Critiques Séries : Reckless. Saison 1. Pilot.

Publié le 30 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Reckless // Saison 1. Episode 1. Pilot.


On n’avait pas vu Cam Gigandet dans une série depuis… Newport Beach dans laquelle il incarnait l’excellent rôle de Kevin Volchok. Peu importe mon degré d’objectivité, ce premier épisode de Reckless n’était pas si terrible que ça. Disons que je n’attendais rien de spécial de la part de cette série si ce n’est qu’elle nous raconte une petite histoire autour d’un scandale sexuel mettant en scène des personnalités de la police. Autant dire tout de suite que cela ne rigole pas. Sous le soleil éclatant de Charleston, la série nous invite donc à plonger au coeur d’une histoire qui ne se résoudra pas en un seul épisode. C’est déjà un point de gagné, notamment car je suis friand des séries judiciaires qui ne s’arrêtent pas au premier épisode avec une seule petite intrigue sous la main. Ici c’est beaucoup plus grand et le potentiel est forcément présent, surtout quand la police commence à s’agiter autour des avocats qui seront chargés de défendre la jeune femme au centre de ce gang bang mettant en scène des policiers de la ville. Bien entendu que Reckless n’échappe ni aux clichés du genre ni aux facilités mais globalement cela se tient suffisamment bien pour ne pas nous laisser décrocher. Car personnellement, ce n’est pas parce qu’il y a Cam Gigandet que je suis obligé d’aimer.
A Charleston, en Caroline du Sud, une magnifique avocate originaire du Nord et un collègue qui vient de la région opposée ont de grandes difficultés à cacher leur attirance mutuelle alors qu'un scandale sexuel éclate au sein du commissariat de la ville...
Créée par Dana Stevens (Un Havre de Paix, What About Brian), la série ne cherche bien évidemment pas qu’à nous raconter une histoire judiciaire car derrière aussi se cache des petites histoires avec chacun des personnages et notamment notre héros, Roy (incarné par un Cam Gigandet toujours très à l’aise avec son corps, profitant de repeindre un bateau dans l’épisode pour faire profiter au téléspectateur de son corps d’éphèbe). Afin de mettre tout cela en scène de la façon la plus sexy qu’il soit, c’est Catherine Hardwicke (Twilight premier du nom) qui s’y est collée. Elle ne s’en sort pas trop mal dans les filtres ocres et ce soleil tombant omniprésent. Le but est certainement de nous démontrer qu’à Charleston il fait chaud. Dans un certain sens, cette série me rappelle un peu Le Déshonneur d’Elisabeth Campbell qui aurait pu rencontrer Sexcrimes. Je suis sûr que derrière Reckless se cache un vrai twist mais bon, on n’est pas encore rendu au bout de la première saison donc il est encore difficile de faire trop de spéculations. Au casting on retrouve également Shawn Hatosy (SouthLAnd) en policier pas très à cheval sur la loi quand il s’agit de coucher avec Lee Anne menottée contre un grillage. Ou encore Anne Wood (Deception), une avocate perspicace qui, je dois bien l’avouer me plait bien.
On pourra cependant passer sur Adam Rodriguez (CSI Miami) qui, depuis que la série policière de CBS s’est achevée, n’a plus grand chose à jouer à la télévision. Pour en revenir à ce premier épisode, l’introduction des personnages ne se fait pas sans quelques lourdeurs. C’est dommage de trop en faire par moment, que cela soit dans la manière de présenter les personnages ou encore dans la manière de mettre le tout en scène (la musique n’est pas toujours bonne et/ou appropriée). Reckless n’est pas totalement ratée pour autant. En tout cas, ce premier épisode m’a donné envie de revenir afin de voir ce que la suite de ce scandale pouvait réellement apporter. Surtout qu’il y a énormément de potentiel, même si par moment la série emprunte tout un tas de choses à droite et à gauche à d’autres personnages. Ce n’est pas une mauvaise idée mais cela aurait peut-être pu être mieux monté ou en tout cas, plus fort. Les scènes judiciaires et donc dans un tribunal ne sont pas parfaites non plus. Cela manque de dialogues percutants alors que Reckless semble plutôt laisser place à la bonne humeur (notamment lorsqu’il s’agit d’enchaîner les objections). Finalement, je serais au rendez-vous, surtout qu’en période estivale, c’est bien le genre de séries qui fait mouche.
Note : 5/10. En bref, honorable malgré ses faiblesses.