[Un épisode, 3 images] Game of Thrones 408 – The Mountain and the Viper

Publié le 08 juin 2014 par Cbth @CBTHblog

Après une semaine de pause, Game of Thrones est de retour sur nos écrans avec un épisode qui n’a pas du vous laisser indifférent. Je crois qu’en deux saisons de « Un épisode, trois images », cet article a été le plus compliqué à faire. Un rappel du concept parce qu’une semaine de pause peut avoir entraîné une perte de mémoires chez certains : Un épisode, trois images : une cuisine, une mode et une baston, tout ça, en hommage au titre de notre blog.

Évidemment, comme on revient sur le dernier épisode diffusé (légalement sur OCS City tous les lundis soirs!), on vous conseille de ne lire l’article que si vous l’avez vu (ou du moins à vos risques et périls).

Spoiler alerte maximale !

La seule chose qui faisait sourire Arya, c’était de lire le nouvel article Un épisode, trois images!

Buvons un peu en attendant la mort

Et la, le Stark, il lui dit, tu perds pas le Nord, toi! (Rires gras)

Pas beaucoup de choix cette semaine, à peine un ou deux verres de vins (merci Cersei et son alcoolisme). C’est donc vers la Mole que j’ai du me tourner. La Mole, rappelons-le, est une auberge/bordel où Gily (Vère) a été placée pour sa protection (et en tout bien tout honneur) par Sam. Ici, tout se passe encore bien. Mais d’ici quelques minutes, la colère des sauvageons va s’abattre et ne laisser aucun survivant. C’est sans compter sur Ygritte qui décide d’épargner Gily et son petit Sam. Bien entendu, du coté du mur, la seule information c’est que tout le monde, y compris certains des frères de la garde de nuit, ont étés tués et que la prochaine étape, c’est Castle Black. Une grande bataille se prépare.

Vengeance amère

Si tu crois que tu vas t’en sortir Tyrion, tu te mets le doigt dans l’oeil…

S’il y a une scène à retenir de cet épisode, c’est bien celle-ci. Celle, qui donne son nom à l’épisode : le duel judiciaire entre Sandor Clegane et Oberyn Martell et qui va décider du sort de Tyrion. Le dornien a profité de l’occasion pour régler ses comptes avec l’assassin de sa sœur et de ses neveux. Ce combat nous offre donc une scène qui commence de façon inquiétante, puis qui nous soulève le cœur de joie et d’espoir avant de nous le soulever de dégoût et de haine.

Le bel Oberyn a pris le dessus sur la montagne, mais trop envieux d’avoir une vengeance totale et une confession de l’assassin de sa sœur, il s’approche trop de son adversaire qui reprend le dessus de la façon la plus horrible qu’il soit et lui explose littéralement le crane, faisant de même avec notre cœur au passage. La mort d’Oberyn, en plus de nous laisser en deuil d’un personnage génialement attachant, signe aussi l’arrêt de mort de Tyrion : son champion ayant perdu, il est condamné.

Si cette saison 4 a été pleine de moments surprenants et choquants, je crois que celui-ci est dans le top.

Black is the new classe

Un peu de « fraîcheur » pour l’image talons hauts de la semaine avec une inquiétante Sansa dans une des robes de sa tante. Sansa, celle que beaucoup critiquaient la trouvant trop passive et chouineuse a enfin prouvé qu’elle était bien plus que ça. Il faut dire qu’avec Littlefinger à ses côtés et après toutes ses mésaventures, elle a eu le temps d’apprendre elle aussi à manipuler. Alors que Petyr Baelish est acculé par les membres du conseil des Eryés, Sansa, qu’ils connaissent comme Alayne, sa nièce est interrogée. Et voilà qu’elle révèle son identité et confirme la version de Littlefinger, lui sauvant ainsi la mise. Dans quel but, là est la question. Toutefois c’est agréable de revoir Sansa un peu plus sereine.

Et les autres ?

De l’autre côté de la mer étroite, Grey worm (Ver Gris) se retrouve à mater Missandei qui est un peu choquée avant de poser quelques questions au jeunes eunuques quant à ses parties intimes. Tout ça fait bien rire Daenerys mais pas pour longtemps. La colère remplace rapidement la joie lorsqu’elle apprend que Jorah Mormont, son vieil allié et conseil, l’a en fait balancé à ses ennemis de Westeros contre une amnistie signée par le roi Robert. C’est un peu bizarre que l’info ressorte comme ça alors que Robert est mort depuis bien longtemps, mais le résultat est là, Mormont est banni.

Toujours bons amis, Sandor Clegane et Arya Stark atteignent presque leur but : les Eryés. Mais alors qu’ils s’annoncent à la porte sanglante et qu’Arya révèle sa véritable identité, les gardes lui présentent leurs condoléances pour le décès de sa tante Lysa intervenu trois jours plus tôt. Comme nous, ils ne sont pas très rassurés quand la seule réaction de la jeune fille est un énorme fou-rire. Nerveux, probablement.

Du côté de Ramsay Snow et Theon Reek (Schlingue), les choses avancent plutôt bien : grâce au stratagème du premier, Reek se fait passer pour Theon Greyjoy (qu’il est, hein, ne l’oublions pas) et récupère Moat Calin. Le papa de Ramsay, Roose Bolton est tellement content de son bâtard qu’il décide de le légitimer dans une scène étonnement touchante quand on oublie à quel point ils sont des ordures.

Une autre scène touchante, c’est celle entre Jaime et Tyrion. Comme d’hab’, dans la cellule du plus jeune des deux, ils discutent racontant notamment l’histoire d’un cousin Lannister un peu plus que simple d’esprit dont la seule passion était d’écraser des insectes, intriguant Tyrion qui l’observait des heures durant qui souffrait avec les bêtes. Rapidement, certains spectateurs ont fait le lien entre ce cousin et Georges R. R. Martin qui sans raison apparente nous traumatise en tuant ses personnages.

Tyrion’s cousin Orson is actually George R.R Martin pic.twitter.com/DWt99Zsqmu

— Carol (@SassMaster3000_) 3 Juin 2014

Bilan de l’épisode

Encore un épisode un peu bâtard rythmiquement. Le début est assez lent (j’ai pas dit chiant) avec des scènes qui ne font pas forcément avancer l’histoire (Daenerys coucou!) mais utiles pour la psychologie des personnages. Je me suis retrouvée étonnement touchée par la scène de légitimation de Ramsay Snow Bolton. Encore une fois le jeu d’acteur est exceptionnel (quoique j’émets un réserve sur Daenerys qui semble bloquée sur une expression). Et puis il y a cette scène finale, magnifiquement jouée et réalisée, qui passe à une vitesse folle et qui nous laisse la mâchoire décrochée, les yeux secs de colère qui s’humidifient alors que la musique du générique refuse de commencer. Je suis cette Sansa brisée et prête à affronter la suite. Le pire est encore possible mais je saurai faire preuve de résilience. Mais si les deux derniers épisodes sont pleins de promesses, c’est peut-être l’idée qu’après eux, il faudra attendre à nouveau un an avant de connaître la suite qui sera le plus dur à supporter. 

Brace yourself, end of season 4 is coming…