Que dit l'administration à propos de l'illettrisme?

Par Plumesolidaire

Je lis toujours avec intérêt Epigraphe, la newsletter de l'Atelier Graphite à Bordeaux.

Dans la dernière mouture d'Epigraphe, Gaêlle Laruelle a obtenu une réponse écrite des autorités publiques à la question posée d'une éventuelle interdiction adressée aux agents, de renseigner les documents demandés par les administrations aux personnes en difficulté avec la lecture et l'écriture.

Au cours de la dernière campagne électorale présidentielle j'avais interrogé tous les candidats sur les mesures qu'ils proposaient pour promouvoir l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul auprès de la population immigrée et étrangère.

Les résultats furent à la hauteur de ma désespérance.

Lire la série (10 articles) : La place de l'illettrisme en France dans la campagne pour l'élection présidentielle de 2012 

Plume Solidaire

Source : Atelier Graphite

Atelier Graphite
Epigraphe 23 - juin 2014

Nous avons interrogé le "Service Public, site officiel de l'administration française" sur d'éventuelles interdictions qu'aurait l'administration envers ceux qui n'écrivent pas le français. En effet, des usagers arrivent souvent à nous, disant "ils n'ont pas VOULU remplir mon dossier, ils disent qu'ils n'ont pas le droit".

Voici la réponse :

"s'agissant des services de l'administration, il n'existe pas de texte général interdisant
ou obligeant à compléter un dossier à la place du demandeur.

S'il est possible d'apporter une aide au demandeur la plupart du temps, il n'est parfois
pas possible de se substituer à l'usager pour des raisons déontologiques (opposition d'intérêts) ou parce que certaines mentions doivent être écrites de la main du
demandeur.

L'équipe en charge de la réponse à vos messages n'étant pas habilitée à répondre aux remarques ou questions concernant la politique du gouvernement ou la réglementation
en vigueur, nous vous invitons à adresser au Premier ministre vos remarques sur l'illettrisme"


Ce que nous venons de faire, suite donc à la rentrée...

Je lis toujours avec intérêt Epigraphe, la newsletter de l'Atelier Graphite à Bordeaux.

Dans la dernière mouture d'Epigraphe, Gaêlle Laruelle a obtenu une réponse écrite des autorités publiques à la question posée d'une éventuelle interdiction adressée aux agents, de renseigner les documents demandés par les administrations aux personnes en difficulté avec la lecture et l'écriture.

Au cours de la dernière campagne électorale présidentielle j'avais interrogé tous les candidats sur les mesures qu'ils proposaient pour promouvoir l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul auprès de la population immigrée et étrangère.

Les résultats furent à la hauteur de ma désespérance.

Lire la série (10 articles) : La place de l'illettrisme en France dans la campagne pour l'élection présidentielle de 2012 

Plume Solidaire

Source : Atelier Graphite

Atelier Graphite
Epigraphe 23 - juin 2014

Nous avons interrogé le "Service Public, site officiel de l'administration française" sur d'éventuelles interdictions qu'aurait l'administration envers ceux qui n'écrivent pas le français. En effet, des usagers arrivent souvent à nous, disant "ils n'ont pas VOULU remplir mon dossier, ils disent qu'ils n'ont pas le droit".

Voici la réponse :

"s'agissant des services de l'administration, il n'existe pas de texte général interdisant
ou obligeant à compléter un dossier à la place du demandeur.

S'il est possible d'apporter une aide au demandeur la plupart du temps, il n'est parfois
pas possible de se substituer à l'usager pour des raisons déontologiques (opposition d'intérêts) ou parce que certaines mentions doivent être écrites de la main du
demandeur.

L'équipe en charge de la réponse à vos messages n'étant pas habilitée à répondre aux remarques ou questions concernant la politique du gouvernement ou la réglementation
en vigueur, nous vous invitons à adresser au Premier ministre vos remarques sur l'illettrisme"


Ce que nous venons de faire, suite donc à la rentrée...