La dernière fugitive - Tracy CHEVALIER

Par Wakinasimba

Quai Voltaire, 17 octobre 2013, 384 pages

Résumé de l'éditeur :

Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au coeur de l'Ohio, sa soeur promise à un Anglais récemment émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence.

Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse ; soumise pour quinze ans encore à l'effroyable régime de l'esclavage, traversée de toutes sortes d'épidémies, torturée par une nature capricieuse, rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa soeur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau-Monde. Seule, aussi, pour se frayer une nouvelle vie. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur, dont son expérience de jeune fille pieuse ne lui aurait jamais laissé soupçonner l'existence.

Parmi eux, Donovan, le «chasseur d'esclaves», cet homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor préfère se méfier des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu'au jour où elle découvre que l'Ohio est traversé d'un «chemin de fer clandestin», réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada. Honor embrasse alors la cause des Noirs américains, et se jette dans une lutte subversive pour l'émancipation - la sienne, par-dessus tout - à l'issue de laquelle elle a autant à perdre qu'à gagner.

Mon avis :

Je découvre l'auteure avec ce dernier roman qui m'a plongé dans l'Amérique du 19e siècle et les traditions Quakers.

Honor arrive dans une petite ville en plein développement, bordée de bois qui lui font peur.

Sa passion : coudre des quilts à la mode anglaise, qui diffère de la façon de faire américaine.

La jeune fille va devoir tout apprendre de ce nouveau pays, tâche difficile.

Et puis, bien sûr, se glisse entre les pages une histoire d'amour avec "le méchant".

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais je n'ai pas été transporté comme je m'y attendais. Une lecture correcte.

L'image que je retiendrai :

Celle des rocking chairs, typiquement américain, qu'Honor hésite à utiliser avant de s'y sentir bien et "devenir", ainsi, une vraie américaine.