2014 par Letombe

Le Premier secrétaire était l'invité de Radio classique ce mercredi 28 mai, où il est notamment revenu sur le résultat du scrutin européen du 25 mai dernier.


Jean-Christophe Cambadélis, invité de Guillaume... par radioclassique

Interrogé sur une désaffection des Français à l'égard de François Hollande, Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé l'attitude de la presse ainsi que d'une partie de la classe politique, «irresponsables» dans ces temps de «crise politique majeure» en proférant des diagnostics sans réfléchir aux conséquences

Réagissant à l'appel à la démission du Président de la République lancée par Hervé Morin, le Premier secrétaire a déploré : «On ne respecte pas les institutions».

Il a appelé à la responsabilité dans ces temps de crise politique majeure :

Nous avons des institutions qui ne procèdent pas des sondages, mais du vote des Français. Le président de la République a été élu.

Le Premier secrétaire a rappelé le poids de la gestion de la France par la précédente majorité, à l'origine de cette crise :

On ne serait pas dans cette crise politique si nous n'avions pas les dettes héritées de l'ancienne majorité

Jean-Christophe Cambadélis a insisté sur la volonté du gouvernement et du Parti socialiste à redresser le pays :

Il y a des désaccords dans le groupe socialiste à l'Assemblée nationale, au Parti socialiste, mais il y a aussi la volonté commune de réussir.

En effet, la réussite de la gauche est la seule façon de combattre le Front national :

L'alternative au Front national, c'est la réussite économique et sociale de la gauche.

Jean-Christophe Cambadélis s'est également exprimé sur la situation de l'UMP et de Nicolas Sarkozy :

Il y a maintenant une dizaine d'affaires qui tournent autour de lui et ça commence à faire beaucoup. Je pense que les hommes de l'UMP qui se sont réunis pensaient à une équation politique qui ne soit pas celle de Nicolas Sarkozy. Derrière tout cela, il y a sûrement des faits, mais aussi des règlements de comptes.