Undateable // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / Pants Buddies.
Produite par Bill Lawrence et créée par Adam Sztykiel (Date Limite, Le Témoin Amoureux), cette petite comédie en multi-cam ne
cherche pas à renouveler le genre. Bien au contraire, on sent qu’elle se sert de tout ce qui se fait dans le genre afin de faire une comédie potable et surtout confortable. Le but n’est pas de
nous offrir quelque chose de nouveau dans le genre mais bien de s’engouffrer dans ce que l’on peut faire de plus correct sans trop en faire non plus. On a donc un casting plutôt sympathique, du
comique de situation peu inspiré et des dialogues un peu déjà vu. Ce qui fonctionne donc dans cette comédie c’est avant tout la bonne humeur qui se dégage du casting et des personnages. Il y a
une vraie volonté derrière de nous faire passer un agréable moment. En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti, bien plus qu’une envie de nous raconter quelque chose autour de ces personnages. La
bonne ambiance nous permet donc de ne pas voir le temps passer et de retrouver l’esprit d’une comédie sans grande ambition mais avec un grand coeur. Je pense que c’est ce qu’ils veulent nous
communiquer au travers de ces personnages qui cherchent désespérément l’amour sans le trouver.
Suite au départ de son meilleur ami et colocataire, fin prêt pour une vie à deux, Danny Beaman, un célibataire qui multiplie les aventures sans lendemain et qui s'en satisfait, fait la
rencontre de Justin, le jeune propriétaire d'un bar qui cherche un appartemment... et l'amour, depuis toujours. Il décide de le prendre sous son aile, lui et sa bande d'amis qu'il surnomme les
"Undateables" car ils sont tous moins doués les uns que les autres pour draguer...
J’ai donc retrouvé en un peu moins machiste de Men at Work dans le genre comédie de potes masculins. Il y a donc une belle énergie qui se dessine au travers de ces personnages et
qui donnent envie de voir jusqu’où Undateable peut réellement aller. Forcément, les dialogues ne sont pas très recherchés mais il y a du travail. Il faut reconnaître que
l’univers tient debout et je me demande donc pourquoi NBC n’a pas voulu faire un peu plus confiance à sa comédie alors que celle-ci avait largement le potentiel de faire en tout
cas beaucoup mieux que tout ce qu’elle a pu lancer cette année dans le registre de la sitcom (sauf About a Boy qui est son seul semi-succès, surtout très aidé par The
Voice bien évidemment). Je vais donc revenir voir l’intégralité de la première saison (qui sera probablement la dernière) de Undateable sans problème. J’ai déjà beaucoup de sympathie
pour Brett ou Danny. Ils ne me rendent pas hilare mais je ne sais pas pourquoi, je suis bien avec eux. C’est de la comédie qui fait passer le temps sans trop chercher à faire travailler nos
neurones. Après tout c’est aussi ça l’été, ne pas trop se poser de questions et passer de bons moments.
Note : 5/10. En bref, deux épisodes sympathiques. Sans renouveler le genre, Undateable réussie malgré tout à décrocher mon envie d’en voir plus.