Après une merveilleuse saison 4, la saison 5 de Parenthood était la plus décevante de toute l’histoire de la série. Disons que Jason Katims n’a pas su donner à cette saison suffisamment de souffle pour en faire une saison époustouflante. J’ai été largement déçu par bon nombre d’épisodes et à certains moments de la saison je me suis demandé si finalement cette saison 5 n’était pas la saison de trop (que dire de la saison 6 qui arrive). Je ne savais pas nécessairement quoi attendre de cette saison 5 non plus, après le cancer dans la saison précédente, il était très difficile de faire mieux dans celle-ci. Mais j’ai cru que cette histoire d’élections pourrait être le salut donc Parenthood avait besoin, surtout que de toute façon Kristina avait besoin de quelque chose en quoi mettre sa foi regagnée en la vie. Il fallait bien qu’elle se batte pour les autres et c’est ce qu’elle va tenter de faire. La plupart des épisodes centrés sur la quête de la place de Maire de Berkeley n’étaient pas tous très passionnants. Disons que l’on perd parfois un peu le fil sans pour autant perdre la foi de Kristina en ses convictions. L’épisode du débat par exemple était merveilleux. J’avais pour habitude de verser quelques larmes à chaque épisode de Parenthood et cette année, cela ne s’est pas produit à chaque épisode.
Je me demande même si cela s’est produit à plus de la moitié des épisodes. Ce n’est pas du désamour envers la série mais simplement du désamour envers ce qu’elle cherche à me dire et qui ne correspond plus nécessairement à l’idée que je me fais de cette série, tout simplement. C’est en tout cas comme ça que je le vois malheureusement. Mais malgré les déceptions il y avait aussi des bonnes choses, comme par exemple le fait que Max va prendre conscience des problèmes qu’engendre sa maladie dans sa vie du quotidien (c’était une scène bouleversante que cette scène dans la voiture avec ses parents, et je m’en souviens donc c’est bien qu’elle m’a marqué) ou encore la rupture entre Julia et Joel. C’était terrible mais un passage nécessaire dans la série. Parenthood nous prépare à cette rupture depuis ses débuts alors que l’adoption d’un enfant était plus ou moins la solution ultime à leurs problèmes. Mais cela n’a pas fonctionné comme cela aurait dû fonctionner. L’histoire est logique, bien introduite et ce même si parfois on a l’impression qu’ils font durer un peu trop le spectacle, je me suis retrouvé, le fan de Parenthood était comblé. Car justement, la série sortait ici une jolie histoire.
Meilleur épisode : 5.22 « The Pontiac »
Pire épisode : 5.15 « Just Like at Home »
Place dans le classement de l’an dernier : 5ème (34 places perdues)