L'hypersensibilité olfactive rend fou

Par Laurent Matignon

Ce soir sur Canal+ Cinéma est diffusé Le parfum, histoire d'un meurtrier
(adaptation du roman de Patrick Süskind) :
Jean-Baptiste Grenouille naît en 1744. Dès ses premières heures, il connaît un destin aussi fascinant qu'effrayant.
Enfant solitaire, malade, il devient un jeune homme à part grâce à un don unique : son odorat.
Grenouille n'a pas d'autre passion que celle des odeurs, et chaque seconde de sa vie est guidée par ce sens surdéveloppé. Survivant misérablement, il parvient à se faire embaucher comme apprenti chez les maîtres parfumeurs de la capitale. Il découvre alors les techniques et les secrets de la fabrication des parfums. Son don lui permet de composer quelques chefs-d'œuvre olfactifs, mais son but ultime devient rapidement la mise au point de la fragrance idéale, celle qui lui permettrait de séduire instantanément tous ceux qui croiseraient son sillage. Dans sa recherche d'ingrédients, Grenouille est irrésistiblement attiré par le parfum naturel des jeunes filles. Il va aller jusqu'à en tuer beaucoup pour leur voler leur odeur...
Génie monstrueux, meurtrier hermétique aux valeurs du monde, Grenouille sème la peur dans son périple à travers le pays, et ceux qu'il croise sont maudits. Son parfum absolu est désormais son obsession. Rien ne l'arrêtera dans sa quête d'un pouvoir à nul autre pareil...

L'âme d'un être est son odeur, nous dit-on.
Les pauvres sont dégueulasses ils polluent, affirment certains.
Ou les pauvres sont répugnants, ils puent, selon d'autres.
En politiquement correct cela se résume ainsi :
les pauvres ont du caractère.