Le dynamisme de ce secteur est pourtant essentiel. D'abord, parce que quand il manque près de 1 million d'habitations, laisser s'installer un déficit annuel de près de 200.000 nouveaux logements revient à fabriquer une énorme bombe sociale. Ensuite, parce que c'est un immense gâchis sur le plan économique. Le bâtiment est une composante majeure de la croissance et un gisement important d'emplois faiblement qualifiés. Se priver de ce moteur quand l'économie tourne au ralenti est absurde.
Comment débloquer la situation ?
Reste à Mme PINEL (pour paraphraser Ségolène Royal ; qui connaît Mme Pinel ?) a remettre du bon sens à ce marché.
Règle N°1 La simplification; elle est demandée par le Président (Normal 1er). Il suffit de suivre les demandes des opérateurs et abandonner un bon tiers de textes inutiles et bloquants comme les textes concernant la RT 2015.
Règle N°2 Faire confiance au marché social ; les HLM (non génériques forcément réducteur d'une profession de spécialistes du logement social) sont des opérateurs en capacité de produire ; il faut leurs apporter également de la simplification dans leurs recherches de subventions
Règle N°3 Il est nécessaire de reconstituer la concurrence (seul élément de stimulation) entre les opérateurs sociaux (qui bénéficient d'une TVA minorée) et les opérateurs privés (qui sanctionne leurs acquéreurs d'une TVA à 20%)
Règle N°4 Il importe de redonner de la rotation au parc ; pour cela il faut simplifier les reventes par moins de papiers et plus de souplesse dans le marché de la revente.
Alors Mme PINEL on commence quand ?