Joris Hébrard à Pontet : Vaucluse, cantine et augmentation de salaire

Par Sergeuleski

   Regardez bien cet homme ... il s'agit de Joris Hébrard, maire FN d'une commune du Vaucluse : Pontet. Fraîchement élu, il a validé sans sourciller dans la soirée du mercredi 25 juin en conseil municipal la décision de supprimer la gratuité totale de la cantine pour les ménages les plus démunis : 65 enfants sont concernés. Les économies ainsi réalisées s'élève à 29 000 euros selon les dires de son directeur de cabinet :"Les petites rivières font les grands fleuves", ajoutera-t-il.

Quant au maire de la commune, il s'en expliquera comme suit : "Nous agissons en gestionnaire soucieux des deniers publics."


   Ne cherchez pas plus loin : l'équipe municipale a très certainement identifié le fait que les enfants visés par cette mesure scélérate appartiennent à des familles  bénéficiaires de minima sociaux et puis aussi, et puis surtout... des familles issues de l'immigration africaine et maghrébine.

Comme quoi, on ne se refait pas. Jamais !

   Qu'il soit permis de dire ceci : cette mesure aussi détestable  - et revancharde (2) - soit-elle, est un mal pour un bien car n'est-ce pas là le vrai programme du FN qui nous est révélé ? Et les électeurs devront assumer.


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   Une dernière information. Oh ! Un détail, trois fois rien ! Joris Hébrard s'est octroyé une augmentation de salaire de 44% [en mai], soit 1 000 euros, qui aurait permis de financer 500 repas par mois.


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1 - Commune du Vaucluse de 16700 habitants ; Hébrard a été élu avec 42.62% des suffrages aux dernières élections municipales : taux de participation de 64%,  l'UMP "équipe municipale sortante" le talonnera avec 42.52% ; une commune qui accorde donc 85% de ses suffrages en faveur "des droites".

2 - La revanche des riches et des classes moyennes blanches et européennes, salariés et auto-entrepreneurs, sur les "mauvais pauvres", et puis, d'autres encore pour lesquels il n'y a pas de petite victoire dans la revanche, même déshonorante ; revanche sur l'Histoire : celle d'une décolonisation forcée ; décolonisation qui n'en finit pas de déféquer son ressentiment à propos de la perte d'un paradis esclavagiste ; défécation dont le Sud de la France s'est fait une spécialité : d'aucuns prétendent que de Menton à Perpignan, l'odeur est devenu insoutenable.

Un Georges Frêche, entre autres élus et membre d'un PS qui n'est plus que l'anti-chambre du FN, ne nous démentira pas sur ce point puisqu'il en est mort : oui ! mort de cette odeur ! Faut dire qu'il s'agissait de la sienne et de celle d'une partie de ses électeurs.