Critiques Séries : Crisis. Saison 1. Episode 11. Best Laid Plans.

Publié le 16 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Crisis // Saison 1. Episode 11. Best Laid Plans.


Après le cliffangher de l’épisode précédent, je dois avouer que j’avais hâte de voir à quoi la suite de la saison allait ressembler. Pour le coup, c’est plutôt réussi dans son ensemble. Les conséquences sont plutôt bien gérées et forcément, Gibson va se retrouver au milieu de tout ça sans vraiment trop le vouloir. Même si je ne comprend pas vraiment pourquoi la série cherche à rendre Gibson plus gentil qu’il ne l’était au début, je trouve que tout ce que tente de nous faire dans Crisis est plutôt réussi et logique finalement. En tout cas, Gibson a beau être un méchant, voire le grand méchant, cela ne s’est jamais vraiment ressenti. Disons que Dermot Mulroney ne sait tout simplement pas jouer le rôle du méchant (qui aurait dû être confié à Mark Valley par exemple, parfait dans ce registre là comme il avait déjà pu le prouver par le passé dans d’autres séries comme Fringe). Du coup, la série tente de s’appuyer encore une fois sur ses personnages comme Finley qui est dans la gueule du lion. Il tente maintenant de sauver tout le monde comme il le peut mais ce que personne n’a vraiment compris dans la série c’est le fait que Gibson est un méchant. C’est dingue de voir que les personnages aient mis autant de temps à voir que Gibson n’est pas vraiment le bon gars.
Bien au contraire. Du coup, la série tente de faire de Koz le méchant de l’histoire. Il faut bien avouer que Max Martini est beaucoup plus convaincant dans ce registre là. Cela donne donc pas mal de scènes plutôt efficaces en leur genre, voire même assez amusantes. Dunn de son côté apparait finalement comme le personnage le plus intelligent de l’histoire. Crisis a donc peut-être un peu de mal avec cet épisode de transition qui doit lancer le double épisode final de la semaine suivante. J’aime bien ce que la série a su faire jusque là, surtout que les premiers épisodes étaient particulièrement laborieux. C’est du coup devenu au fil des épisodes une série agréable voire même assez amusante. Heureusement que les adolescents étaient souvent là pour relever le niveau de la série mais justement, grâce à eux j’ai pu passer un agréable moment sans trop chercher la petite bête. Car il y avait tout de même des épisodes qui frôlaient le ridicule par moment. Mais ce n’est pas un problème quand on voit à quel point la série sait comment s’amuser finalement. En tout cas, elle a un vrai lot de personnages qui savent quoi faire pour nous divertir sans trop que l’on se pose de questions.
Je crois que c’était le but premier de Crisis. Ce n’était pas de chercher à creuser quoi que ce soit, notamment d’un point de vue purement politique. Il n’y a rien, c’est vide. Contrairement à une série comme 24 qui a su justement développer son aspect politique de façon intelligente sans contrefaçon. On a donc ici un truc qui fonctionne d’un point de vue divertissement mais qui est assez creux le reste du temps. Mais le but n’était pas de chercher à creuser quoi que ce soit apparemment. C’est en tout cas ce que j’ai pu malheureusement ressentir tout au long de l’épisode. Sans compter qu’il y a tout de même tout un tas de choses qui manquent peut-être de saveur, comme par exemple Meg. Cette dernière a beau être incarnée par Gillian Anderson, le personnage est cruellement vide tout de même. Je me demande même comment la série peut réellement changer quelque chose afin de rendre le tout beaucoup plus intéressant et agréable. Car ce que je peux voir à l’écran n’est pas ce pour quoi j’ai signé avec elle. Certes dans cet épisode elle fait enfin des mouvements, surtout pour aider tout le monde, mais son personnage n’incarne que très peu de choses.
Note : 5/10. En bref, malgré la déception qui subsiste dans cet épisode de transition, il y avait tout de même un rythme assez agréable à suivre.