Avant de mourir, regrets ...

Publié le 04 juin 2014 par Stephanebigeard


Bronnie Ware en a vu mourir des gens !
Infirmière en soins palliatifs en Australie, elle accompagne les malades en fin de vie.
Elle a remarqué que les regrets qu’on lui confiait sur le lit de mort étaient souvent les mêmes.

Dans un livre, et sur son blog appelé Inspiration and Chai, elle a établi le top cinq de ceux qui revenaient le plus souvent :
- Je regrette de ne pas avoir eu le courage de vivre ma vraie vie et non pas celle que les autres voulaient pour moi.
« C’est le regret le plus commun », confie Bronnie. « Quand les gens réalisent que leur vie est presque finie et qu’ils ont un regard clair sur ce qu’ils ont vécu, ils voient que nombre de leurs rêves sont restés vains. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et ils doivent mourir en sachant que c’est à cause des choix qu’ils ont faits ou pas faits. Etre en bonne santé apporte une vraie liberté. Mais on ne s’en rend compte seulement quand on ne l’a plus. »
- Je regrette d’avoir trop consacré de temps à mon travail.
« Ce regret est celui de tous les patients masculins dont je me suis occupée. Ils sont passés à côté de la jeunesse de leurs enfants et de la compagnie de leur partenaire. »

- Je regrette de ne pas avoir plus exprimé mes sentiments.
« Beaucoup de gens n’ont pas exprimé leurs sentiments pour rester en paix avec les autres. En conséquence, ils ont vécu une vie médiocre et ils ne sont pas devenus ce qu’ils auraient pu être. Beaucoup de maladies se sont développées suite à l’amertume et au ressentiment qu’ils ressentaient. »
- Je regrette de ne pas être resté en contact avec mes amis.
« Beaucoup étaient trop pris dans leurs vies et ils ont laissé l’amitié s’effilocher. Ils avait des regrets au sujet de leurs amitiés et du temps qu’ils leur avaient accordé. Beaucoup pensent à leurs amis quand ils sont en train de mourir. »
- Je regrette de ne pas m’être autorisé à être plus heureux.
« C’est surprenant mais cela revient souvent. Beaucoup ne s’étaient pas rendus compte que le bonheur est un choix. Ils restaient coincés dans leurs vieux schémas et dans leurs vieilles habitudes. La peur du changement fait qu’ils se sont contentés de certaines choses alors qu’au fond, ils aspiraient à rire ou à être à nouveau stupides dans leur vie . »

Bonne réflexion....
Et au plaisir de vous lire !!