FRANCOIS Ier | NEPTUNE EP

Publié le 07 juin 2014 par Acrossthedays @AcrossTheDays

Il y a quelques temps, on vous contait déjà les premières aventures de ce monarque toulousain ambitieux, le jeune François Ier, François Giesberger de son vrai nom, qui sortait son premier EP chez nos amis de Champ’Caine records en octobre dernier. Un premier pas franchi dans le royaume de la musique électronique qui lui a valu une belle reconnaissance locale. Égérie incontestée de son label et collectif Boussole Records, François enchaîne depuis cette époque les DJ sets aux côtés des plus grands, et prêche ainsi sa house hargneuse et suave, une musique qui transpire le dancefloor autant qu’elle vous fait froid dans le dos.

Fort de ces nouvelles expériences, François Ier gâte aujourd’hui ses fidèles avec un nouvel EP qui sortira chez Boxon Records le 16 juin prochain. D’ores et déjà disponible en streaming sur soundcloud, Neptune s’inscrit dans la veine de l’EP précédent. Des nappes ondulées et aquatiques, savamment mêlées à des beats efficaces. Un doux mélange qui pourrait se loger entre une techno de Detroit un brin psyché et les boucles rêveuses de Rone, discrètement accompagnées par quelques frasques exotiques.

Comment définirais-tu ta musique ?

Le terme qui revient le plus souvent est « progressive ». Lorsque je produis, je ne pars jamais dans l’optique de faire un track dans un style bien particulier. J’essaye d’y intégrer des codes propres à la house, parfois à la techno, à l’electronica, d’y apporter une touche deep. Je suis aussi très influencé par la musique ambient des années 70, notamment par l’oeuvre de Brian Eno, Tangerine Dream, Klaus Schulze. En clair, je tente d’être fidèle à cette musique planante à laquelle je suis sensible, et d’y incorporer une dimension plus orientée club.

Tout comme ton premier maxi 1515, il semble y avoir une thématique précise dans ce nouvel EP, ne serait ce que dans le nom des tracks, une ligne directrice qui cette fois-ci n’a rien a voir avec ton pseudonyme, tu peux nous en dire plus ?

Lorsque j’ai abordé la composition de mon premier EP, il m’a tout de suite semblé indispensable de lui attribuer une thématique et, sans aller jusqu’à raconter une histoire, faire en sorte qu’il ait un début et une fin cohérente. Naturellement ça a aussi été le cas pour Neptune. Concernant 1515, c’était une façon de marquer le coup par rapport à mon nom de scène, certes, mais je n’ai pas pour objectif de créer un univers axé autour de mon pseudonyme.

Penses-tu que si tu avais débuté en solitaire tu aurais pu arriver à tout cela ? Autrement dit, en quoi la famille Boussole t’a permis d’atteindre la reconnaissance que tu as aujourd’hui ?

Clairement, non. Avant la création de Boussole, je faisais des bribes de productions dans mon coin. Je pense que je n’aurais jamais pris l’initiative de les diffuser si le collectif ne m’avait pas donné l’opportunité de les intégrer à mes sets.

Que penses-tu de la scène house & techno toulousaine ?

Beaucoup de bien. Si on compare à la scène house et techno toulousaine d’il y a deux ans à celle d’aujourd’hui, c’est effarant de voir à quel point les événements se sont multipliés; et au delà de la quantité, ils sont empreints d’une grande diversité notamment grâce à de jeunes collectifs tels que Bonsoir, Folklore, La Petite Compagnie et Nu Circle évoluant chacun dans des univers musicaux bien distincts.

Ça se profile comment pour François Ier ? Un nouvel EP en prévision ? Des singles pour Boussole et des collaborations ?

Pour le moment, ça se profile plutôt bien. J’ai un prochain EP à venir chez Boxon Records. A priori, il devrait être prêt pour début 2015. D’ici là, je pense sortir quelques singles sur Boussole Records et de participer à son développement.

Ne ratez pas les prochaines messes de François !