une autre fois

Par Plouf
j'ai mis de la distance car je veux préserver
cette douce quiétude des matins au réveil.
j'attends impatiemment ce moment où l'aimée
se lève,et me regarde,me parle ,m'émerveille;
ces matins de juillet je les ai dégustés
comme un café noir parfumé et amer
mille fois j'ai prié, de voir l'être cher,
de m'accorder sa grâce; un sourire sincère...
mais son visage est dur,je ne reconnais pas
cette femme lasse de toute vie
sévère, délétère, amer, vivre l'enfer
je ne veux plus,je refuse et je perds!