Mon beau pays,
Toi point uniquement de ce monde,
Toi qui m’a accueillis bien avant,
En cet éternel présent où tout était évidence,
Quand pourtant tout n’était encore en ma conscience,
Oui tu m’as fait citoyen de l’amour,
Membre éminent de l’oeuvre de vie,
Combien dois-je en être digne,
Accepter ces jours en toute confiance,
Forment-ils le sens de mon devoir,
Le service qu’il me faut accomplir,
Qu’il me faut honorer sans ignorer les conseils de l’espérance,
Suis-je pourtant libre de prendre mon temps,
Me faut-il être fort,armé du meilleur courage dans la souffrance,
Enfin serai-je empli des si nécessaires certitudes,
Comme tous aurai-je que ce seul pays,
Lui sans frontières,lui éternel,
Le pays de l’amour.